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  • : LRDG 29 - Archives
  • : Bienvenue sur les archives des Radicaux de Gauche en Finistère.
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27 mars 2018 2 27 /03 /mars /2018 14:16

Edouard Philippe et sa ministre de la Santé veulent renforcer l'arsenal "préventif" en matière de lutte contre le tabagisme.  Avec 73 000 morts par an il est vrai que le tabac reste l'une des causes majeures de décès en France.

On pourrait dire bravo. Mais la prudence et l'expérience associée à la gouvernance macronienne nous invite à se demander où est le "loup". D'autant qu'il existe un traitement antitabac inclut dans un forfait de 150 euros par an.

Combien de fumeurs y a-t-il en France métropolitaine ? Plusieurs millions peut-on penser raisonnablement. Quels sont les produits  pouvant être remboursés  ? Les produits générés par l'industrie pharmacologique et  assurément des génériques. Il est certain que le lobbying de cette grande machine est déjà en marche, les dossiers, reprenant un ancien projet de directive européenne datant de 2013, vont ressortir de la naphtaline, remis au goût du jour et complétés, ils ne devraient pas tarder à tomber dans le courrier de nos députés surtout ceux des commissions ad hoc. 

On imagine les coûts pour l'Etat (il annonce 400 millions d'euros) qui ira chercher les financements chez les mêmes, comme d'habitude via l'impôt ou une taxe nouvelle...  

Mais difficile de "procrastiner". Y a-t-il une solution ? La "vape" ? Pas sûr car après un certain engouement le marché s'est stabilisé en effet les échoppes qui avaient fleuries un peu partout ferment leur porte ou réduisent la toile. l'augmentation du prix du paquet de cigarettes ? Pourquoi pas, cela apparaît comme le plus simple, sauf qu'il va falloir composer avec les buralistes. Ceux-ci ont déjà pas mal soufferts. Multiplier les réglementations d'interdictions ? C'est une pratique qui se répand bien chez nous.

Alors on peut engager le gouvernement à tenter une expérience sur un an à deux ans dans la région de France la plus concernée. Autre suggestion contrôler, voire imposer, un coût plafond pour les moyens de sevrage de manière à ne pas tomber dans un puit sans fond et mesurer les résultats obtenus.

Ce serait mal venu d'enfumer les citoyens.

E. MARIE

Parti Radical de Gauche

 

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5 décembre 2017 2 05 /12 /décembre /2017 14:53

Virginie Rozière et Stéphane Saint-André

s’opposent à la fusion des Radicaux de Gauche

avec les Radicaux Valoisiens

 

 

Le Comité Directeur du Parti Radical de Gauche s’est prononcé le mercredi 15 novembre sur la fusion entre radicaux de gauche et radicaux valoisiens. Virginie Rozière et Stéphane Saint-André se félicitent que les instances du PRG aient été finalement saisies de cette question qui engage l’avenir même du PRG. Le résultat du vote montre que le débat sur la question de la fusion était hautement nécessaire et que les réserves émises depuis plusieurs mois sont loin d’être levées : si une majorité nette s’est dégagée en soutien de la fusion, plus d’un tiers des membres du comité directeur du PRG se sont prononcés contre le projet de fusion. Cette question sera définitivement tranchée lors du congrès du PRG qui se tiendra le 9 décembre à Paris.


« La construction d’une proposition politique par la gauche de gouvernement est un impératif démocratique pour constituer une alternative crédible à la politique libérale du gouvernement Macron. C’est à cette entreprise que le PRG devrait s’attacher en restant fidèle à son ADN politique, plutôt qu’un repositionnement au centre droit qu’entrainerait une éventuelle fusion avec les valoisiens, à laquelle je ne suis pas favorable » a déclaré Stéphane Saint-André.


« Les orientations politiques divergentes des valoisiens et des radicaux de gauche se manifestent tous les jours dans nos choix politiques respectifs, nationaux – soutien à N. Sarkozy pour les uns, à F. Hollande pour les autres – ou européens : CETA et TAFTA, contrôle des émissions polluantes, harmonisation sociale, lutte contre l’évasion fiscale, nos désaccords sont trop nombreux et trop profonds pour être balayés d’un revers de main. La fusion des deux partis dans ces conditions ne peut qu’être source de confusion quant à nos propositions politiques. » a ajouté Virginie Rozière.



Virginie ROZIERE, Députée Européenne,  Membre du Bureau National du PRG
Stéphane SAINT-ANDRE, Ancien Député Maire de Béthune, Membre du Bureau National du PRG

 

 

 

 

 

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31 octobre 2017 2 31 /10 /octobre /2017 17:52
Crédit JLM

Crédit JLM

Que faire?

Quelle est le meilleur choix pour le devenir des idées que les Radicaux de Gauche portent?

 

Après toutes ces années d'engagement dans ces valeurs historiques que sont l'Humanisme et le Solidarisme et dans toutes les incidences idéologiques qu'elles sous-entendent, doivent-ils voguer vers d'autres phares ou régater dans une mer formée?

 

Ou plus clairement s'éloigner ou rester et dans ce dernier cas se taire ou crier! Il y a encore beaucoup à faire dans ce qui est ou ce qui n'est pas. Et dans le respect d'une certaine rigueur personnelle, collective et politique, le cri est encore la meilleur manière de se faire entendre.

 

Penser au Cri d'Edvard Munch où voir et entendre semblent effacer et que seul parler du plus profond de soi-même est le moyen de se faire entendre, de sensibiliser  et de regrouper.

 

Le Radicalisme de Gauche demeure mais sa voix s'étouffe ou alors est détourné. Aux Radicaux de Gauche de redonner de la tonalité et de la sonorité à ce message qu'est le Radicalisme, contemporain de ce Cri, symbole pacifique et universel de la liberté d'expression.

 

munch_TheScream.jpg (314×400)

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31 octobre 2017 2 31 /10 /octobre /2017 17:05
Article paru dans Ouest-France des 28 et 29 octobre 2017

Article paru dans Ouest-France des 28 et 29 octobre 2017

"Madame Soleil" brestois

 

Quelle puissance de divination d'annoncer ce que sera un parti alors qu'il n'est pas encore mais qui certainement sera ce qui est annoncé.

 

Les autres partis semblent plus clairvoyants sur la nouvelle future image du Parti Radical (ou quelque soit son nom). 

 

Encore heureux que cette vision future ne s'intéresse qu'au parti et respecte tout de même les hommes et les femmes qui lui apportent "la substantifique moelle".

 

Mais revenons à l'essentiel. Il apparaît clair que dans l'esprit de bon nombre de nos représentants politiques l'orientation du Radicalisme est une idéologie synonyme de libéralisme et de favoritisme. Et que par conséquent l'empreinte du Parti Radical de gauche est invisible malgré les efforts, les réflexions et les résultats de ses adhérents et adhérentes.

 

Alors cette prévision, basée sur des représentations du Radicalisme d'Avant-Guerre,  apporte de l'eau aux moulins de ceux qui refusent l'avenir imposée et figée et les confortent dans leur implication, sans s'en exclure, dans un mouvement conforme à leurs engagements antécédents. A méditer...

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20 octobre 2017 5 20 /10 /octobre /2017 16:21
Articles parus dans Le Télégramme et dans Ouest-France tous deux du 10 octobre 2017
Articles parus dans Le Télégramme et dans Ouest-France tous deux du 10 octobre 2017

Articles parus dans Le Télégramme et dans Ouest-France tous deux du 10 octobre 2017

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13 juillet 2017 4 13 /07 /juillet /2017 13:48

Contribution de la fédération du PRG29

 

La confiance à la direction actuelle du parti ne peut être donné par la fédération  PRG29 dans la mesure où la tentative de rapprochement avec les valoisiens est plus une opération de communication voir même opportuniste issue d’une minorité que de fond initié par les militants et militantes pourtant porteuses et porteurs d’un réel projet à long terme travaillé ces mois derniers. La fédération, moralement, devant ce coup de force, se doit d’exiger de nouvelles élections.

 

Le Comité Directeur se doit de gérer les affaires dites courantes et être attentifs, loin de toutes pressions ou menaces, aussi bien aux avis favorables à cette fusion qu’à ceux s’y opposant. Il se doit donc d’enregistrer les contributions à ce projet, issues d’individualités, de groupes politiques ou de fédérations, ces dernières ayant toute liberté pour s’exprimer, sans se voir par exemple assigner de mise sous tutelle.

 

Les objectifs sont d’affirmer le positionnement à gauche, d’arrêter les démarches autocratiques, les collusions avec la droite, la mise en place d’une véritable démarche solidariste pour notre temps.

 

Il faut donc mettre en place une réécriture des orientations programmatiques, déjà existantes, dans cette perspective et appeler les fédérations à s'engager à travailler ensemble. Les militantes et militants du Parti Radical de Gauche ont construits le socle d’un parti humaniste et visionnaire, depuis longtemps conscients des besoins de la société actuelle en mutation.

 

 

 

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3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 16:16

Réunion du Cercle Jean Zay du samedi 25 juin 2017

 

Etaient présents ou présentes : Christiane Migot, Jean-Pierre Bernard, Claudio Pirronne, Guillaume Castel, Jean-Louis Migot, Ronan Bentz.

Etait excusé : Thierry Biger.

 

Début à 9h30.

 

Ordre du matin :

 

1/ réflexions sur la situation politique

1-1 ​​​​​​​Potentielle existence d’un groupe à l’Assemblée Nationale avec nos trois députés PRG avec ceux de l’Union des Démocrates Indépendants (ou UDI ou valoisiens ex radicaux mais de droite). La finalité est de constituer un maximum de groupes afin de bloquer un tel accès au mouvement extrémiste et ainsi de les priver d’un temps de parole.

 

1-2 Logique présidentielle ! Fragmenter les textes de lois afin de masquer l’esprit global d’état constitutionnel de siège. Les pièces du puzzle sont analysées séparément mais pas le puzzle qui doit susciter une réelle inquiétude. Ainsi la pérennisation de l’état d’urgence et la levée de l’immunité parlementaire font l’unanimité prises séparément et découlent de bons sentiments mais réunies révèlent une violence politique inconsciente. Cette manière d’aborder les difficultés en focalisant sur des thèmes et non sur la globalité est un héritage de notre bon vieux jacobinisme (Le mot jacobinisme désigne aujourd'hui une doctrine qui tend à organiser le pouvoir de façon administrative (bureaucratie) et centralisée (centralisation) et à le faire exercer par une petite élite de techniciens (technocratie) qui étendent leur compétence à tous les échelons géographiques et à tous les domaines de la vie sociale afin de les rendre uniformes, ce qui en fait l'adversaire du régionalisme… Pour n'en retenir que la philosophie, on pourrait aussi entendre le jacobinisme comme une doctrine opposée aux politiques communautaires, qui tendraient, par exemple, aux divisions internes. Source Wikipedia). La force fait la loi.

 

2/ abstention

Selon Le Monde, elle est l’émanation d’une dimension politique. Soit mais aussi d’un désintérêt à la politique suppléé par une modalité de survie individuelle. L’abstention est sans parti, chaque parti la subit. Seule l’élection présidentielle s’en sort mieux, malgré le fait qu’elle s’adresse moins au citoyen et définit le cadre de l’Etat. L’élection législative apparait comme sans surprise et engendre des « clubs de supporters ». En général la pression médiatique a eu un effet opposé à celui qu’elle prévoyait. Le tout virtuel pour l’information a englouti le tout réel de la réalité politique nationale.

 

3/ place du parti

Au milieu de la Gauche, le parti doit survivre pour exister et non pas survivre pour exister. Il doit garder son identité qui a fait non pas sa lisibilité extérieure (et c’est peut-être dommage mais cela peut le sauver) mais sa force intérieure. Mais au-delà des faiblesses humaines il doit se reconstruire en utilisant deux outils qui sont son terreau idéologique travaillé par sa base et son estimation de ce qui caractérise l’en face, de ce qu’il a et de ce qui fait la différence. Il doit garder son unicité et toute fusion passé ou à venir ne peut que diluer ses valeurs et son action et mener à un échec. A l’opposé l’acceptation de la réalité d’identités convergentes par le fondement mais divergentes par la vision ne peut être qu’enrichissant pour la cohésion du parti. Le temps peut être un allié si la refondation est initiée prochainement mais il ne s’agit pas de faire un copié-collé mais de faire une realpolitic au sens noble du terme, real par la construction collective et signifiée et politic par le sens de l’intérêt général aussi bien du Parti mais surtout de l’Etat-nation. Il y a une place potentielle pour le parti mais le temps de l’inertie et de l’organisation, elle risque de disparaître ; tout est question de volonté et de prise en main d’un collectif convaincu d’une telle démarche.

 

Est-ce le cas actuellement ? Les deux blocs que constituent « les insoumis » et « en marche » révèlent un ancrage majoritairement à Gauche et entre existe un intervalle que le Parti peut occuper sans discréditation envisageable dans la mesure où son image et son empreinte n’ont pas été trop bousculées par les élections récentes. Le temps est à l’idole et nos deux blocs y font référence. Mais le contenant ne fait pas le contenu, les programmes. Si pour le premier il apparait réel et ambitieux, pour l’autre il ressort nébuleux et pénalisant, mais les deux manquent de fond. C’est à ce niveau que le Parti devra faire la différence en s’appuyant sur les motions, les propositions et les résolutions des militants et non sur les ambitions de quelques dirigeants.

 

4/ rapprochement

Le radicalisme par ses valeurs, propres en fait à tous, a été le creuset d’une classe politique de tous bords mais qui se retrouvaient par justement ses valeurs, ses fondamentaux. Puis suite à la prise en possession populaire de la politique non seulement individuelle et personnelle mais aussi collective et proclamée il y a eu scission prévisible avec la naissance de blocs avérés de droite et de gauche. La politique publique alors entre dans la sphère privée par l’intermédiaire informatif puis implicatif de moyens de communications omniprésents. Il est alors normal que le radicalisme lui-aussi se scinde, signe d’un dogmatisme éclairé et d’acteurs préférant le dialogue constructif à l’affrontement interne. La raison l’emporte alors s’appuyant sur un socle politique universel. Raison impose valeurs, idées et vertus. Tout est dans l’engagement idéologique et dans la rhétorique. Engagement idéologique suggère collectif unanime, rassemblé et fier derrière « son drapeau » et repousse sécession oligarchique et clandestine, elle derrière « une icône ». La fission salutaire ne peut plus engendrée une fusion souhaitée voir imposée. Entre temps les blocs se sont éloignés et les lignes de fracture sont trop dissemblables pour les rassembler, dans la mesure où chacune a subi ses propres métamorphoses pour renaitre de ses cendres en se basant sur l’universalité de ses valeurs que peu d’autres, en fait, possèdent.

 

5/ actions futures

Il s’offre ainsi trois issues, selon Hirschmann (1970) qui sont la voix, la loyauté ou la sortie. La dernière piste étant inenvisageable et la servitude-volontaire de la seconde exclue, seule reste la manifestation par l’émergence d’un nouveau profil ou projet politique. Le travail conséquent et multidisciplinaire de groupes, initié en 2016, est la voix guidant vers la voie qui apporte ses fruits au sein du Parti. Reste ensuite à trouver la Représentation, en dehors de toute influence, de tout clivage ou de toute interférence, qui sera le porte-parole voix de cette renaissance. Il y a urgence d’en arriver à une présence dans l’espace politique renouvelé et en mouvance. Cependant il est bon de se hâter lentement et de tenir compte, avec la plus grande vigilance, des moments politiques butoirs à venir (groupes à l’Assemblée Nationale, vote de confiance, loi de moralisation, ordonnance sur la loi Travail, rentrée sociale…) et des prochaines échéances électorales où les structures du Parti et des Fédérations devront être opérationnelles, imprégnées du nouveau projet politique et omniprésentes sans tomber dans l’éructation destructive. Il y a aussi la voix extérieure de la mobilisation sociale mais, outre qu’elle apparait peu évidente car l’espérance est faible, elle dépend en majorité de partenaires sociaux (syndicats progressistes ou pas) peu enclins à construire un projet de fond avec les partis. Néanmoins le Parti se doit, au moins au niveau local, d’anticiper politiquement et d’être prêt à s’intégrer activement à de tels mouvements sociaux.

 

Repas avec débat en plein air

 

Début à 14h00

 

Ordre de l’après-midi :

1/ nouvelle constitution :

Quatre contributions nous sont parvenues.

Les mots clés sont pour :

Pierre-Emmanuel : mélange constitutionnel – législatif,

Jean-Pierre : reprise de la constitution de 1946, gouvernement resserré, autorité indépendante,

Jean-Louis : représentation populaire, de la société civile, 18 propositions,

Philippe : constitution fédérale européenne.

 

Déjà le projet de VIème République s’est estompé au fil des élections récentes ainsi que l’opportunité d’effectuer une réécriture de la Constitution. Cette dernière précise la relation Etat-citoyen. Est-ce le citoyen au service de l’Etat ou l’inverse ? Monarchie ou Démocratie ? Citoyen, sujet républicain ou état, propriété collective des citoyens ? Relation dominant-dominé avec la force et la légalité ou égalité raisonné entre citoyens avec la justice et la raison ? Etat éthique et prioritaire ou état morale et égalitaire ? Clairement la deuxième stratégie est la plus souhaitable mais y-sommes-nous parvenus ? Ce qui était révolutionnaire en 1791 l’est-il toujours en 1958 ? Ce qui était visionnaire en 1958 l’est-il toujours en 2017 ? L’Etat, en se construisant et en bâtissant des structures garantissant son autonomie et sa légitimité, a effectué lui-même sa propre révolution qui l’a fait glisser d’une Ière République idéaliste et égalitaire en passant par une IIIème République laïque et républicaine vers Vème République essoufflée et idolâtre. Ce qui a été n’est plus, ce qui a été clamé doit être gommé et réécrit.

 

2/ vote : mode d’emploi

Vote obligatoire : droit ou devoir ? Droit donc liberté de voter ou pas ou devoir : obligation de voter sinon répression financière. Le non-vote par abstention, symbole d’un rejet de la démocratie, est à distinguer du vote blanc à reconnaître comme acte citoyen. Voter blanc c’est tout de même voter. A ne pas amalgamer avec le vote nul représentatif dans la plupart des cas d’une méconnaissance du vote ou de l’irrespect envers ce dernier.

 

3/ quid du parti

Suite de la réflexion de la matinée résumée dans les paragraphes 3 à 5, cela révèle un véritable besoin de donner de la voix afin de sortir la tête de l’eau et de préserver l’identité du parti. Premier signal, l’émergence d’une motion par des représentants d’une Gauche progressiste, solidaire et européiste dont les troisième et cinquième paragraphes rejoignent clairement et pleinement ce qui est évoqué ci-dessous, à savoir l’existence d’un socle politique propre au Parti et le rejet d’une fusion. 

 

4/ rôle pour les jeunes générations

Qui dit rôle dit acteur, c'est-à-dire qu’il y a dématérialisation de l’individu au profit du citoyen engagé. Cette précision n’est pas innocente car elle révèle dès le départ la suprématie du militant sur l’homme, l’éternel fracture politique entre celui qui la construit et celui qui la pratique. Cela peut-il être la même entité ? De toute façon, de nos jours, autre fracture, celle du désengagement des jeunes pour les élections et plus inquiétant pour la politique. La tendance actuelle étant de plus faire des têtes bien pleines que des têtes bien faites, l’outil à travailler l’emporte sur l’acte citoyen ; à cela se rajoute « l’autisme immatériel » engendré par la pratique abusive des supports informatiques de tout genre. Seules les actions convergentes de l’Instruction Publique et de l’Education Parentale peuvent contenir, et non pas stopper, cet incroyable gâchis intellectuel. Sinon il risque d’émerger une caste politique issu de couches sociales privilégiées ayant donné la priorité à l’ouverture et à l’échange sur et avec le monde à l’isolationnisme d’accès facile et irresponsable.

 

Fin de la session à 15h30

 

Jean-Louis Migot

PRG29

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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 09:50

Vote : mode d’emploi

 

Vote obligatoire : droit ou devoir ?

 

Droit donc liberté de voter ou pas ou devoir : obligation de voter sinon répression financière.

 

Le non-vote par abstention, symbole d’un rejet de la démocratie, est à distinguer du vote blanc à reconnaître comme acte citoyen. Voter blanc c’est tout de même voter. A ne pas amalgamer avec le vote nul représentatif dans la plupart des cas d’une méconnaissance du vote ou de l’irrespect envers ce dernier.

 

Abstention

 

Selon le journal Le Monde, elle est l’émanation d’une dimension politique.

 

Soit mais aussi d’un désintérêt à la politique suppléé par une modalité de survie individuelle.

 

L’abstention est sans parti, chaque parti la subit. Seule l’élection présidentielle s’en sort mieux, malgré le fait qu’elle s’adresse moins au citoyen et définit le cadre de l’Etat. L’élection législative apparait comme sans surprise et engendre des « clubs de supporters ». En général la pression médiatique a eu un effet opposé à celui qu’elle prévoyait. Le tout virtuel pour l’information a englouti le tout réel de la réalité politique nationale.

 

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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 08:22
Cercle Jean Zay - Sylvia Pinel - PRG29 - Christiane Migot

Satisfaction et insatisfaction

 

Un grand remerciement au collectif du Cercle Jean Zay qui, depuis quelques années, a entamé un travail de réflexion avec passion et sérieux sur un grand nombre de thèmes qui concernent notre société actuelle.

 

Mais toujours tout reste à faire. Ce qui a été pensé maintenant n'est plus pour demain. Et il faut reprendre sans cesse avec vigilance et pugnacité notre réflexion qui prend ainsi vie. Elle nous interpelle par ses manquements ou ses faiblesses à la reprendre et à la continuer là où elle avait été laissé précédemment.

 

Christiane Migot

PRG29

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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 16:10

Le radicalisme est une idéologie à la fois ancienne par son histoire et jeune par son évidente corrélation avec la société en perpétuelle mouvement.

 

De un, le radicalisme par ses valeurs, propres en fait à tous, a été le creuset d’une classe politique de tous bords mais qui se retrouvaient par justement ses valeurs, ses fondamentaux. Puis suite à la prise en possession populaire de la politique non seulement individuelle et personnelle mais aussi collective et proclamée il y a eu scission prévisible avec la naissance de blocs avérés de droite et de gauche. La politique publique alors entre dans la sphère privée par l’intermédiaire informatif puis implicatif de moyens de communications omniprésents. Il est alors normal que le radicalisme lui-aussi se scinde, signe d’un dogmatisme éclairé et d’acteurs préférant le dialogue constructif à l’affrontement interne. La raison l’emporte alors s’appuyant sur un socle politique universel. Raison impose valeurs, idées et vertus. Tout est dans l’engagement idéologique et dans la rhétorique. Engagement idéologique suggère collectif unanime, rassemblé et fier derrière « son drapeau » et repousse sécession oligarchique et clandestine, elle derrière « une icône ». La fission salutaire ne peut plus engendrée une fusion souhaitée voir imposée. Entre temps les blocs se sont éloignés et les lignes de fracture sont trop dissemblables pour les rassembler, dans la mesure où chacune a subi ses propres métamorphoses pour renaitre de ses cendres en se basant sur l’universalité de ses valeurs que peu d’autres, en fait, possèdent.

 

De deux, le radicalisme par ses hommes et ses femmes connait une longévité exceptionnelle mais aussi un parcours avec ses hauts et ses bas. Il y a eu chronologiquement les périodes de gloire, de discrétion, de renaissance, de survie, de sursaut, de doute et de déprime. Et maintenant d’union. Les sentiments humains l’emportent sur les valeurs politiques. Il est jugé plus essentiel de rassembler et de faire le nombre que de faire en sorte que le ferment idéologique acquis avec le temps fasse souche pour conforter un projet politique global et non plus ponctuel ou électoral. La priorité de l’individu sur la grandeur de la pensée n’est pas nouveauté, et ses derniers temps le radicalisme l’a bien perçu et subi. Mais où cela mène-t-il pour ce dernier. Nulle part puisque la priorité de personne ! Enfin de nos jours. Il n’a pas toujours été ainsi. Quid de tous ces élans potentiels de générosité, d’engagement sur la laïcité, la santé, la jeunesse, l’écologie, l’économie, la fiscalité, la précarisation, l’Europe, la transition énergétique, la croissance bleue, le solidarisme, la démocratie participative… Ne sont-ils bons qu’à jeter au feu. Ne pourrait-il constituer enfin un réel profil et projet politique de ce qui va définir le radicalisme de demain ?

 

Moralités :

Point nécessité de chercher ailleurs que ce qui présent chez soi.

La richesse de la lumière vaut bien plus que ce qu’elle éclaire.

Le courage de la politique l’emporte sur la prudence du politicien.

 

Veritas, non auctoritas, facit legem (Hobbes revu par JLM)

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