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5 novembre 2013 2 05 /11 /novembre /2013 17:08

source AFP

Commission d'enquête parlementaire 

Le gouvernement entend renégocier le contrat controversé signé par son prédécesseur avec la société Écomouv', alors qu'une quinzaine de bornes ou portiques de collecte de l'écotaxe ont été détruits en France depuis le début de la contestation. Selon un bilan sollicité auprès du ministère des Transports, 11 bornes et quatre portiques de collecte de l'écotaxe ont été détruits sur l'ensemble du territoire depuis le début de la contestation. Les portiques sabotés l'ont tous été en Bretagne, berceau du mouvement. La localisation des bornes n'a pu être obtenue, hors la destruction de deux d'entre elles dans les Landes et dans le Nord.

 

Plus d'information icilink

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 15:10

Tout se sait, y compris les turpitudes des uns et des autres. Voici un petit bijou d'article paru dans Politis. L'ineffable député UMP des Côtes d'Armor n'est pas à un reniement près, loin s'en faut comme le montre cet article  de Michel Soudais.

 

Marc Le Fur, bonnet rouge de la mauvaise foi

 

samedi 2 novembre 2013, par Michel Soudais - http://www.politis.fr

À Quimper, parmi les manifestants, le député UMP des Côtes-d’Armor cherche à faire oublier qu’il a voté l’écotaxe en 2008 et en 2009.

Impossible d’allumer la télé sans le voir. Marc Le Fur, un des derniers députés UMP de Bretagne, était ce samedi sur toutes les antennes, un bonnet rouge sur la tête. À Quimper avec les manifestants, « le député du cochon », soutien inconditionnel du lobby agroalimentaire anti-écolo (voir ici ou là encore), avait appelé à la manifestation. Lors de ces directs, l’élu des Côtes-d’Armor, se posant parfois en porte-parole de « la Bretagne qui a fait confiance à Hollande il y a dix-huit mois » [1], a demandé à plusieurs reprises la fin de l’écotaxe, dont il remet en cause le principe même. Joli retournement de veste d’un champion du double discours.

Car Marc Le Fur a bien voté l’écotaxe, contrairement à ce qu’il prétend sur Twittersur son blog, et déjà mardi dernier dans un entretien au Monde. Explications.

L’écotaxe, telle que le gouvernement s’apprêtait à la mettre en œuvre avant que Jean-Marc Ayrault n’annonce sa « suspension », a été créée par la loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, notamment ses articles 10 et 11. Dans le projet de loi initial, ces deux articles portaient les numéros 9 et 10. L’article 9 a été examiné en première lecture à l’Assemblée nationale le mardi 14 octobre 2008. Lors de cette séance, Marc Le Fur n’a pas pris la parole.

La séance suivante (1ère séance du mercredi 15 octobre 2008) a poursuivi l’examen de l’article 9 et commencé celui de l’article 10. Le président de séance était alors Marc Le Fur, qui n’a donc pas pris part aux débats, comme c’est la règle. Ses réserves ont néanmoins été évoquées par Pierre Méhaignerie, qui les partageait. Sans plus.

Lors de la séance suivante, Marc Le Fur a trouvé à son goût un amendement du gouvernement à l’article 10 et abandonné les siens.

Il a ensuite voté l’ensemble du projet de loi, comme tous les députés UMP, le 21 octobre 2008. Vote renouveléà l’issue de la deuxième lecture du projet de loi, le 17 juin 2009 [2].

La loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, promulguée le 3 août 2009 sous le n° 2009-967, comprend bien la création de l’écotaxe dans son principe. Principe que Marc Le Fur conteste maintenant, après l’avoir voté.

Marc Le Fur, après avoir été épinglé mardi 29 octobre par Jean-marc Ayrault sur ce comportement étrange pour un élu qui consiste à s’opposer à une loi qu’il a votée, a réaffirmé sur son blog avoir voté contre l’écotaxe en 2008. Pour preuve, il fait état d’un amendement qu’il avait défendu le 6 novembre 2008, lors de l’examen du projet de loi de finances de 2009 pour contrer la mise en œuvre concrète de l’écotaxe.

Ainsi donc, seize jours après avoir voté en première lecture le projet de loi qui créait l’écotaxe dans son principe, Marc Le Fur votait contre l’application de ce principe, qu’il allait approuver de nouveau le 17 juin 2009 en seconde lecture. Sa cohérence : la godille.

[1] Lui avait appelé à voter pour Nicolas Sarkozy.

[2] L’ensemble du dossier législatif relatif à la mise en œuvre du Grenelle est consultable sur le site de l’Assemblée.

Plus d'informations ici :  link

 

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Dans le Parisien, un article qui semble montrer le renforcement des doutes sur le

contrat avec  Ecomouv' . Contrat léonin qui interpelle de plus en plus de politiques. La

Justice va-t-elle rentrer dans le bal ?

 

Ecotaxe : le contrat entre l'Etat et Ecomouv' sous le feu des critiques
Alors que l'application de l'Ecotaxe a été suspendue par le Premier ministre, le contrat public-privé signé en 2011 par , Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie) et (Budget) avec la société Ecomouv' qui devait percevoir cette taxe sur les poids lourds, soulève de plus en plus de critiques chez les politiques
Lire la suite ici : link

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 15:24

Cette Bretagne, là. 

 

"En ces temps de disettes économiques mais avant tout et surtout écologiques entendre parler de gabelles, de jacqueries et de bonnets rouges, autant de références historiques totalement anachroniques et la moutarde au nez, me pique : de la fierté d’être solidaire de cette Bretagne là, j’ai des doutes plus que basiques.


 
Cette Bretagne là, elle se trompe depuis un peu plus que des lustres de luttes en ne cessant de soutenir ‘les plus royalistes que le roi’ et maintenant ‘les plus capitalistes que le capital’, bref ici les patrons d’un secteur qu’il n’est écologiquement plus possible de soutenir : les transporteurs de ces putains de camions que l’Etat français n’a cessé d’aider en faisant de la France, un des pays d’Europe au système autoroutier le plus développé, un des pays d’Europe au parc automobile le plus pollueurs, un des pays d’Europe où le ferroutage reste le moins développé.


 
Cette Bretagne là, elle se trompe depuis maintenant trop de lustres de luttes en se désolidarisant d’une taxe, certes certainement mal pensée dans sa mise en forme mais pas dans sa mise en application écologique, en se mettant systématiquement au service des pollueurs qu’ils appartiennent à la caste des transporteurs mais aussi à celle des adhérents de la toute puissante FNSEA, celle-là même qui ne rougit pas de la couleur de ses bonnets qu’elle porte fièrement lorsqu’elle reçoit les subventions de l’Europe alors qu’elle refuse de payer un impôt écologiquement juste.


 
Cette Bretagne là, elle se trompe depuis maintenant un peu trop de lustres de luttes en abusant d’une agriculture qu’elle a majoritairement choisi intensive et agressive alors qu’ailleurs en France et au-delà de nos frontières on sait la penser équitable et plus respectueuse de l’environnement.


 
Cette Bretagne là, elle se trompe depuis …vachement de lustres de luttes en se repliant sur un sursaut identitaire séculaire et réactionnaire qui s’arc que boute sur des images d’Epinal qui ne datent pas d’hier mais qu’il faudrait déchirer au profit de celles de demain, numériques, celles des énergies renouvelables qu’elle devrait soutenir depuis pas mal de lustres, de luttes, maintenant.


 
Bref cette Bretagne là est écocide et si vous ne souhaitez pas la soutenir à Quimper et bien choisissez plutôt le camp de la Bretagne solidaire à Carhaix.


  

Un "coup de vent" d'Albine et d'un brestois pas bretons aujourd'hui.

En savoir plus ici http://www.endecocide.eu/?lang=fr

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2 novembre 2013 6 02 /11 /novembre /2013 08:07

Sur Médiapart.fr, La journaliste Martine Orange annonce un scandale d'Etat, en l'occurence celui-ci pourrait concerner les ministres de l'ancienne majorité de Sarkozy-Fillon, en particulier Kosciusko-Morizet. A-t-on encore besoin de scandales en France ? Non, car ils font désespérer les citoyens de la politique mais, ils existent et autant les dénoncer, châtier les responsables. Ce qui pourra faire réfléchir les tenants des magouilles juteuses.

Enfin, on peut rêver.

PRG29

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Ecotaxe : le contrat insensé.

PAR MARTINE ORANGE

Un contrat léonin souscrit au détriment des intérêts de l’État, des soupçons de favoritisme et de corruption, la menace de 800 millions d'euros à verser en cas d'annulation, une taxe qui ne répond pas aux objectifs de fiscalité écologique... La mise en place de l’écotaxe en France, imaginée et portée par la précédente majorité, tourne au scandale d’État. 

L'article de Médiapart  (payant)  ici : link

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Sur Slate.fr, une approche économico-financière supplémentaire, à considérer, sur les réactions associées à l'ecotaxe.

 

Fiscalité : l'incroyable série noire de François Hollande.

 

Des plus-values à l'écotaxe, des 75% à l'EBE, le pouvoir accumule les déconvenues sur ce terrain depuis un an pour avoir mal analysé la situation et tenté d'imposer des décisions qui ne correspondent pas  au discours tenu précédemment...

 

 

Plus d'informations ici : link

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Sur le site du Huffingtonpost.fr, qui rapporte les propos tenus dans le journal Le Parisien, la controverse sur  Ecomouv enfle.

 

 

Écotaxe: le contrat entre l'État et Écomouv'
entouré de zones d'ombre selon
Le Parisien explique que le recours à un partenariat public-privé (PPP) n'était pas la solution la plus économe pour l'Etat. "La mission d’appui aux partenariats public-privé avait, dans un rapport remis en février 2009, relativisé l’intérêt d’un tel montage. Selon ces experts, l’Etat aurait pu passer par un marché public car il aurait coûté moins cher (d’environ 250 M€)", souligne le quotidien...

 

Plus d'informations ici (payant) : link Publication: 02/11/2013 17h45 CET 

 

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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 17:15

Et soudain, chez Ardisson,

le discours FN sur l'immigration s'écroule.

 

A la télévision de temps en temps de grands moments, ici la fabrique à mensonge du FN est mise en lumière.

Publié le : 30/10/2013 à 12h45

Ce samedi, dans l’émission « Salut les terriens » de Canal+, Thierry Ardisson a invité Florian Philippot, vice-président du Front national. L’énarque est un habitué des plateaux télé (notamment les chaînes d’info en continu), où il est rarement mis en difficulté par manque de temps ou de travail.

Cette fois, le conseiller de Marine Le Pen a passé un moment très désagréable : son discours sur l’immigration, l’histoire qu’il se raconte, a été pulvérisé.

Face au cadre du Front national, il y avait Edwy Plenel de Mediapart (pas mauvais) et surtout François Gemenne, spécialiste des flux migratoires, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et à l’université de Liège (FNRS/Cedem), professeur à Sciences-Po Grenoble et Bruxelles.

Nécessaire et collector

L’échange entre eux a lieu à partir de la dix-septième minute de cette vidéo. Nous avons également retranscrit l’intégralité d’un moment de télé que nous estimons nécessaire et collector.

Thierry Ardisson commence sa séquence en évoquant l’immigration africaine, qui pourrait s’accélérer avec la fin de l’ère Kadhafi :

« Florian Philippot : Il ne s’agit pas de regretter ou pas [Kadhafi, ndlr]. La situation aujourd’hui, avec les islamistes et la charia au pouvoir, n’est pas du tout appréciable pour les Libyens. Mais il est vrai qu’il y avait des accords et qu’il empêchait une immigration encore plus massive vers l’Union européenne, notamment vers l’Italie.

Edwy Plenel : Vous savez, il y a une Déclaration universelle des droits de l’homme qui a été adoptée en 1948. Dans l’article 13 et l’article 14 de cette déclaration, il est énoncé deux droits fondamentaux de l’homme. Le premier est le droit de circuler : toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l’intérieur d’un Etat. Et le deuxième est le droit d’asile : devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile.

François Gemenne : Et vous oubliez un droit important qui est le droit à l’émigration, toute personne a le droit de quitter son propre pays.

Edwy Plenel : J’allais y venir. Parce que le propre de l’homme, c’est de pouvoir bouger. Arrêtons d’avoir peur. Sous votre contrôle, je crois qu’actuellement c’est au maximum 3% de la population mondiale qui vit hors de son pays de naissance. Au maximum. Donc résolvons comment nous affrontons ces problèmes, comment nous discutons de ces problèmes, mais arrêtons de croire que l’on va empêcher des gens de venir, arrêtons d’avoir peur de 40 000 personnes à Lampedusa quand on est un continent de 600 millions d’habitants.

Thierry Ardisson : François, l’Afrique, est-ce que c’est un réservoir d’immigration qui va se lancer sur l’Europe ?

François Gemenne  : Bien sûr et heureusement. Aujourd’hui, on a absolument besoin de l’immigration africaine en France, en Europe et partout ailleurs. En 2011, sur le territoire français, il y a eu à peu près 265 000 nouveaux immigrants, dont à peu près 50 000 européens. Une partie de ces immigrés était naturellement des immigrés qui venaient du Maghreb, à peu près 30% ou 35% et 10% d’Afrique subsaharienne. Et dans le même temps, il y a eu 200 000 Français qui sont partis. Cela veut dire que la France se viderait si nous n’avions pas d’immigration.

Florian Philippot : Moi, je voudrais exactement l’inverse, c’est-à-dire que les Français, notamment les jeunes talents, restent et pour cela il faudrait relancer la “machine France” parce que, aujourd’hui, elle n’est pas très attractive, c’est vrai. Et puis pour le reste, quand vous dites que c’est l’immigration massive qui vient... C’est vrai, mais ce n’est pas le projet des Français, c’est le projet du grand patronat. C’est lui qui, depuis la fin des années 60, a poussé à l’immigration, parce que cela fait de la main-d’œuvre bon marché, docile et pour cela je trouve que la gauche notamment devrait se mortifier d’avoir défendu ce projet parce qu’elle a donné une caution morale à un projet qui était uniquement du fric.

Thierry Ardisson : Mais Florian, c’est quand même de la main-d’œuvre qui fait le travail que les Français ne veulent pas faire ?

Florian Philippot : Alors voilà, ça c’est un exemple, pourquoi on dit ça ? Parce que les Français seraient paresseux ?

Thierry Ardisson : Non, mais les Français ne veulent pas se taper le marteau piqueur, ça je peux vous le dire.

Florian Philippot : Ils ne veulent pas se le taper à ce prix-là et dans ces conditions-là, parce que c’est un moyen pour le patronat de ne pas augmenter les salaires. Il sait qu’il a une réserve de main-d’œuvre derrière qui s’appelle l’immigration, donc il augmente pas les salaires.

Edwy Plenel : Mais non, mais non, la République, c’est l’ascenseur social. Avant c’était qui le marteau-piqueur ?

Thierry Ardisson : C’étaient les Portugais, c’étaient les Italiens.

Edwy Plenel : Non avant, avant, avant ! C’étaient nous, les Bretons. Les premiers migrants de l’intérieur. Encore une fois, désigner l’étranger comme la cause de nos malheurs, c’est un mensonge.

Florian Philippot : Personne n’a dit ça.

François Gemenne : Juste un chiffre pour remettre les propos de monsieur Philippot en perspective. L’immigration de travail en France, cela représente à peu près 10% de l’immigration, cela représente à peu près 20 000 personnes, ce n’est pas beaucoup.

Florian Philippot : Dans un pays où il y a déjà 5 millions de chômeurs, c’est beaucoup.

François Gemenne : C’est un mensonge absolu de dire que les immigrés prennent le travail des Français. L’impact des immigrés sur le taux d’emploi est quasiment nul. Et le niveau des salaires augmente légèrement du fait de l’immigration. Vous gagnez 0,27% en plus à cause de l’immigration.

Florian Philippot : C’est faux et il y a plein de rapports qui l’ont démontré. Et si c’était vrai, je vous assure que le grand patronat ne serait pas le premier défenseur, le Medef premier, pour défendre l’immigration. »

« Poisson pourri par la tête »

Thierry Ardisson continue avec l’Extrême-Orient et les réfugiés climatiques(venant du Bangladesh par exemple). Vont-ils débarquer en Europe ?

« François Gemenne : Non, ce qu’on observe pour le moment, c’est que la plupart des migrants qui doivent se déplacer à cause des mutations de l’environnement le font à l’intérieur de leur propre pays. Simplement parce que souvent les frontières sont fermées, pas seulement au Nord, mais au Sud aussi. Et que aussi, c’est un point qu’on oublie souvent, cela coûte très, très cher de migrer et les populations qui sont touchées par ces changements climatiques sont souvent des populations très vulnérables. Cela veut dire qu’elles bougent souvent à quelques kilomètres simplement et ce sont des migrations de toutes petites distances.

Thierry Ardisson : [...] Est-ce que la France est la championne d’Europe de l’immigration légale ?

François Gemenne : Non, ce n’est pas en France qu’il y a le plus d’immigrés. Si on prend des pays comparables en Europe : le Royaume-Uni, en 2011, a accueilli 550 000 immigrés, l’Allemagne 500 000, l’Italie 385 000 et la France, ensuite, 267 000.

Thierry Ardisson, s’adressant à Philippot : Vous le saviez ça ?

Florian Philippot : Ah oui, oui, je le sais. Mais c’est pas une raison, et alors ? Mais qu’est-ce que ça apporte à la France ?

Thierry Ardisson : Non, parce qu’on est à la moitié des autres... Quand on vous écoute, on a l’impression qu’ils sont tous ici.

Florian Philippot : Non, mais c’est 267 000 par an... Parce que moi, on me dit toujours que ça s’est bien passé pour les Italiens, les Polonais. Je le sais, ma grand-mère était polonaise, vous voyez. Et ça s’est bien passé... Mais les flux n’étaient pas les mêmes : aujourd’hui, nous sommes dans une crise économique et sociale gravissime.

François Gemenne : Attendez, il faut dire qui sont ces gens. Pour 60 000 d’entre eux, ce sont des étudiants qui viennent faire leurs études en France. Pour 90 000 d’entre eux, c’est du regroupement familial, donc ce sont des époux étrangers des Français et leurs enfants. Il y a 20 000 immigrés qui viennent pour des raisons humanitaires. Il y en a 20 000 qui viennent pour des raisons économiques.

Thierry Ardisson : Florian, le FN dit qu’il peut ramener l’immigration de 200 000 à 10 000, est-ce que c’est possible ?

Florian Philippot : Bah, il va dire non.

François Gemenne : Ce serait possible, mais il faudrait que la France sorte de toute une série d’accords internationaux.

Florian Philippot : Ah oui, qu’elle redevienne souveraine, qu’elle retrouve des frontières et la maîtrise de sa politique. Non seulement d’immigration, mais pas simplement.

François Gemenne : Cela voudrait dire aussi que les Français ne pourraient plus émigrer.

Thierry Ardisson : Est-ce que l’immigration coûte plus qu’elle ne rapporte ?

François Gemenne : Selon les estimations, elle coûte en 4 et 10 milliards.

Thierry Ardisson : C’est pas tellement les prestations sociales, vous dites, c’est surtout la gestion des dossiers, la police, la justice, l’administration.

François Gemenne : On a parlé de cette jeune fille reconduite au Kosovo [Leonarda, ndlr]. Le coût annuel des reconduites à la frontière, c’est 400 millions d’euros. Une opération comme celle-là, par personne, ça coûte 21 000 euros au contribuable. Donc la politique répressive a un coût énorme. Et puis, l’immigration a un impact fiscal qui est légèrement négatif, la France est une exception d’ailleurs dans les pays industrialisés car d’habitude, les immigrés rapportent de l’argent plus qu’ils n’en coûtent. Si en France ils coûtent un peu d’argent, c’est avant tout parce qu’on ne les laisse pas travailler.

Thierry Ardisson : On va conclure. Peut-on accueillir “toute la misère du monde” ?

Florian Philippot : Moi, je suis pour l’assimilation républicaine : la langue, que ce soit des gens qui deviennent ensuite français, qui soient pleinement heureux en France, avec un boulot, un logement, qui se sentent bien, qui ont les valeurs. Mais ce n’est pas possible avec le rythme actuel d’immigration et la crise économique, c’est tout.

Edwy Plenel, criant presque : Monsieur Philippot incarne la dérive des élites françaises, le poisson pourri par la tête, c’est-à-dire qu’ils veulent que les pauvres se foutent sur la gueule. Quand les pauvres se font la guerre, les riches sont en paix. Vous avez oublié la suite de la phrase, la France ne peut pas accueillir “toute la misère du monde”, “mais elle doit en prendre sa part”. Tout est dans le “mais elle doit en prendre sa part”. »

voir ici : link

http://www.rue89.com/zapnet/2013/10/30/soudain-chez-ardisson-discours-fn-limmigration-secroule-247074

Voir 

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 13:23

Ecotaxe suspendue dans tout le pays

 

Ce matin nous demandions des aménagements pour la mise en oeuvre de l'Ecotaxe. Cet après-midi constatons que le gouvernement a su ne pas finasser et s'enfermer dans un processus de durcissement des positions respectives des partis en conflits en engendrant un potentiel de violences.

A l'issue d'une réunion à Matignon avec les élus bretons le premier ministre a annoncé la suspension de l'écotaxe poids lourds pour "éviter l'engrenage de la violence".

Certains  y verront peut-être un accès de faiblesse, biens sur, il faut crier haro sur le gouvernement de gauche... On peut y voir aussi une constante celle d'éviter les conflits inutiles. Surtout que dans cette affaire rappelons-le, le gouvernement de gauche héritait d'une situation initiée par la droite qui ensuite n'a eu de cesse que de se défausser.

En prononçant la suspension de la mesure à tout le territoire le Premier Ministre fait acte de justice et de courage. Mais il faudra bien remettre "l'ouvrage sur le métier" pour une approche plus globale vers de nouvelles solutions. Car de véritables enjeux économiques et écologiques demeurent.

PRG29

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29 octobre 2013 2 29 /10 /octobre /2013 11:02

L'écotaxe tombe au mauvais moment,

mais des aménagements sont encore possibles par le dialogue.

 

La fédération du Finistère du Parti Radical de Gauche constate que, s’agissant de la mise en place de l’Ecotaxe, le gouvernement a tenu compte de la situation géographique particulière de la région : le réseau taxable a été réduit, les véhicules affectés à la collecte du lait seront exonérés ou encore notre région bénéficie d’un abattement sur le taux kilométrique.

Néanmoins, force est de constater, que la mise en place de cette Ecotaxe soulève encore des incompréhensions qu’il faut absolument lever. Elle a, en particluier, vocation de pénaliser les « retours à vide » de camions. Leurs chargements doivent être optimisés par les transporteurs. De même l’écotaxe incitera au renouvellement du parc des poids lourds vers des véhicules moins polluants.

Il est vrai que cette mesure votée au parlement à l’unanimité, du temps du tandem Sarkozy-Fillon, – mais avant la crise – va entrer en application au moment où le monde agricole, comme celui du monde agro-industriel de notre région sont confrontés à de graves difficultés et qu'en plus les mauvais chiffres du chômage ne rassurent pas les citoyens.

Dans le même temps le PRG remarque que la grande distribution sur cette affaire se prépare pour ne pas être pénalisée et faire reportée en aval ou en amont les éventuelles hausses induites.De même, il constate que la droite signataire de la taxe  se défausse ; bel héritage laissé par les Borloo, Baroins, NKM et Pécresse...

C'est pourquoi, le P.R.G. souhaite que des aménagements soient trouvés au plus vite pour agir sur les comportements sans pénaliser notre économie locale. Il se félicite que les ministres de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, des Transports, Frédéric Cuvillier, et de l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, avec le Premier Ministre se mobilisent.

 

Le dialogue devra continuer.



Le Bureau Fédéral

Fédération du Parti Radical de Gauche du Finistère

  

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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 08:15

 

Baylet : "Harlem Désir ne fait pas son travail"

 

INTERVIEW - Le président du Parti radical de gauche, Jean-Michel Baylet, attaque vivement le premier secrétaire du PS et se plaint que l'exécutif traite mieux les Verts que son parti.

 

Jean-Michel-Baylet.jpg

Jean-Michel Baylet estime que la sortie de Harlem Désir sur Leonarda n'est pas "acceptable". (Maxppp)

Deux maires viennent de quitter le PS. L'un a rejoint votre parti. Cela traduit-il un malaise vis-à-vis du gouvernement?
Qu'un élu rejoigne le PRG, cela ne peut que nous réjouir. Au-delà, je ne crois pas qu'il y ait vraiment un malaise avec l'exécutif même si nous traversons une période très difficile. Le problème vient du Parti socialiste qui ne remplit nullement son rôle de pôle central de la majorité.

Que reprochez-vous au PS?
La réaction du premier secrétaire du PS dans l'affaire Leonarda a été consternante. (Après l'intervention de François Hollande, Harlem Désir avait souhaité que Leonarda puisse revenir avec sa famille, Ndlr). Le Président avait très bien décidé. Il a réaffirmé sa propre autorité, rappelé la loi républicaine et fait preuve d'humanité. Et le premier qui tire dans le dos de François Hollande est le chef du Parti socialiste. C'est la première fois que l'on voit le responsable du parti majoritaire critiquer le président de la République. Ce n'est pas acceptable. On se croirait chez Tintin avec le général Tapioca.

C'est une faute d'Harlem Désir?
Clairement. Sous la Ve République, le parti du président doit jouer un rôle pivot. Or là, le Parti socialiste s'est transformé en un conglomérat de chapelles qui s'affrontent et préparent déjà l'avenir. Le PS n'est pas du tout le fer de lance de la majorité. Si le patron du parti majoritaire ne fait pas son travail et n'assume pas ses responsabilités, c'est un exemple détestable qui est donné à tous les autres. Cela ouvre des brèches dans lesquelles certains s'engouffrent.

«Les Verts bénéficient d'un traitement de faveur de la part de l'exécutif»

À qui pensez-vous? Aux écologistes?
Le président du groupe EELV au Sénat, Jean-Vincent Placé, ferait bien de se souvenir qu'il a été formé chez les radicaux où nous lui avons inculqué quelques principes républicains. Il appelle les adolescents à manifester contre un gouvernement dans lequel son parti a des ministres. C'est faire de la politique avec ses pieds. Les Verts bénéficient d'un traitement de faveur de la part de l'exécutif, je l'ai d'ailleurs dit au président de la République et au Premier ministre. Leurs exigences obtiennent souvent satisfaction. Alors que nous les radicaux, nous n'avons obtenu aucune concession sur les questions liées aux institutions. Il y a deux poids, deux mesures.

Vous donnez des leçons aux écologistes, mais à l'Assemblée, les radicaux n'ont pas voté pour deux textes clés : le non-cumul et la réforme des retraites…
Sur le non-cumul, le président sait depuis la primaire que nous ne sommes pas d'accord. Sur les retraites, ce fut un vote d'abstention des députés mais nous voterons ce texte au Sénat.

Que doit améliorer l'exécutif?
Il pourrait améliorer sa communication. Mais je ne suis pas en désaccord avec le gouvernement sur le fond, sauf sur les questions institutionnelles. Hollande et Ayrault gouvernent bien. Les mesures sont prises pour redresser la France en termes de compétitivité, de croissance et d'emploi. Cela ne peut pas porter ses fruits tout de suite. Que nos concitoyens soient légitimement impatients, je le conçois.

 

Paru dan le JDD

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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 09:47

"Un don à l'Etat  : C'est une blague ?"

 

Imaginons que nous citoyens français décidions d'accélérer le remboursement de la dette du pays, ou bien de subventionner des services publiques que nous estimons devoir être renforcés et cela directement  ou du moins en confiant au trésor public la tâche de recevoir nos dons et de les affecter où nous le demandons. .. C'est ce qu' a tenté et partiellement réussi le juriste André Urban.

Une histoire vraie racontée par Dominique Albertini de Libération.

PRG29

 

Pour réhabiliter l'impôt, le juriste André Urban a souhaité adresser un chèque de 500 euros au Trésor Public. Pas facile, a-t-il constaté.

 

 

 

 

 

Quand André Urban annonce qu’il souhaite faire un don à l’Etat, ses interlocuteurs écarquillent les yeux. «C’est une blague ?» demande, au bout du fil, l’agent du central téléphonique Impôts-services. «C’est pour une réclamation», croit-on comprendre à l’accueil de la perception de Courbevoie (Hauts-de-Seine), où il s’est rendu hier en compagnie d’un journaliste de Libération. «Vous êtes sûr que c’est possible ?» questionne encore, interloqué, le guichetier de l’agence.

 

Non, ce n’est pas une blague et oui, c’est possible : André Urban, juriste dégarni de 46 ans, s’en est préalablement assuré. Par ce geste, ce militant socialiste souhaite lutter contre l’antifiscalisme ambiant. «Beaucoup de gens considèrent que l’argent de leurs impôts est mal employé, explique-t-il. Cette nouvelle mentalité me semble dangereuse, car je crois pour ma part que 99% de cet argent est correctement utilisé pour les biens et services publics. Mon don symbolise cette confiance, même si je sais bien que tout le monde ne pourrait pas se le permettre»

 

Le don en question se monte à 500 euros, une somme rondelette pour notre citoyen aux 2 700 euros de revenus mensuels. Face au chèque rédigé à l’ordre du Trésor Public, l’agent de Courbevoie hésite, se lève, revient : «J’ai vérifié auprès de notre comptable : c’est bien possible, mais pas ici. Il faut vous rendre au pôle d’enregistrement, à Nanterre. C’est là que l’on inscrit les dons aux particuliers et aux associations, qui donnent droit à une réduction fiscale». Un don à l’Etat, c’est encore autre chose, mais l’on s’y rend tout de même. Sur place, un autre agent interloqué accepte le chèque, tout en prenant le numéro de téléphone d’André Urban au cas où d’autres démarches seraient nécessaires. «C’est la première fois que je vois ça», explique-t-il les yeux ronds.

 

LIBÉRALITÉ

Vers qui faut-il donc se tourner pour faire un don à l'Etat ? Au syndicat Solidaires Finances Publiques, on estime, sans en jurer, que la procédure est la même que pour n’importe quel don à un tiers. Quant au ministère du Budget, il n'a pour l'heure pas donné suite aux sollicitations de Libération. En 2011, le site d’information Rue89 avait toutefois obtenu une réponse dans le cadre d’un article sur le même sujet : «Un don est possible au nom de la 'libéralité en faveur de l’Etat', expliquait alors Bercy. Mais le montant doit être assez conséquent puisqu’il y a un passage chez le notaire pour la rédaction d’un acte avec mentions légales, puis la publication d’un arrêté ministériel. Toutefois, pour des petites sommes, il est possible d’alléger la procédure. On encaisse les dons dans la comptabilité de l’Etat».

 

Selon le Figaro, autre média à s'être penché sur le sujet, ce don n'ouvre pas droit à une réduction d'impôt, alors que ce serait le cas pour n'importe quel autre «organisme d'intérêt général». D'autres pays, comme le Royaume-Uni ou la Grèce, permettent aux particuliers de contribuer au remboursement de la dette nationale. La procédure est particulièrement simple aux Etats-Unis, où le versement peut se faire en ligne. En 2012, l'administration fédérale a ainsi recueilli 7,7 millions de dollars par ce biais. Selon Rue89 et le Figaro, en 2011, Bercy ne disposait pas de statistiques sur les don à l'Etat français. 

 INTÉRÊT GÉNÉRAL

André Urban a donc peu d'espoir de faire des disciples. Il confesse par ailleurs la portée expiatoire de son geste : «J'ai moi-même profité d'une niche fiscale créée, puis supprimée par Nicolas Sarkozy. Alors ce don est une sorte de rattrapage sur mes impôts non-payés». Le juriste porte toutefois un projet plus ambitieux : celui de laisser chaque contribuable décider de l’utilisation d’une partie de ses impôts :«Un quart, 10%, 5%... Peu importe, c'est le symbole qui compte». Un autre moyen, selon lui, de créer de la confiance entre les citoyens et l’administration fiscale. En 2007, il a même soumis son idée à... Pierre Moscovici, alors simple député PS.

 

Dans une réponse dubitative, mais argumentée, le futur ministre de l'Economie avait alors souligné le risque d'«effets de mode» qui, d’une année sur l’autre, pourrait gâter un ministère avant de le dépouiller. «Je ne crois pas que, livrés à eux-mêmes, les individus seraient nécessairement capables d’affecter leur part de l’impôt (…) en conservant à l’esprit la notion d’intérêt général», concluait la réponse de Pierre Moscovici. A la grande tristesse d'André Urban : «Décidément, l'imagination n'est pas au pouvoir».

Dominique ALBERTINI 

Libération

 

 

 

 

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25 octobre 2013 5 25 /10 /octobre /2013 17:28

POUR LE DROIT DU SOL

 

 

Roger-Gérard Schwartzenberg, président du groupe RRDP (Radical, Républicain, Démocrate et Progressiste) de l’Assemblée nationale :

 

« Jusqu’où ira la direction de l’UMP pour rivaliser électoralement avec le FN en plagiant ses thèmes ? En contestant le droit du sol, définitivement institué dès 1889, M. Copé s’écarte d’une conception «citoyenne» de la nationalité française pour aller vers une conception « ethnique », fondée sur le droit du sang.

 

Cette remise en cause d’un des principaux fondements du pacte républicain contraste non seulement avec la tradition gaulliste, mais aussi avec les propos de M. Sarkozy pendant la campagne présidentielle de 2012 : « Le droit du sol, c’est la France. »

 

En fait, l’UMP est en pleine contradiction. D’un côté, elle parle d’une insuffisante « intégration » de certains habitants de notre pays. De l’autre, elle propose de ne plus accorder nécessairement la nationalité française à ceux qui, pourtant, y sont nés et s’y sont formés.

 

Faut-il rappeler aux adversaires du droit du sol qu’un des plus grands patriotes français, Léon Gambetta, ministre du Gouvernement de la Défense nationale en 1870, était né en France, à Cahors, mais d’un père italien ? Ce grand républicain, qui a si bien servi la nation, n’aurait pu se réclamer du sang. »

 

 

 

Voir l'article "Une brève histoire du droit du sol" du jeudi 24/10/2013

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