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  • : Bienvenue sur les archives des Radicaux de Gauche en Finistère.
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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 13:35

Si l'on en croit les sondages, le risque d'une abstention importante lors des prochaines élections n'est pas à écarter.  Quel candidat pourrait en profiter ? Peut-être bien personne et sûrement pas la Nation.

 

Toutefois, cette intention de se réfugier dans l'abstention a une source, celle d'une déception de voir une campagne électorale s'abîmer dans le "grand rien". Mais il faut être lucide. Qui, aujourd'hui, dévalorise le principe du débat démocratique, de la discussion sur les idées. Je n'ai aucune hésitation à nommer le premier responsable de cet état de fait. C'est bien Nicolas Sarkozy, qui, pour camoufler le calamiteux bilan de son quinquennat, s'est lancé à corps perdu, avec ses affidés, dans le pourrissement de la campagne. 

 

Outrances, injures, rumeurs malignes, distorsion des faits, calomnies, mensonges, complots peut-être bien, tout est bon pour la clique Sarkozyste. Mais au bout du compte pour quelles idées ? Mettons-nous, un instant, à la place des pro-Sarkozy. Ils vont également voter pour des idées, un projet ? On ne confie pas les clés d'un pays sans avoir une idée du contrat qui doit lier le peuple - du moins une partie dans ce cas - avec son leader.  Aujourd'hui, celui-ci dit une chose, demain, il proclamera son contraire ou bien oubliera ce qu'il a déclaré, voire promis. Qui sont alors ces électeurs ? Ce serait donc des conservateurs, bien assis sur leurs privilèges et voulant conforter plus encore leur situation ? Pari dangereux pour l'avenir du pays, vu les résultats de nos oligarques incompétents.

Comme peut-il y avoir "un contrat de confiance" ?

 

Par ailleurs et malheureusement, on peut le constater sans difficulté, une grande partie des médias (en particulier l'audiovisuel) sont aux ordres,  tout est conditionné pour noyer le poisson, même France-Inter s'y met. Pas de débat sur le bilan, pas de débat sur l'avenir, simplement des petites phrases fleurant bon l'idéologie de la haine des immigrés, des chômeurs, des fonctionnaires, des juges, des salariés de l'action sociales, de ceux du secteurs de la santé, bref des commentaires "bien" orientés... Alors une partie de l'électorat peut vouloir se réfugier dans l'abstention, renoncer, car on ne lui aura pas toujours permis d'avoir une présentation des propositions, des options possibles. C'est le risque du repli sur soi. Mais jusqu'à quand ?

 

Car tout est possible pour le peuple. Le peuple à la pouvoir de choisir, d'orienter son avenir, de chasser les privilégiés outrecuidants. Les politiques sont au service du Peuple et de la Nation. Pas l'inverse. Il faut s'en convaincre. L'abstention c'est le risque de se retrouver conduit - par la force des choses et laxisme - au bord de l'abîme. Ce ne peut-être le destin de notre pays.

 

Radicalement vôtre.

 

Erwan MARIE

PRG29

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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 16:19

Sur le lien que vous trouverez ci-après (il s'agit du blog de la rédactrice du journal Notre temps) : http://genevievejurgensen.blog50.com/archive/2012/01/31/une-jeune-fille-magnifique1.html  

 

Une jeune fille, Alma, prononce un discours étonnant sur la vieillesse, d'une grande force, vibrante. Il y a de l'émotion, toutefois ce qui m'a le plus interpellé ce sont les nombreux commentaires qui suivent ce plaidoyer. 

 

Ceux-ci doivent nous inviter à la réflexion pour les actions politiques à venir. Enfin cette "intervention", nous conduit à dire que la société française a besoin d'être reconstruite. Et de constater que les trois piliers de la République, Liberté, Egalité, Fraternité, sont bien les socles de notre avenir commun. On ne peut donc pas tolérer que la République soit déconstruite.

 

Erwan MARIE

PRG29

 

La dépendance des personnes âgées : une projection en 2040

Michel Duée, Cyril Rebillard* 

www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/donsoc06zp.pdf · Fichier PDF
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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 20:36

Par JeanMichelBaylet (Express Yourself), publié le 01/03/2012 à 18:32, mis à jour à 19:02

 

Depuis le début de la campagne, les dérapages des uns et des autres n'honorent pas la politique. Les candidats ne doivent pas transformer la campagne en spectacle de music-hall, défend le président du parti radical Jean-Michel Baylet

Pour les humoristes, qu'ils soient imitateurs ou dessinateurs, le trait est d'autant plus juste qu'il est plus caricatural. Il semble que certains responsables politiques aient décidé de suivre cet exemple, d'imiter les imitateurs. 

Ainsi Monsieur Guéant, que l'on disait occupé à ratisser les suffrages de l'extrême-droite, a-t-il estimé que le Front National n'était pas un parti républicain, ce qui est assez étonnant lorsque la critique vient du ministre de l'Intérieur, dont la fonction est précisément de veiller à l'ordre républicain et donc d'interdire ce qui lui est contraire. Il est allé un peu plus loin en précisant que le Front National était "nationaliste et socialiste". Livrée sur une radio de la communauté juive, cette évaluation était évidemment transparente. Et grossièrement fausse. Quelque mal qu'on puisse légitimement penser de Madame Le Pen et de ses soutiens, on ne rend service qu'à eux en les assimilant au nazisme. Pour le coup, c'est le F-Haine qui tire tout le débat politique vers le bas, à son seul profit. 

Jean-Michel Baylet

Jean-Michel Baylet

Parti radical

Jean-Michel Baylet a été candidat à la primaire citoyenne pour le parti radical. Il copréside désormais le conseil politique de François Hollande. 

Ces excès justifient-ils que Najat Vallaud-Belkacem, qui nous avait habitués à plus de nuances et de sourires mais qui est surtout porte-parole de François Hollande dont ce n'est guère le style, s'en vienne présenter Nicolas Sarkozy comme une sorte d'hybride de Silvio Berlusconi et de Vladimir Poutine? Je crois, pour ma part, qu'il y a suffisamment de reproches fondés à formuler sur le bilan du président sortant et sur le projet du candidat pour ne pas se laisser aller à de tels débordements. 

Plus généralement, le début de campagne est marqué parde nombreux dérapages qui n'honorent pas la politique, à l'heure même ou l'on regrette que nos concitoyens s'en éloignent. Traiter François Hollande de "menteur" ne desservira que ceux qui profèrent ou reprennent ce qui, pour le coup, est un gros mensonge. Ironiser sur l'accent d'Eva Joly, voire sur son physique, n'est sans doute pas un bon moyen de s'opposer à ses idées si on les juge inopportunes. Et tout va ainsi. Jean-Luc Mélenchon, qui devrait bien se méfier de ses excès de gouaille, considèreMadame Le Pen comme une "semi-démente" et voilà que le père Le Pen vole à la rescousse de sa fille et menace Mélenchon de lui "ôter son caleçon"... Dans quel monde vivons-nous? Même Monsieur Guaino, habituellement placide, en tout cas très maîtrisé, s'emporte jusqu'à la déraison contre un interlocuteur ayant simplement suggéré que le trop fameux débat sur l'identité nationale n'avait été ni une bonne idée ni une grande réussite. 

"Une sixième république équilibrée"

Les radicaux en appellent à tous les protagonistes de l'élection présidentielle -mais en premier lieu à leurs partenaires, car la gauche doit se montrer plus exigeante à cet égard- pour qu'ils maintiennent le débat public à un niveau qui corresponde à l'attente des Français. Ceux-ci connaissent, au quotidien, les difficultés du chômage, du pouvoir d'achat en berne, du coût du logement, de l'affaiblissement des services publics; ils nourrissent des craintes pour l'avenir, pour l'éducation de leurs enfants, pour leur santé et leurs retraites, pour l'avenir de l'Europe et de notre monnaie, pour les conséquences d'une mondialisation sans principes. Ils espèrent beaucoup des prochaines échéances électorales. Il est certain, dans tous les cas, qu'ils ne la voient pas comme un spectacle de music-hall, encore moins comme un match de catch. Les dirigeants politiques ont pour mission de proposer un avenir plus rassurant, pas de faire rire par leurs bons mots -ou de faire rire à leurs dépens par les mauvais. 

Les Français ne voient pas l'élection comme un match de catch 

Nous savons certes que cette dérive spectaculaire des échanges politiques résulte, en bonne partie, du mécanisme même de l'élection présidentielle. En s'y opposant dès la réforme de 1962, les radicaux avaient deviné que cette procédure, qui porte à la simplification (tout comme un western est tendu vers la scène finale du duel dans la rue du village), ne manquerait pas de produire des abus si elle se combinait à la puissance, alors naissante, des grands médias audiovisuels. Ce pronostic s'est vérifié. Des institutions intrinsèquement mauvaises produisent nécessairement des effets pervers. C'est pourquoi le Parti Radical de Gauche souhaite l'avènement d'une sixième République rééquilibrée. 

Mais il nous faudra d'abord mener à son terme cette campagne présidentielle qui est, pour la forme, assez mal engagée. Heureusement, les excès des uns et des autres ne changeront rien au phénomène de fond qui se manifeste déjà de façon inexorable: les Français attendent le changement. Veillons, par un juste choix des mots et une confrontation honnête des projets, à ne pas décevoir cette espérance. Les clameurs de foire sont l'exact contraire de la fête démocratique. Sachons garder tenue et retenue pour faire honneur à la République. 

Jean-Michel BAYLET 

Président du Parti Radical de Gauche 

 

Publié sur le site de L'Express.fr

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 21:58

François Hollande tiendra un grand rassemblement à Rennes.

Quand ?

Mardi 20 février à partir de 18h30 

Où ?

Au Parc des expositions de RENNES 
La Haie Gautrais 
35172 BRUZ cedex

 

 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 15:47

Les propositions de réformes de Sarkozy sur l'éducation sont à la fois dangereuses pour la structure de la Nation et en même temps des réformes superficielles dont l'objectif principal est de pallier au manque de personnel, qu'il a voulu et mis en place, dans un système éducatif basé sur des valeurs purement capitalistes :" travailler plus pour gagner plus".

Le malaise au sein de la profession est très profond : pression de la hiérarchie, conditions de travail dégradées par des effectifs importants dans les classes, des réformes dans le programme et dans le fonctionnement difficiles à appliquer et qui ne permettent pas d'assurer une qualité de l'enseignement.

Oui, des réformes de fond sont donc indispensables pour redonner un sens et une motivation au corps enseignant malmené sous le gouvernement Sarkosyste. Celui-ci n'a cessé de s'employer à dévaloriser ce métier au point où le recrutement des professeurs devient problématique. D'où la solution "panique" de Sarkozy , car les problèmes se révèlent au grand jour, d'allonger le temps de travail effectif dans les établissements pour faire face au manque de professeurs. Ce n'est pas l'élève, futur citoyen, qui est au coeur de la réforme, mais l'économie du budget éducatif.

Aujourd'hui l'école de la République, avec ses valeurs de liberté, égalité, fraternité, est en train de disparaître au profit de valeurs purement marchandes!!!! Ce n'est pas tolérable, car cela fragilise la République.

En espérant que le Parti Socialiste et le Parti Radical de Gauche, toute la gauche et les écologistes  réalisent une véritable  réforme de fond...l'éducation nationale en a vraiment besoin. Le Pays en a besoin.

 

Coraline SAILIGNIAC

pour le PRG29

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:24

1915: génocide arménien

 

Jean-Michel Baylet, président du Parti Radical de Gauche, salue la décision du Conseil constitutionnel de censurer la loi punissant la contestation du génocide arménien en 1915.

 

Il constate avec satisfaction que la haute juridiction a réaffirmé que l'exercice de la liberté d'expression ne peut pas être réprimé. Cette sage décision rappelle au législateur que ce n'est pas à lui d'écrire l'Histoire. C'est une victoire pour la démocratie.

 

Le sénateur du Tarn-et-Garonne appelle le gouvernement à renoncer à légiférer sur ce sujet car il ne faut pas que la volonté de commémorer, célébrer et transmettre la mémoire se transforme et se confonde en besoin d'interdire, sanctionner et surtout de clore la confrontation historique.  La loi ne peut pas dire la " vérité historique ", ajoute-t-il.

 

 

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Contact Presse :

Pascal-Eric LALMY

PRG

lalmy_pascal@yahoo.fr 

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29 février 2012 3 29 /02 /février /2012 08:21

 

Jean-Michel Baylet, président du PRG, l'Ecole de la République doit  redevenir une priorité nationale

Les propositions de Nicolas Sarkozy pour l’Ecole n’apportent aucune réponse aux défis qu'elle doit relever. Les grandes déclarations sur les valeurs visent seulement à masquer une vision purement utilitariste et comptable de l’Ecole.

Les Républicains que sont les Radicaux, défenseurs historiques d’une Ecole publique laïque et gratuite, ne peuvent pas accepter un projet qui vise, en réalité, une privatisation rampante du système éducatif après lui avoir porté des coups très durs pendant cinq ans.


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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 10:28

LIBRE PENSéE 29  -  Cercle Jean-Marie DéGUIGNET
30, rue Edouard Corbière 29200 BREST         librepensee29@wanadoo.fr

 

Conférence - Débat

 

Ferdinand BUISSON et la fondation de l’école laïque

 F-BUISSON.jpg

    Fondateur du premier orphelinat mixte et laïque, maître d’œuvre de l’école laïque, principal rédacteur de la loi de 1905, Ferdinand Buisson présida de nombreuses associations (Ligue des Droits de l’Homme, Ligue de l’Enseignement), participa à la création du premier parti politique républicain (le Parti Républicain, Radical et Radical-Socialiste) et fonda l’Association nationale des Libres-Penseurs de France.

 

Philosophe, éditeur actuel de Ferdinand Buisson et membre de la Libre-Pensée, Pierre-Yves Ruff retracera l’épopée de l’école laïque, qui se confond avec celle de la République.

 

Vendredi  30  mars  2012 à 20 heures
Salle des syndicats Rue de l’Harteloire BREST

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 18:04

Puisque certains candidats sont dans l'injure et l'intox laissons les à leurs démons. Parlons programme ! Après tout, nous élirons dans moins de deux mois le président de la République et nous devons choisir notre destin et celui de la nation. Pas mince comme décision.

Notre pays est en crise, à l'intérieur et il est aussi  imbriqué dans une crise européenne d'abord, mondiale ensuite. De plus, il est patent que la conjoncture économique et financière est défavorable. La législature présidentielle, qui prend fin, a largement contribué à cette situation, même si les responsables veulent occulter leurs actions et même si la crise mondiale en a une part. Le contexte n'est donc pas riant, c'est le moins que l'on puisse dire. Pourtant, nous, les citoyens nous devons retrousser nos manches, comme l'on fait dans le passé, nos pères.

Le programme du candidat du PRG et de ses alliés socialistes - François Hollande - entend placer ses actions sous le signe de la justice, de la formation, de l'emploi des jeunes.

- Justice des décisions politiques garantissant un partage, des efforts, raisonnable entre tous les français ; certes les cadeaux fiscaux seront réduits et nombres de procédés scandaleux devront être erradiqués comme les parachutes dorés, retraites chapeaux éhontées, niches fiscales, etc. Il ne faut pas se leurrer ce ne sera pas le grand soir de la révolution de la finance, les traders continueront d'exister. Après tout pourquoi pas, mais il faudra que rapidement de nouvelles règles soient établies pour cadrer ces activités. Cependant, un signal doit être envoyé au Monde libéral. Si nous - français par notre choix politique ne l'envoyons pas ce signal ; croyez vous que d'autres le feront ? Pas sûr !

- La formation, une grande réforme du système éducatif  entreprendra  de reconstruire le système éducatif qui a été "déglingué", volontairement par la droite. Le primaire, le secondaire et l'université, ces trois domaines devront être restaurés, en concertation. L'enjeu ce n'est pas les 60.000 postes, non cela va au-delà, l'enjeu c'est la préparation de l'avenir des jeunes, c'est la possibilité d'ouvrir les portes de la recherche, d'un savoir-faire d'excellence à la jeunesse, pour que le pays puisse se développer et puisse imaginer de nouveaux débouchés, inventer des solutions industrielles nouvelles, inventer des développements intelligents préservant l'environnement, imaginer de nouveaux fonctionnements. Qui se souvient que Michel Crépeau Radical de Gauche et maire de La Rochelle inventa le "vélib" bien avant l'heure et regardons aujourd'hui le concept se répand. On le voit bien- on passe de la formation à l'emploi.

- L'emploi, près de cinq millions (4.867 500 en janvier 2012 )  de chômeurs, dire que c'est insupportable, n'est pas assez. Parmi eux combien de jeunes ? Combien de jeunes des milieux défavorisés ? Combien de jeunes femmes ? Combien de séniors piégés par la réforme des retraites décidées unilatéralement par la droite pour préserver ses "acquis", ses dividendes. L'absence d'emploi génère les problèmes en cascade, l'insécurité, entre autres choses, le décrochage de la société, l'insécurité médicale. Ainsi combien de jeunes ne se font plus soignés. Certains parlent de l'allongement de la durée de la vie - oui pour "certains" - surement pas pour ceux qui sont rejetés de la société. Alors l'emploi oui, pour refaire vivre ensemble les citoyens.

 

Bien sur d'autres sujets, d'autres thèmes sont à aborder, l'immigration et l'émigration - pourquoi pas, les banlieues, le logement, la nouvelle agriculture, les énergies nouvelles, l'environnement, la justice, les services publics, etc. D'un certain côté, c'est une refondation de notre pays et de l'Europe qui doit être notre objectif commun en tant que citoyens.

 

Jean-Pierre Bernard

PRG29

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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 08:12

"Changer de destin",

le nouveau livre de François Hollande

 

F-Hollande-Livre.jpg

 

 

Un livre pour présenter l'homme qu'il est et le président qu'il veut être. François Hollande vient de publier "Changer de destin", disponible en librairie depuis le 23 février. Il le présente ainsi :  

« Pour que les Français me fassent confiance, ils doivent davantage me connaître. Ainsi, je veux leur parler franchement de mon parcours, de notre avenir et, surtout de mon projet pour la France. »

Dans cet ouvrage, le candidat évoque sa vocation politique, ses valeurs, son choix de se porter candidat, ses attentes pour les Français et la France. Et "surtout une volonté : celle de faire de la France un exemple parmi les nations". Voici quelques extraits.

Mon père, ma mère
"J'ai très tôt choisi de m'engager pour mon pays, peut-être à cause de mes parents qui ont sans le vouloir, déterminé cette vocation. Mon père parce que ses idées, à l'opposé des mienne, m'obligèrent à construire ma pensée, à affuter mes arguments. Partisan de l'Algérie française, il professait ses convictions qui heurtaient celles qui naissaient dans mon esprit. Sans doute est-ce une éducation que d'aller contre celui qu'on aime. Mais au fond, je l'en remercie car cette confrontaton a aussi forgé mon caractère. Ma mère a rendu cette épreuve plus douce. (...) Elle a fait plus que m'élever, elle m'a donné confiance. Elle m'a soutenu à chaque moment et je lisais dans son regard la fierté qu'elle éprouvait. (...) Elle ne connaîtra pas la suite de cette histoire qui lui doit tant: elle est partie au moment où je prenais ma décision."

Changer le destin de la France, n'est ce pas un but inaccessible?
« Je suis candidat pour changer le destin de la France. En écrivant ces lignes, je pèse la lourde responsabilité qui est la mienne. Changer le destin de la France ? N’est-ce pas un but inaccessible ? N’est-ce pas une ambition présomptueuse quand tant de contraintes pèsent sur la nation ? N’est-ce pas hors de portée quand tant de mes concitoyens doutent de la politique ? Eh bien non ! La France se trouve à un moment décisif de son histoire. Dix ans de pouvoir conservateur l’ont conduite là où elle est, c’est-à-dire au bord d’une rupture avec elle-même. Elle doit changer de voie. Entre la fuite en avant dans les excès et le redressement dans la justice, elle doit choisir » (p.7-8)

La France est à la traine
« Cette politique aurait pu avoir une excuse si elle avait fonctionné. Or si l’on a dit : « Travaillez plus ! », on n’a rien produit…de plus. La croissance française depuis 5 ans est l’une des plus médiocres en Europe. Le déficit extérieur atteint des niveaux records. Le pouvoir d’achat stagne pour toutes les catégories. Le chômage a atteint son niveau le plus élevé depuis douze ans. La France est à la traîne. » (p.43)

La sécurité... une inégalité de plus
«Les classes aisées, même si la police fait défaut, proviennent tant bien que mal à se protéger par la technologie, par leur retrait dans des quartiers bien surveillés et par le recours de plus fréquent aux officines de sécurité privées. J'ai été effaré d'apprendre il y a quelques années que ces entreprises officieuses employées plus de salariés qu'il n'y a de vrai policiers en France. Voilà une démission de la République, voilà une inégalité de plus." (p.112)

 

Je remplacerai la loi Hadopi
«Je remplacerai la loi Hadopi, qui n'apporte rien aux créateurs et tend surtout à les opposer à leur public, par une lois qui signera l'acte 2 de l'exception culturelle française, élaborée en lien étroit avec tous les professionnels du monde de la culture. Ma proposition repose sur deux idées: développer l'offre culturelle légale sur Internet en simplifiant la gestion des droits et imposer à tous les acteurs de l'économie numérique une contribution au financement de la création artistique. (...)

Le sursaut est civique, d'où l'enjeu de l'école
« Ce qui nous menace, c’est moins une nouvelle révolte des banlieues, comme en 2005, que l’éclatement, la fragmentation, l’enfermement dans des espaces délimités. Bref un conflit de territoires, une géographie de la stratification sociale et ethnique. Aucun citoyen ne doit s’en accommoder. Car cette dérive est mortifère pour la nation. Le sursaut n’est pas qu’économique. Il est civique, d’où l’enjeu de l’école, l’insertion, de l’accompagnement vers l’emploi. » (p.78-79)

L'Europe ne se fera pas sans les Européens
« Voudra-t-on poursuivre dans la voie d’une Europe de marché sans autre garde-fou que les disciplines budgétaires ? Ou bien le bon sens et le respect de l’esprit démocratique finiront-ils par l’emporter ? L’Europe, ses responsables doivent s’en convaincre, ne se fera pas sans les Européens. » (p.101)

Le président ne doit pas être au four et au moulin.
« Le président ne doit pas être au four et au moulin. Il ne doit pas interférer dans le détail du travail des ministères. Il n’a que faire des jacassements de la rumeur. Mon rôle ne consistera pas à squatter ou à phagocyter par les moyens les plus incongrus, par les annonces les plus factices, les journaux télévisés en remuant l’air volatil de la communication. Ma mission consistera, si les Français en décident, à définir les grands objectifs et à m’y tenir. A dire à la nation la vérité sur sa situation. A mobiliser les énergies du pays pour affronter les défis. » (p.108-109)

« S’il est une mission décisive, s’il est une tâche présidentielle, s’il est un sens à l’action collective, c’est de rendre un avenir à cette génération qui en est tellement privée. Et s’il est une ambition sur laquelle je souhaite être jugé, à la fin de mon quinquennat, ce sera celle-là. Changer le destin donné aux enfants. Changer leur vie. » (p. 162)

 

>> Retrouvez d'autres passages sur le site du NouvelObs

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