commenter cet article …
Les Radicaux de Gauche en Finistère - Archives
Communiqué du Parti Radical du Finistère:
La fédération du Finistère du Parti Radical de Gauche a soutenu le candidat Benoît Hamon au premier tour des élections présidentielles de 2017, ayant respecté le choix des électeurs et électrices suite aux Primaires Citoyennes de février 2017.
Le Parti Radical de Gauche considère que cette élection présidentielle fait surgir de graves fractures et impose une recomposition politique urgente pour permettre de gouverner la France de façon cohérente et stable. L’heure est venue d'apporter des réponses concrètes aux attentes des Français et de bâtir une nouvelle ère politique.
Aussi face aux résultats qui déconcertent, la fédération du Finistère du Parti Radical de Gauche appelle à voter Emmanuel Macron seul candidat à défendre le modèle républicain et démocratique qui unit la France.
Christiane Migot
Présidente PRG29
Conseillère municipale à la ville de Brest
Buffet froid
"Mes amis du Parti socialiste qui(défendent ce vote utile) se trompent ou se mentent à eux-mêmes." vocifère le premier élu de la ville de Brest. Ni tromperie, ni mensonge clame-t-il. Balivernes, opportunisme surement.
"La stratégie est le moteur de la guerre" aurait pu écrire Clausewitz, auteur d'un traité reconnu de stratégie militaire. Mais aussi de la politique. Alors tous nos élus ou élues sentant le vent tourné suite à nos inutiles et évitables Primaires Citoyennes de la Belle Alliance Populaire se sont imposé(e)s cette contorsion pour les faire basculer d'un potentiel gagnant-perdant, à savoir Benoît Hamon, vers un tout autant potentiel gagnant-gagnant Emmanuel Macron.
Le tour de rein n'est pas très violent pour ces élus et élues dont la parole veut tout aussi bien dire un jour une chose et dire un autre jour son contraire. Et la nouvelle étiquette de ces nouveaux marcheurs justifie bien cette contorsion.
Où est le respect de l'engagement sur une idéologie, des propositions ou un programme au nom de citoyens et citoyennes ayant engagé(e)s leur vote dans ce climat de confiance? Oublier. Et pourtant c'est un contrat politique qui est signé entre l'élu et ses électeurs et électrices. Fi de tout cela. De toute façon il y aura d'autres électeurs et électrices à faire confiance et la boucle est bouclée. Et la duperie gommée.
Jean-Louis Migot
PRG29
Lettre de Victor Hugo à Lamartine
Mon illustre ami,
Si le radical, c’est l’idéal, oui, je suis radical.
Oui, à tous les points de vue, je comprends, je veux et j’appelle le mieux ; le mieux, quoique dénoncé par le proverbe, n’est pas ennemi du bien, car cela reviendrait à dire : le mieux est l’ami du mal. Oui, une société qui admet la misère, oui, une religion qui admet l’enfer, oui, une humanité qui admet la guerre, me semblent une société, une religion et une humanité inférieures, et c’est vers la société d’en haut, vers l’humanité d’en haut et vers la religion d’en haut que je tends : société sans roi, humanité sans frontières, religion sans livre. Oui, je combats le prêtre qui vend le mensonge et le juge qui rend l’injustice. Universaliser la propriété (ce qui est le contraire de l’abolir) en supprimant le parasitisme, c’est-à-dire arriver à ce but : tout homme propriétaire et aucun homme maître, voilà pour moi la véritable économie sociale et politique. Le but est éloigné. Est-ce une raison pour n’y pas marcher ? J’abrège et je me résume. Oui, autant qu’il est permis à l’homme de vouloir, je veux détruire la fatalité humaine ; je condamne l’esclavage, je chasse la misère, j’enseigne l’ignorance, je traite la maladie, j’éclaire la nuit, je hais la haine.
Voilà ce que je suis, et voilà pourquoi j’ai fait Les Misérables.
Dans ma pensée, Les Misérables ne sont autre chose qu’un livre ayant la fraternité pour base et le progrès pour cime.
Maintenant jugez-moi.
Les contestations littéraires entre lettrés sont ridicules, mais le débat politique et social entre poëtes, c’est-à-dire entre philosophes, est grave et fécond. Vous voulez évidemment, en grande partie du moins, ce que je veux ; seulement peut-être souhaitez-vous la pente encore plus adoucie. Quant à moi, les violences et les représailles sévèrement écartées, j’avoue que, voyant tant de souffrances, j’opterais pour le plus court chemin.
Cher Lamartine, il y a longtemps, en 1820, mon premier bégaiement de poëte adolescent fut un cri d’enthousiasme devant votre aube éblouissant se levant sur le monde. Cette page est dans mes œuvres, et je l’aime ; elle est là avec beaucoup d’autres qui glorifient votre splendeur et votre génie. Aujourd’hui vous pensez que votre tour est venu de parler de moi ; j’en suis fier. Nous nous aimons depuis quarante ans, et nous ne sommes pas morts ; vous ne voudrez gâter ni ce passé ni cet avenir, j’en suis sûr. Faites de mon livre et de moi ce que vous voudrez. Il ne peut sortir de vos mains que de la lumière.
Votre Vieil ami Victor Hugo
LE SERVICE PUBLIC N’EXISTE QUE
PARCE QUE LES FONCTIONNAIRES LE FONT VIVRE
« Les fonctionnaires ne sont pas des travailleurs comme les autres. Tous les jours, toutes les nuits, tous les week-ends, des agents publics sont mobilisés pour garantir à chacun de nos concitoyens la sécurité et l’accès à la santé, pour assurer à nos enfants une éducation de qualité, pour tendre la main aux populations les plus fragiles.
À chaque instant, les agents du service public sont à pied d’œuvre pour faire vivre notre modèle social, sur tous les territoires de la République.
Il est très réducteur de résumer notre modèle social à une liste de dépenses et de recettes sans regarder avec objectivité les avantages et protections qu’il apporte aux Français. Pour s’en persuader, il suffit d’imaginer une France sans fonctionnaires : qui soignerait alors nos malades ? Qui entretiendrait nos routes ? Qui nous viendrait en aide en cas de sinistre ? Qui éduquerait nos enfants ?
À ce discours démobilisateur s’ajoute pour certains agents des difficultés en matière de pouvoir d’achat, pour d’autres des absences de perspectives de carrière, pour d’autres encore un sentiment d’abandon face à l’évolution du lien qu’ils entretenaient jusqu’à présent avec l’usager.
Pendant cinq ans, la majorité présidentielle a reconnu sans relâche l’engagement de nos agents tout en défendant les valeurs de la fonction publique.
L’amélioration du quotidien des agents publics aura été le premier axe de mon action au ministère de la fonction publique.
Car, alors qu’ils remplissent des missions essentielles, les fonctionnaires sont trop souvent pointés du doigt, caricaturés, négligés, voire dévalorisés. Et en tant que ministre de la fonction publique, en tant que femme de gauche, en tant que citoyenne, je ne peux accepter que les fonctionnaires soient des boucs émissaires.
C’est le deuxième axe de la politique que j’ai mise en place : réaffirmer les grandes valeurs de la fonction publique.
La société française évolue vite et des mutations profondes s’opèrent. La fonction publique doit pouvoir évoluer au même rythme. Il m’est apparu indispensable de commencer à dessiner les contours de la fonction publique de demain. Cela a été le sens du troisième axe de mon mandat.
J’ai souhaité que la fonction publique soit plus jeune, avec des profils plus diversifiés et des pratiques managériales innovantes. Une fonction publique à la hauteur des défis qui attendent la France au cours des prochaines années. Une fonction publique à l’image de richesse de la société qu’elle sert et accompagne. »
CQFD
Les choses sont claires. La gauche dont majoritairement le Parti Socialiste se retrouve dans le flou artistique engendré par le programme d'Emmanuel Macron.
Vu la tendance libérale de ce dernier cela prouve que les frondeurs n'étaient pas ceux que l'on croit, dans la mesure où les bien-pensants issus de 2012 ont clairement trahis l'idéologie de leur parti et s'avèrent être en réalité les frondeurs.
Capiche.
La Santé Publique un enjeu pour demain
La santé
Visions qualitative et fondamentale
La santé fait partie, comme dirait un physicien, du groupe des fonctions d’Etat, au sens national du terme, comme l’éducation, l’emploi, la défense… En fait tout cela relève du concept de collectivité démocratique avec tous les moyens dont dispose cette dernière pour se développer en créant son progrès pour en bénéficier.
D’où l’expression de santé publique, cette dernière étant distinguée comme en 1997 par « l'étude, d'une part, des déterminants physiques, psychosociaux et socioculturels de la santé de la population et d'autre part des actions en vue d'améliorer la santé de la population.»
Ou encore, comme en 1920 par « une activité organisée de la société visant à promouvoir, à protéger, à améliorer et, le cas échéant, à rétablir la santé de personnes, de groupes ou de la population entière. » Ou bien comme « La santé publique est la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et de promouvoir la santé et l’efficacité physiques à travers les efforts coordonnés de la communauté pour l’assainissement de l’environnement, le contrôle des infections dans la population, l’éducation de l’individu aux principes de l’hygiène personnelle, l’organisation des services médicaux et infirmiers pour le diagnostic précoce et le traitement préventif des pathologies, le développement des dispositifs sociaux qui assureront à chacun un niveau de vie adéquat pour le maintien de la santé, l’objet final étant de permettre à chaque individu de jouir de son droit inné à la santé et à la longévité. »
Dès 1948, l’O.N.U. en créant l’Organisation Mondiale de la Santé (ou O.M.S.) se préoccupe de ce qui touche aux notions de Population, activité organisée de la société, communauté. Ce sont des expressions qui reviennent souvent avec une évolution dans ce document de l’O.M.S. en 1952 dont le groupe rapporteur souligne « l'importance qu'il convenait d'attacher à l'éducation sanitaire individuelle et collective, mais il a surtout été frappé par l'élargissement des conceptions se rapportant à l'administration de la santé publique, cette évolution nécessitant l'intégration en un système unique de toutes les branches de l'action sanitaire: prophylaxie ou prévention, soins aux malades et réadaptation des convalescents.» où il est question d’administration de la santé publique. En d’autres termes l’O.M.S. établit que cette mission doit être confiée à une entité autonome dont « l’objet final étant de permettre à chaque individu de jouir de son droit inné à la santé et à la longévité. »
Droit inné ! Tout individu dispose ainsi d’un « bouclier extérieur » qui lui assure une existence apaisée mixée à une essence libre et personnelle. Est-ce une réalité aujourd’hui ?
Actuellement
La santé publique se démarque de la médecine essentiellement sur les deux plans qui misent davantage sur la prévention que sur les traitements curatifs et le développement d’une approche de population plutôt que de s'intéresser individuellement aux problèmes de santé des personnes. La Santé Publique contient actuellement 6 domaines qui sont l'hygiène publique, la lutte contre les maladies transmissibles, la préoccupation d'autrui (ou administration sanitaire), l'épidémiologie, la sociologie et l'économie de la santé. Sont-ils toujours d’actualité ou jouissent-ils d’une « obsolescence programmée » ? Doivent-ile être conservés ou redéfinis ? Faut-il en créer de nouveaux plus conformes à notre siècle ?
S'intéresser individuellement aux problèmes de santé des personnes :
un nouvel enjeu
Voila ce qui n’est pas dans les finalités de la santé publique et puis la non-adéquation avec la notion de fonction d’Etat est palpable. Dans un souci d’égalité le rôle de l’Etat est de rendre la santé publique accessible à tous sans distinctions aucunes. Or c’est l’anarchie de nos jours et c’est à qui piétinera l’autre.
L’égalité des accès à la santé publique est-elle compatible avec les tarifs multiples et disproportionnés des dispenseurs contemporains de la santé (individuels ou collectifs), avec les disponibilités variables et/ou couteuses des traitements préconisés (sans parler de leur inoffensivité ou de leur efficacité avérées ou non, officiellement ou à huit-clos !), avec les protections extrémistes sur les dépenses s’ensuivant (et l’investissement variable imposé devenu aristocratique et catégoriel), avec la multitude de structures existant actuellement déviantes au niveau finalités, gloutonnes au niveau finances et réticentes au niveau contrôles?
Les vestiges d’une santé publique existent et résistent. Mais pour combien de temps ? Quant il est des plus évident et pressant que les acteurs extérieurs à la santé publique (et ne trouvant en elle qu’un titre sur leur livre de comptes) sont déjà là ou quasiment pour d’autres. Mais tous ont « reniflé » les intérêts personnels à faire fructifier une santé qui perd son vocable « publique » et très nettement devenu privé et privante de ce libre accès à la santé.
Question simple : « Pourquoi y-a-t-il de plus en plus de personnes qui restreignent leurs soins ou qui les négligent ? » Dans les hautes sphères c’est une question qui est souvent posé (et encore ! Est-elle bien posée ?) mais sans chercher à trouver la réponse ou alors en croyant en trouver une qui ne résout le problème sur le fond.
Que sera la santé publique du XXIème siècle ?
Bien sur plus d’un va sourire ! Qui trouvera la réponse ? Quel est le plus malin que les autres qui avancera un énième plan B ?
La problématique est là et il faut avancer des éléments de réponses simples, qui sont en partie déjà là, puisqu’ils sont dans le fondement de la question originelle. N’oublions pas que la table n’est pas rase et que les morceaux de réponses sont surement sous nos yeux. A nous de les isoler des distorsions et des corruptions pour les adapter à notre siècle.
En effet les effets pour des causes proches ne sont pas les mêmes au fur et à mesure que le temps quantitatif s’écoule. Les acteurs influant ont changé et leur permissivité demande une analyse actuellement incomplète et mal maîtrisée. Autrement dit les protocoles de la santé publique du milieu du XXème siècle ne sont plus adaptés à ceux qu’elle devrait avoir en ce début de XXIème siècle. D’où le sous-titre de visions qualitative et fondamentale !
Au niveau du PRG29, nous faire table rase de la santé publique contemporaine afin :
Au niveau du PRG29, nous préconisons pour la santé publique :
Au niveau du PRG29, nous proposons pour la santé publique de demain :
Faisons en sorte que notre pays devienne un leader incontestable en ces domaines et ce sera conforme à notre démarche humaniste.
Jean-Louis Migot
PRG29