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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 07:12

Le FN pratique le mensonge et le double discours, c'est une pratique habituel dans ce parti, les exemples sont souvent rappelés dans la presse. Malheureusement on retrouve ce mode de fonctionnement mis en oeuvre en politique, y compris chez nous les radicaux (certes peut-être moins souvent que d'autres). Ici c'est sur le" TAFTA " que le magazine Marianne.fr pointe du doigt le double discours de la famille Le Pen. 

 

Traité transatlantique : le double discours du FN

 

 

Sur les plateaux télévisés, Marine Le Pen clame haut et fort son opposition au monde de la finance pour séduire l’électorat sans cesse grandissant des « antisystèmes ». En coulisse, le Front national fait parfois preuve de bien moins de courage et n’est pas le dernier parti à se coucher, par exemple, face au traité transatlantique.

 

La suite  ici : link

 

Commentaire

 

Le vrai problème, aujourd'hui, c'est que nous sommes à moins d'une quinzaine de jours d'élections européennes. Personne n'a une idée claire de ce qui se trame entre les "négociateurs" quasiment autoproclamés sur le projet TAFTA ( le vrai nom TTIP). Cette opacité qui devient presque un mode de fonctionnement généralisé de l'europe ne peut que conduire à la méfiance.

 

Ce qui permet de considérer que les français lors du référendum,  sur Maastricht, savaient quelle Europe ils voulaient et que les politiciens, la droite en tête, ont trahi leurs aspirations légitimes à une Europe ouverte, sociale, solidaire.

 

Aux électeurs, aujourd'hui, de prendre le temps de lire les propositions des listes et de faire leur choix et surtout de ne pas laisser le champ libre à l'abstention qui serait le fossoyeur de notre avenir.

 

Au fait aujourd'hui 9 Mai c'est la journée de l'EUROPE. Prenons le temps de lui consacrer quelques minutes de réflexion.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 11:56

Pour information le magazine Marianne.fr propose : link

Peut-on passer à une autre République ?

Pour le PRG cela est possible et nécessaire. Mais alors quelle nouvelle République peut-on dessiner ?   Autre question comment ouvrir le débat sur la question ? 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 10:43

L'article ci-après, paru dans Slate.fr (link),  annonce dans son titre vouloir parler de l'Ukraine, d'Alstom et de l'Europe. Soit, mais il parle peut-être d'autre choses et plutôt insidieusement. A trop vouloir manier l'ellipse on crée de l'opacité.

 

L'Ukraine, Alstom:

regardez le désastre de la politique européenne de l'énergie

Vous ne voyez pas le rapport entre les deux? Et pourtant...

 

La politique énergétique européenne n'est pas responsable de tout ce qui brûle la tête de Vladimir Poutine, ni de tout ce qui entrave le développement du groupe français. Mais elle en a une grande part. Le tsar russe comme le repreneur probable d'Alstom, l'américain General Electric, profitent de l'incohérence et de la désunion.

 

Alstom est dépecé, mais, si le cours actuel se poursuit, le même sort menace tous les autres industriels de l'énergie en Europe, et la mort atteindra aussi quelques-uns des opérateurs géants comme GDF Suez, E.On, RWE ou EDF. L'Europe a perdu son autonomie dans l'industrie des télécoms, naguère un point fort. Il en sera de même demain dans l'énergie. Hypocrisies écologistes, idéologie consumériste, égoïsmes nationaux, tout concourt à accélérer la spirale du vide.

 

Nous sommes chez Père Ubu, comme le démontre implacablement Claude Mandil, ancien directeur de l'énergie en France et directeur de l’Agence internationale de l'énergie[1].

 

Prenez un jour normal en Europe, dimanche 1er janvier 2012, par exemple.

 

La consommation d'énergie est faible en ce jour de repos. Et il y a du vent qui fait tourner les éoliennes. Lundi matin, la vie des usines reprend et, manque de chance, le vent est complètement tombé. Il faut vite pousser les centrales à charbon et relancer des centrales au gaz, les plus souples. Mais, à midi, ça lui chante, le vent malicieux revient. On coupe les centrales au gaz, mais celles au charbon ne s'éteignent pas comme on ferme un robinet, elles prennent un peu de temps.

 

Conséquence, l'Europe produit ce jour-là trop d'électricité, le prix sur les marchés spot devient négatif. Les opérateurs enregistrent une journée de perte.

 

Que ne ferment-ils ces centrales au charbon, qui sont en plus hyperpolluantes?

 

Que nenni. Car les Etats-Unis, qui produisent des gaz de schiste à profusion, exportent en Europe leur charbon excédentaire à vil prix. Résultat: les opérateurs ferment plutôt les centrales au gaz, qui sont deux fois moins polluantes et nocives pour le climat, mais qui sont devenues trop chères.

 

Les Allemands, qui arrêtent leur nucléaire et poussent les énergies renouvelables, en ont fermé 28, dont de très modernes et très propres. Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, a déprécié de 15 milliards d'euros la valeur de ses centrales thermiques. Alstom ne verra pas de sitôt le marché européen refleurir.

 

Que ne débranche-t-on pas les éoliennes lors des surproductions?

 

Impossible; les gouvernements ont accordé à leurs propriétaires des garanties de reprise dans les réseaux. Comme le vent va et vient et que le soleil va jouer la nuit de l'autre côté de la Terre, les opérateurs doivent maintenir une double capacité, de renouvelables et de centrales classiques, désormais de plus en plus au charbon, comme on l'a dit. Le choix des renouvelables s'est transformé en plus de charbon: la volonté de dépolluer a conduit à son exact inverse.

 

Ce n'est pas fini. Car, pour inciter à investir dans les centrales renouvelables, les gouvernements ont accordé aussi à leurs fournisseurs des prix garantis d'achat. Jusqu'à 400 euros le mégawattheure, en France, coût financé par une taxe (CSPE) sur les factures des consommateurs.

 

Nous étions en 2007, lors du Grenelle de l'environnement, et on parlait, à l'époque, du climat et de la pénurie planétaire à venir d'hydrocarbures. Aujourd'hui, ces vues sont oubliées: le climat, personne n'en parle plus et le pétrole est revenu comme à profusion. A consommation constante, l'AIE estime à 178 ans les réserves de pétrole, à 233 ans celles de gaz et à trente siècles celles de charbon... Conséquence: le prix de l'électricité est tombé à 50 euros le mégawattheure. Les renouvelables causent la ruine. Certains pays comme l'Espagne reviennent sur les garanties données, les investisseurs dans les renouvelables sont alors eux-mêmes floués, des milliers d'emplois supprimés.

 

L'Europe, pleine de morale écologiste, voulait montrer l'exemple climatique. Elle a décidé du «3 fois 20» à l'horizon 2020: réduction de 20% des gaz à effet de serre, production de 20% par les renouvelables et réduction de 20% des consommations.

 

Le bilan est un terrible désastre, «un triple échec», relève Gérard Mestrallet: sur la compétitivité des opérateurs, la sécurité d'approvisionnement et le climat. Les émissions de CO2 par les opérateurs électriques réaugmentent. Les prix ont l'inédit et funeste paradoxe de baisser chez les producteurs et de monter chez les consommateurs à cause des taxes! Le tout aboutissant à un manque d'investissement, qui fragilise la production future et le transport.

 

Ajoutons que les Chinois ont capté l'essentiel de l'industrie des panneaux solaires: les emplois verts espérés sont asiatiques. Et que l'interdiction faite dans beaucoup de pays européens d'exploiter le gaz de schiste crée un gap de prix (trois fois inférieur outre-Atlantique) qui met en péril toute l'industrie pétrochimique européenne au profit de sa concurrente américaine.

 

«Ce constat affligeant n'est pas encore admis par les autorités politiques», note Claude Mandil. L'Ukraine et Alstom vont-ils leur ouvrir les yeux? Non pour renoncer à la transition énergétique, mais pour que l'Europe soit en avance dans le bon sens, un modèle et non ce qu'elle est devenue, un caricatural contre-modèle.

 

L'Allemagne, dans l'énergie, s'est fourvoyée, elle devrait en cette matière humblement l'admettre et accepter des politiques coopératives. La France doit se réjouir d'avoir dans les schistes de son sous-sol 50% de sa consommation de gaz pour trente ans. La transition européenne vers des renouvelables inefficaces et hors de prix doit ralentir et devenir moins idéologique.

 

Eric Le Boucher

Article également paru dans Les Echos

 

Réactions.

 

 

Parmi les "Commentaires" celui-ci met en perspective les propos de l'auteur de l'article et repositionne sans avoir l'air le débat idéologique rampant. Pour voir tous les commentaires : link retour au lien.

 

Un détail m'échappe...

Soumis par cedric46, le lundi 5 mai 2014 à 13h46

 

Je ne comprends pas ce que l’auteur démontre dans cet article :

On part d’un constat accablant : la politique énergétique européenne est en partie responsable des situations d’Alstom et de l’Ukraine. Bon, voyons un peu les justifications :

1- on a du mal à faire concorder production et consommation. OK, on enfonce une porte ouverte.
2- En France et en Allemagne, on préfère maintenir des centrales à charbon en fonctionnement, plutôt que des centrales au gaz (moins polluantes), pour des raisons économiques. OK, c’est noté…
3- Les énergies renouvelables sont intermittentes et subventionnées. OK, on ne le découvre pas aujourd’hui. On peut lire entre les lignes qu’elles ne représentent pas une solution d’avenir pour une production économiquement stable (les centrales nucléaires produisant la « base » ne sont pas intermittentes, mais tout aussi peu flexibles et inadaptées à nos courbes de consommation, donc provoquent le même genre de désagréments sur le marché Spot)
4- L’auteur remet en cause les conclusions et objectifs du Grenelle de l’Environnement sous prétexte que « le climat, personne n’en parle plus » (???!!!??? A part sur NRJ12, j’ai l’impression qu’on ne parle que de çà…) et que les ressources sont de nouveau disponibles à profusion (sous-entendu : allez, c’est reparti comme en 14 : forons ! puisons ! turbinons ! brûlons ! exploitons !). Soit, c’est un point de vue !
5- Puis vient mon passage préféré : l’auteur cite Gérard Mestrallet, qui trouve que le Grenelle est un « terrible désastre »… Certes ! Et il faudrait aussi interroger le maire de Neuilly Sur Seine pour savoir ce qu’il pense de la politique gouvernementale sur les logements sociaux… Ça serait intéressant pour savoir si c’est une réussite ou pas.
6- Ensuite, l’auteur parle sans transition et sans justification de taxes, du marché chinois, et de l’Allemagne. C’est très français, et ca passe tout seul.
7- Enfin, dernier « argument » avancé : on a du gaz de schiste ! Cool, on est sauvés !!! Position qui se respecte, mais qui me paraît malvenue en guise de conclusion.

Seul petit souci, avec tout çà je n’ai toujours pas compris pourquoi Alstom a souffert de la politique énergétique européenne, et encore moins ce qu’a à voir l’Ukraine là-dedans.

Pour rappel, ALSTOM est actif dans les centrales thermiques (notamment celles au charbon, décriées par l’auteur), des éoliennes (idem), et est également présent dans le solaire (idem) et l’hydro-électricité ainsi que, dans une moindre mesure, le nucléaire. ALSTOM est également actif dans le transport d’électricité (favorisé par le développement des EnR), le transport et les services. La grande majorité de son Chiffre d’Affaires est réalisé à l’étranger, donc dépend relativement peu de la politique française (et européenne).

Si l’auteur voulait parler de politique énergétique européenne, il aurait pu évoquer les interconnexions électriques qui se développement avec les pays limitrophes, ce qui stabilise le réseau, et évite le recours aux centrales d’appoint polluantes. Ou revenir en détail sur les conclusions du Grenelle de l’Environnement. Ou d’un éventuel manque de concertation et de politique commune comme il semble le penser…

Si l’auteur voulait parler de politique énergétique française, il aurait pu reprendre quelques uns des points ci-dessus, mais en les détaillant et en ne parlant que de çà (sans éviter habilement le nucléaire, seul sujet touchant de près ou de loin à l’énergie non abordé dans cet article)

Enfin, si l’auteur voulait parler de l’Ukraine et/ou d’Alstom, et bien il fallait en parler.

 

Eric Le Boucher est un des fondateurs de Slate.fr. Journaliste, chef de service, chroniqueur économique au journal Le Monde, il est depuis 2008 directeur de la rédaction d'Enjeux-Les Echos. Il est l'auteur d'«Economiquement incorrect» et (ndlr : "idéologue" ?).

 

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:28

La presse fait son travail. Si ! On peut faire le point sur les sujets qui intéressent notre futur, comme sur les sujets qui fâchent le TAFTA par exemple.

 

Sur le TAFTA le journal Le Monde a proposé une série d'articles que l'on pourra retrouver via ces liens (copier puis coller les liens inernet dans votre navigateur web) :

1 -   http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/tafta-est-il-negocie-dans-l-opacite_4400115_4355770.html

 

2 -   http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/le-traite-tafta-va-t-il-delocaliser-notre-justice-a-washington_4400693_4355770.html

 

3 -  http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/le-traite-tafta-va-t-il-nous-faire-manger-des-ogm-et-du-poulet-au-chlore_4400695_4355770.html

 

4 -  http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/il-pourrait-changer-la-face-de-l-europe-le-traite-transatlantique-decode_4399476_4355770.html

 

 

Et puis le journal Libération propose une synthèse  : Europe qui propose quoi ? sur les options des partis candidats aux élections.

 

LAURE EQUY ET DOMINIQUE ALBERTINI 7 MAI 2014 À 17:41 (MIS À JOUR : 7 MAI 

DÉCRYPTAGE  

Du protectionnisme aux gaz de schiste en passant par le rôle de la BCE, «Libération» a synthétisé les positions des six principales formations politiques françaises sur onze points du débat européen.

Le lien est ici : http://www.liberation.fr/politiques/2014/05/07/europeennes-qui-propose-quoi_1012288

 
Bonne lecture. PRG29
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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 16:54

Le pacte de responsabilités selon la doctrine du MEDEF.

 

Deux exemples.... très  exemplaires.

« Quand on crée de la richesse, on la distribue » : c'est par cette formule que le président du Medef, Pierre Gattaz, se justifie, alors que Le Canard enchaîné révèle mardi 6 mai qu'il a perçu, en tant que patron de Radiall, une rémunération en hausse de 29 % en 2013.

 

Pierre Gattaz, qui dirige l'entreprise de composants électroniques, a ainsi touché 420 000 euros de rémunération en 2013, dont 102 000 euros de part variable. Un paradoxe, souligne l'hebdomadaire satirique, alors que le même homme prône, en tant que représentant du patronat, l'appel à la modération salariale et à l'exemplarité. Sur la même période, les salaires de ses employés n'ont augmenté que de 3,3 %.

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En violation de ses principes, le mutualiste MACIF s’apprête à valider une augmentation de salaire, à 5 millions d’euros en 2013, pour Denis Kessler, PDG de Scor.

Pour ou contre une forte hausse de salaire à son PDG. C’est la question posée ce mardi matin, aux actionnaires du groupe Scor, société française de réassurance, réunis en assemblée générale, à Paris. L’enjeu ? Un chèque de plus de 5 millions d’euros pour son dirigeant, Denis Kessler. Une pilule difficile à avaler pour les petits porteurs, qui peuvent désormais donner leur avis, grâce au «Say on Pay». De quoi inquiéter le PDG ? Pas si sûr. Car la société, prudente, a placé ses pions et compte de sérieux soutiens, dont certains inattendus, comme le groupe mutualiste Macif.

 

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6 mai 2014 2 06 /05 /mai /2014 16:47

Mardi 6 mai 2014

JEAN-MICHEL BAYLET

Président du PRG

 

Priorités aux PME, maintien des départements, droits de vote des étrangers, les propositions du PRG pour la seconde phase du quinquennat du président de la République

 

A l’occasion du second anniversaire de son élection, à la Présidence de la République, François Hollande, a souhaité donner une impulsion nouvelle au mouvement de réforme entamé en 2012. Rappelant la situation très dégradés de notre pays lors de l’accession de la gauche aux responsabilités de notre pays du pays lors de l’accession de la gauche aux responsabilités, il a assumé l'indispensable redressement des comptes publics, engagé depuis 2012, et le nécessaire  allégement du coût du travail pour les entreprises

 

Pour le Parti Radical de Gauche, ces efforts sont indispensables. Toutefois, une attention plus particulière doit être portée aux PME car les allégements de charges annoncés concerneront indistinctement grandes, moyennes et petites entreprises. Or ce sont d’abord les PME qui créent de l’emploi. Par ailleurs, c’est en leur donnant la capacité de mieux affronter la mondialisation que nous lutterons durablement contre le déficit de notre balance commerciale. Nous réaffirmons donc notre proposition en faveur d’une plus forte progressivité de l’impôt sur les sociétés en fonction de leur taille et de leurs bénéfices mais également la réservation de 30% des commandes de l’Etat et des collectivités locales ces entreprises.

 

Le président de la République a évoqué la situation d’Alstom et a rappelé l’exigence de garanties pour l’emploi formulées par le Gouvernement, ce dont nous nous félicitons. Nous restons cependant inquiets de la vente de la branche énergie de ce champion national et rappelons que le PRG propose la création d’un pôle public de l’énergie pour reprendre la main sur la politique énergétique de la France et accompagner sa transition vers les énergies renouvelables.

 

Enfin, Jean-Michel Baylet, Président du Parti Radical de Gauche, réaffirme son opposition au projet de réforme territoriale et notamment la suppression des Conseils Départementaux. Echelon incontournable de la solidarité et apprécié des Français, leur suppression n’entrainerait pas d’économies substantielles et contribuerait à éloigner l’action publique des citoyens. En tout état de cause, la précipitation ne permettra pas une réforme efficace de notre administration territoriale.

 

Enfin, le Parti Radical de Gauche s’étant depuis longtemps positionné en faveur du droit de vote des étrangers non communautaires aux élections locales, nous saluons la volonté du Président de la République, réaffirmée ce matin, de mener à bien cette réforme - et ce malgré la nécessité de modifier la Constitution et donc de rassembler une majorité des trois cinquièmes au Parlement.

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 19:44

Le Ministère de Ségolène Royal met à disposition des citoyens une traduction du dernier rapport du GIEC ( ici : link ). Les scientifiques ne s'embarrassent plus de circonvolutions pathétiques et pour tout dire : il va falloir sérieusement gérer nos contradictions. Cela peut être une bonne chose. En effet, les modèles existants sont de moins en moins solvables et sûrs. Nous le pressentons tous. L'intérêt maintenant c'est de placer notre développement et notre croissance au service de l'innovation et du changement culturel afin de transformer nos modes de fonctionnements. Et là, il s'agit de préserver Notre Avenir et celui des générations futures. Nous avons quasiment l'outil juridique pour conduire une révolution à l'échelle de l'humanité. Les politiciens vont devoir se réveiller. On cherchait une voie de croissance elle est là ; l'ensemble des forces de la nation mais aussi de l'Europe doivent se mobiliser pour le changement d'ère. Cette voie n'est pas facile car elle implique de la volonté, de la ténacité, de l'imagination. Les politiques qui marqueront leur époques seront ceux qui saurant mobiliser les énergies pour conduire ce changement, les autres qu'ils aillent se rhabiller. 

Nous, les citoyens, nous devons nous aussi nous mobiliser, les temps ne seront pas toujours faciles.

Jean-Pierre Bernard

PRG29

 

"La fin du modèle consumériste"

Une «traduction de la traduction» en langage plus clair peut donc s’écrire ainsi: seules des politiques de restriction des émissions, drastiques et commençant dès aujourd’hui au niveau mondial, sont susceptibles d’éviter un changement climatique majeur dans la seconde moitié du siècle. Ces politiques comportent des changements économiques considérables, dans la production, la consommation, les modes de transports, etc. La partie sur les transports indique:  «Des plans urbains intégrés, des développements axés sur le transport, des formes urbaines plus compactes qui favorisent la marche et le vélo peuvent conduire à des transferts modaux, de même que, dans un plus long terme, le re-développement urbain et les investissements dans des nouvelles infrastructures comme les trains à grandes vitesses, peuvent réduire la demande de transport aérien de courte distance.» Il suffit de comparer cette phrase avec la lenteur avec laquelle se met en place le transport collectif en grande banlieue parisienne et la rapidité avec laquelle la Chine se met à la voiture individuelle pour saisir la contradiction.

Ces changements supposent des transformations culturelles d’ampleur puisqu’elles imposent la fin d’un modèle consumériste comme seul mode de développement ou de la spécialisation régionale sur le motif des «avantages compétitifs» au niveau mondial, et donc d’intenses échanges à grandes distances, et non seulement des changements technologiques.

Bref, et toujours en langage plus clair que le Giec : pour l’instant les scénarios qui permettent d’éviter un changement climatique majeur, supérieur à 2°C en température moyenne annuelle planétaire, ne sont pas plausibles car les gouvernements et souvent les citoyens ne souhaitent pas les mettre en œuvre.

Le rapport complet lui-même (2000 pages, écrit par 235 auteurs de 58 pays) et son résumé technique sont publiés en anglais ici sur le site web du Giec.

 

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 17:14

Le journal Libération titre "Un rêve d'Europe", peut-être le journal prend-t-il ses désirs pour des réalités ? Dans le même temps le magazine Marianne, lui, fait le constat, en se basant sur les différents sondages intervenus ces derniers temps, que plus d'un français sur deux n'est guère enthousiasmé par le rêve européen, aujourd'hui. Cependant si le sondage Viavoice-Libération pointe le large discrédit de l'UE dans la population il  laisse entrevoir une volonté de renforcer l'idée d'Europe. 

 

Plus prosaïquement, ne faut-il pas aussi s'interroger sur le nombre de listes qui seront proposées aux français ? Ainsi le journal Le monde dans sa dernière livraison  indique : " Pour les élections européennes, 193 listes sont en compétition en France, soit une moyenne de 24,12 listes par circonscription, contre une vingtaine en 2009, a indiqué lundi 5 mai le ministère de l'intérieur."  Est-ce une manière de se financer pour des petits partis voire même des partis éphémères ? Mais n'est-ce pas le moyen de pouvoir ouvrir si ce n'est un débat, au moins de porter des idées, des doctrines, vis à vis de l'Europe ?

 

Car, constatons que le débat est réduit au minimum. Mais si la presse a sa part de responsabilité dans cette état de fait, la faute majeure du désintérêt des français vis à vis de l'Europe est bien la trahison des politiques après les référendum du "Non" français et hollandais de 2005. Les citoyens français avaient largement débattus, la" toile" avait été l'endroit d'échanges intenses et finalement magnifiques car ils avaient vocation à préciser la future Europe Les partis politiques s'étaient mobilisés.

 

Le sondage évoqué plus haut en fait confirme que les français avaient, ont, une idée de l'Europe qu'ils veulent voir se mettre en place (le sondage Viavoice Libé ici : link ) . Mais les calculs sordides des politiciens, de la racaille financière et ultra-libérale, le manque de vision de la droite Sarkoziste et d'une partie de la gauche, l'absence de vertus  de la commission européenne à l'époque et plus tard ont liquidé le rêve européen. La commission actuelle, au fonctionnement opaque, en se plaçant aux ordres des lobbies a surtout accrû la méfiance et le ressentiment anti-Europe des citoyens.

 

Les radicaux de gauche malgré des talents sont inaudibles et pourtant... L'Europe est notre berceau et notre destin.

 

Erwann MARIE

PRG29  

                           L'article de Marianne ici: link

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et puis pour infos également : link

25 listes dans l'Ouest. 32 en Ile de France. Sans commentaire...

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 12:30

Les termes "écologie", "environnement", "agriculture bio", etc. sont des termes qui agacent et donc dès qu'ils apparaissent certains de nos contemporains tirent le rideau et vont regarder ailleurs... Je fais désormais le choix de ne plus employer ces termes. Désormais, à titre individuel, j'utiliserai le terme "Notre Avenir". 

 

Oui car il s'agit de Notre Avenir, de celui de notre futur, de celui des civilisations du monde dont on parle. Est-ce que Notre Avenir intéresse les financiers non, surtout pas, leur domaine générique c'est "La courbe des profitS", accessoirement celle de leur "parachute doré" qui va se ternir ? Notre Avenir suscite-t-il de l'intérêt pour les lobbies de la FNSEA et affidés, Ben non, ce qui les intéressent ce sont les "moissons de subventions" ? Notre Avenir trouvera-t-il un avenir à Bruxelles ? Non car entre des extrêmes droites qui ne veulent rien bouger mais se goinfrer, des droites dévotes des financiers et des lobbies, des gauches incertaines, des verts fragilisés, et des citoyens qui de plus en plus se détournent de leur avenir propre, tout ce petit monde va enterrer "Notre Avenir"...

 

Alors, le prochain scrutin des élections européennes verra-t-il le triomphe des pêcheurs à la ligne ? On peut  aider les abstentionnistes potentiels à réfléchir... Voir ici le dossier du journal Québécois Le Devoir : link 

et ce n'est qu'une partie du domaine de Notre Avenir...

 

Jean-Pierre Bernard

PRG29

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 07:51
S'interroger sur le rôle,
l'attitude des chaînes de télévision d'information
est essentiel, puisqu'elles détiennent un pouvoir important.
Cet article de Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, est utile. Il éclaire le jeu trouble de certaines chaînes d'infos.
Les télés françaises contre l’Europe ?

 

Ecran-de-test-de-television-sans-illustration-de-signaux-vectoriels_53-14440L’abstention et le populisme, d’extrême droite ou de gauche radicale, seront sans doute les grands vainqueurs des élections européennes du 25 mai. Et on peut déjà entendre les principales télévisions hexagonales, au cours d’une soirée électorale réunissant des invités purement français (garantis sans viande de cheval), pleurer sur la désaffection et le désintérêt des Français à l’égard de l’Europe. Larmes de crocodile. Comme celles  qui ont suivi l’irruption tonitruante de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle de 2002 sans que jamais, oh grand jamais, la télévision, et surtout le service public, ne se pose la moindre question sur sa part de responsabilité dans l’affaire, elle qui a matraqué pendant des semaines sur le thème d’une soi-disant insécurité grandissante et non, au hasard, sur la baisse historique du chômage, un angle tellement plus ennuyeux.

 

Dans les deux cas, le rôle délétère de la « télé » peut être épinglé. Et nul besoin d’attendre le lendemain du scrutin puisqu’on connaît déjà le dispositif mis en place par les grandes télévisions qui, comme d’habitude, vont traiter ces élections européennes comme un nouveau rendez-vous national. Faire un bilan avant la clôture des comptes, merci les télés !

Pourtant, pour la première fois dans l’histoire, l’enjeu des Européennes est non seulement identifiable, mais personnalisé, ce qui devrait faciliter le travail des télés. En effet, les cinq grands partis politiques européens (à l’exception de l’extrême droite et des souverainistes qui, par nature, sont allergiques à un candidat qui n’a pas leur nationalité) ont désigné une tête de liste qui a vocation à occuper le poste de chef de l’exécutif européen ! Simple à comprendre et surtout médiatiquement efficace ! Plus simple que d’expliquer les pouvoirs du Parlement européen qui en a beaucoup sans les avoir tous. Et coup de chance supplémentaire pour les médias audiovisuels français, tous, sauf le Grec Alexis Tsipras (gauche radicale), parlent français (et pour quatre d’entre eux allemand), ce qui facilite l’organisation de débats télévisés, soit à cinq, soit à deux ou trois, soit même des interviews (genre l’invité du journal de 20 heures, genre « Des paroles et des actes »).

Évitons les mauvais procès : je ne jetterais nullement la pierre aux chaines de ne pas avoir relayé le débat d’Euronews du 28 avril ou de refuser de diffuser celui prévu le 15 mai prochain, puisqu’ils sont en anglais. Un débat péniblement interprété à partir d’un mauvais anglais (aucun des impétrants n’est de langue maternelle anglaise), honnêtement, c’est pénible à suivre. Arrogance française ? Nullement : essayez de proposer un débat en français interprété en anglais à la BBC et on en reparlera.

En revanche, les télés pouvaient parfaitement monter leur propre débat/entretien. Or, pas manque de préparation ou désintérêt manifeste, elles ne le feront pas ou très peu. Les télés sont davantage mobilisées par la préparation du Mondial de Foot et du Festival de Cannes que pour ces élections européennes si difficiles à comprendre. « Mots croisés » d’Yves Calvi a bien contacté les deux principaux candidats, Schulz déjà cité, et le conservateur Jean-Claude Juncker pour un débat le 19 mai. Mais comme cette excellente émission de seconde partie de soirée s’y est prise très très tard (il y a deux jours…), l’agenda de ces hommes qui font une campagne continentale est déjà rempli… Seuls Guy Verhofstadt, pour les libéraux, et José Bové, tête de liste des Verts, seront présents. Jean-Claude Juncker a été rattrapé par les cheveux et fera un « quatre vérités » le 14 mai au (petit) matin. Martin Schulz pourrait aussi participer au même format. C’est peu, très peu.

Ah, j’oubliais : David Pujadas, le journaliste qui a cédé à Marine Le Pen en désinvitant l’Allemand Martin Schulz, candidat des socialistes au poste de président de la Commission, organise une soirée spéciale en prime time le 15 mai sur… l’euro. Bien vu : vous ne saviez pas qu’on votait le 25 mai pour ou contre l’euro ? Ça tombe bien, remarquez, c’est la thématique du Front National, celle de la sortie de l’euro, qui est ainsi mise en valeur, puisque c’est la seule thématique européenne qui sera ainsi traitée. Mais connaissant un peu la télé, personne n’a sans doute pensé à l’effet induit… Enfin, j’espère. 

Toutes les télévisions ne sont cependant pas à mettre dans le même sac : France 24, TV5, ARTE, LCP, Public Sénat et même LCI (débat prévu le 13 mai entre Juncker et Schulz), la filiale de TF1, font leur boulot, ainsi que la multinationale Euronews. Certes, pas à des heures de grande écoute (entre 17 h et 19H, en général), mais c’est déjà mieux que rien. Mais que pèsent-elles face aux mastodontes TF1, France 2 et même France 3 ?

Donc disons-le tout net : les télévisions participent du désintérêt à l’égard de l’Europe, elles l’alimentent même. Comment se passionner pour une campagne européenne d’où l’Europe est absente en dehors des vociférations europhobes si médiatiques, comment ne pas s’en servir comme défouloir puisque les enjeux réels sont cachés ? Et le fait que le service public parvienne à peine à faire mieux que TF1 pose sérieusement question. La redevance doit-elle servir à alimenter le FN (oooppps, sans faire exprès, hein) et à payer Ruquier ou à servir la démocratie ?

Est-ce mieux à l’étranger ? En tous les cas en Allemagne et en Autriche, sans conteste. Les grandes chaines privées et publiques (ZDF et ARD) ont organisé des débats (aller et retour) entre les deux candidats les plus sérieux, Martin Schulz et Jean-Claude Juncker. Et eux, ils s’y sont pris à l’avance : « dès le début du mois de mars, tout était bouclé », note-t-on dans l’entourage des candidats. Il est vrai que la date du 25 mai est une sacrée surprise…

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