Si le nombre d’enfants est un frein, les diplômes le sont aussi. Elles sont souvent employées sur des contrats à temps partiel, de faible qualification. Entre 20 et 29 ans le taux d’emploi des femmes sans aucun diplôme est de 29%.
Le constat est que ces femmes se retrouvent sur des emplois aux conditions peu encourageantes voir dévalorisantes. Ces emplois fragiles sont interrompus bien souvent par la naissance d’enfants.
Il faut pointer aussi la garde d’enfants qui apparaissent comme des contraintes financières et peu pratiques, sans oublier qu’il faut concilier la vie de travail et vie de famille. Les femmes les plus éloignées du marché du travail le sont suite : à des grossesses, des discriminations, des modes de gardes d’horaires inadaptés, de leur isolement et autres.
Comment faire pour atteindre plus d’égalité des chances ?
Dès le lycée, il est nécessaire de promouvoir des filières et des métiers porteurs et développer des actions avec la région et les chambres consulaires. L’apprentissage et l’alternance sont des modèles à poursuivre très formateurs puisque en direct avec les métiers. Pourquoi ne pas ouvrir des filières et métiers plus réservés aux hommes ? La formation continue est un outil indispensable pour favoriser l’insertion professionnelle vers des filières plus prometteuses ainsi que les VAE (Valorisations des Acquis Expérimentaux). Il est important de développer et diversifier les modes de gardes pas toujours adaptés aux emplois des femmes. Sans oublier qu’une gestion partagée des tâches et responsabilités familiales sont aussi précieux.
Il est nécessaire d’œuvrer pour une meilleure insertion professionnelle des femmes et de poursuivre ce travail pour les conforter dans leur statut social et garantir leur indépendance financière et familiale.
Christiane Migot
Présidente du Bureau Fédéral du PRG29
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