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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 12:43

Travail dominical ou tardif  : Une expérience municipale.

Le travail dominical ou tardif est comme on dit dans la presse : un marronnier ; le sujet revient régulièrement dans l’actualité .

D’expérience, tous les ans, au mois de décembre, les élus sont confrontés aux demandes diverses des grandes surfaces et des franchises. Cette année, la saison est en avance.

Sur ce sujet spécifique, si les relations ne sont pas toujours aisées avec les commerçants indépendants,  le contact avec les dirigeants des grandes surfaces (les conventions collectives sont très diverses, Géant, Carrefour plutôt favorables, Leclerc cynique et « rien à faire du droit ») qui, sans trop d’illusions mais poliment,  prennent rendez-vous, sur le fond n’est guère différent. Les marges de manœuvre légales sont étroites.

La philosophie de  la municipalité quimpéroise est la non autorisation, sauf si Noël tombe un lundi.

Considérons la situation. Il est évident qu’un salarié suffisamment payé, préfère être en famille et se reposer ces jours-là.

Toutefois on peut, quand même, s’interroger sur les réactions de nombreux salariés qui aimeraient travailler ces jours-là, le salaire étant majoré.

Mais c’est largement plus complexe qu’il n’y paraît. En effet, un célibataire, un étudiant semblent trouver leur compte à ces horaires. Dans le même temps un tout récent sondage précise qu’une majorité de français ne veut pas du travail dominical, tout en appréciant la possibilité  de pouvoir faire leurs emplettes le dimanche

Dans un monde parfait, on pourrait croire que les autorisations pourraient être données. Les salariés volontaires seraient de vrais volontaires.

En réalité le volontariat représente 30 %, les autres volontaires le sont par obligation de peur de perdre leur emploi. Sous forme de chantage qui ne s’avoue pas, certains contrats de travail incluent le travail hors heures normales et seul un postulant acceptant ces clauses sera embauché, le piège se referme sur le salarié.

Donc on peut considérer que l’autorisation tardive ou dominicale donne un alibi aux patrons.

Pourtant, Il faut savoir qu’aujourd’hui, la situation n’est pas totalement fermée ; de nombreuses dérogations existent (zones touristiques), sans majoration de salaire. Ainsi, à Quimper, nous donnons quelques autorisations à des commerces liés au tourisme ou exemplaires (Armor-Lux , Henriot).

En conclusion, la crise aidant, on pourrait concevoir une évolution de la loi sur ce sujet, cependant nous devons voir plus loin que la simple loi du profit et des parts de marché. Nous devons en conservant notre fermeté, élargir notre réflexion, par exemple nous interroger sur l’éducation de jeunes enfants ou adolescents dont les parents sont absents le soir, le dimanche. Il est probable que pour des raisons politiques, électoralistes ( ?), les dirigeants vont rediscuter les règles, c’est l’objet de l’annonce du dialogue par le gouvernement..

De leur côté, les élus doivent être vigilants, réceptifs aux besoins nouveaux, mais ils doivent faire la part des choses pour que la société se développe en harmonie. C’est aussi le rôle de l’élu. Pas facile !

PRG29

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