Elections municipales 2020 Brest - Epilogue 3

Piqure de rappel

Résultats au 15 mars : FC 26.6% RP 15.7%

BM 18.8 % MC 12.6% PO 9.1% PYC 7.0%

Donc 4 listes potentiellement pour le 21 juin 2020 :

FC vs RP vs BM vs MC

Réflexions sur la campagne

de préparation  du second tour

A débuter dès « hier »

Il faut savoir que certain candidat a déjà commencé sa campagne, même en période de confinement. Cette démarche n’est d’ailleurs pas incluse dans le formulaire de dérogation au confinement !

Analyse qualitative

La liste BES remporte un succès plus marqué dans la partie Rive Gauche de Brest et a du travail de terrain à entreprendre Rive Droite. Première remarque, les résultats sont plus mitigés dans une grande partie de la Rive Gauche. Et méritent de s’y attarder. Deuxième remarque, les résultats sont carrément mauvais, à quelques exceptions près, dans la plus grande partie de la Rive Droite.

Les quartiers verts, majoritairement pavillonnaires, ne votent pas forcément « verts ». Cela veut dire que l’attente n’est pas dans une écologie dogmatique où les valeurs de l'écologie doivent être omniprésentes mais plutôt dans un certain conservatisme utopique à savoir partir de ce qui est et le faire évoluer vers un objectif ambitieux au sens large écologique. Cela veut dire aussi qu’il y a un besoin d’être rassuré par une dynamique bienveillante et structurée mais en accord avec ses fondamentaux.

Les quartiers « agités » ne votent pas forcément « police municipale ». Cela veut dire que la tolérance raisonnée et pugnace vaut mieux qu’une écoute stérile et fugace. Et que par conséquent il faut peu de chose en consolidant le modèle de proximité proposé pour obtenir un assentiment. Pour revenir à ce modèle de proximité proposé le scepticisme populaire est de mise et la référence avec une structure plus cadrée et plus coercitive est plus dans les gènes rebelles de nos citoyennes et nos citoyens. N'oublions pas que l'histoire de notre pays est passée par quelques révolutions!

Une grande majorité de quartiers refuse la transition malgré les métamorphoses galopantes de notre monde. Ces mêmes quartiers s'avèrent d'ailleurs sous l'emprise d'un maillage proche de l'équipe dirigeante actuelle. Cela veut dire qu’une idéologie passéiste crée, à l’aide d’un verbiage paternaliste et « psychosant », une momification citoyenne et un immobilisme politique par une pression basée sur la peur et le dénigrement du changement politique proposé par des dynamiques collectives en accord avec les changements non seulement climatiques mais sociétaux.