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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 11:38

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Communiqué de presse · 

 

Le Parti Radical de Gauche présidé par Jean-Michel Baylet et Génération Ecologie présidé par Yves Pietrasanta ont décidé de la création d’un pôle radical et écologiste.

 

 

Ce pôle est constitué dans le respect de l’identité de chacun et fondé sur les valeurs sociales, humanistes, républicaines, écologistes et européennes qui constituent le socle philosophique et politique de chacune des formations.

 

Dans les semaines à venir le Parti Radical de Gauche et Génération Ecologie présenteront un certain nombre de propositions et d’actions communes.

 

Yves PIETRASANTA                                   Jean Michel BAYLET,

Président Génération Ecologie                 Président Parti Radical de Gauche

 

 

 

 

 

 

 

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13 octobre 2011 4 13 /10 /octobre /2011 13:12
Séparation et tutelle des banques : quand la primaire "socialiste et citoyenne" envisage la remise en cause de la loi bancaire DELORS-MAUROY de 1984...


Séparation et tutelle des banques : quand la primaire "socialiste et citoyenne" envisage la remise en cause de la loi bancaire DELORS-MAUROY de 1984...
Séparation et tutelle des banques, la fameuse primaire a initié la remise en cause de la loi bancaire DELORS-MAUROY du 24 janvier 1984, le premier était ministre de l'économie, le second Premier ministre... tel serait selon certains l'avenir que l'on doit dessiner au droit bancaire (texte de 1984 ayant naturellement été codifié depuis). Les deux "idées" - mais le creux ou le banal vaut-il "idée" ? - ne sont pas à mettre sur le même plan. Elles ont toutefois un rapport, un malheureux lien d'incohérence qui les affaiblit toutes deux en nous donnant une introduction.

En effet, les deux propositions sont contradictoires : si les banques de dépôts sont séparées des banques d'affaires (lesquelles "spéculeraient" seulement avec leur argent), les risques étant supprimés pour les déposants, la raison d'être d'une tutelle desdites banques devient inutile ! Naturellement, même si l'on se départit de ces propositions faites à la hache, on peut admettre que la question de la séparation des banques repose celle du statut bancaire, et que celle de la tutelle évoque, certes mal mais tout de même, le type de surveillance prudentielle bancaire idéal. 

Dans ces propositions formelles, purement juridiques, qui nous promettent des lois et encore et encore... quand notre société meurt étouffée sous les lois, on regrettera que la question de la responsabilité des hommes soit tue. Responsabilité des conseils d'administration, responsabilité des régulateurs et finalement responsabilité des politiciens (ministres et parlementaires) qui doivent superviser les organes techniques et à qui tout - ou presque - échappe. Il ne faut ainsi pas avoir peur du ridicule quand, ces trois séries de responsables affirment que le système bancaire est solide et que, quelques jours après, on entonne le besoin de recapitaliser les banques. Il y là des ferments pour la révolte populaire qui sollicitent les slogans de campagne, ce qui nous ramène à notre sujet composé de deux questions. 

1) La séparation des banques de dépôts et des banques d'affaires n'est pas une idée tant elle est commune ; sur un plan plus approfondi, on pourrait dire qu'elle est une vague orientation. En effet, on peut ranger sous ce véritable slogan dix définitions des banques de dépôts et dix définitions des banques d'affaires en sorte que cette proposition peut donner corps à des dizaines de situations. Dans un extrémisme de bon aloi, la séparation radicale aboutirait à faire des banques de dépôts de simples caisses ou "coffre-forts". Cela supprimerait la plupart du crédit aux particuliers et aux entreprises (notamment les adorées PME...). Si, en effet, les banques n'ont plus le droit de prendre le moindre risque, il devrait leur être interdit de prêter... Les banques d'affaires ne pourraient pas davantage prêter puisque, pour leur part, elles n'auraient plus la ressource des dépôts. 

Par nécessité, à vouloir le faire, ce qui peut être légitime, on doit donc faire un découpage beaucoup plus subtil entre les activités autorisées et celles interdites, ce qui s'éloigne de la proposition de la simple de séparation des deux banques. Sur ce terrain précis, qui n'est plus le slogan, rien n'est dit... Bref, moins que les découpages généraux, qui évoquent davantage la hache que l'art juridique (et une politique législative...), ce qui compte est le détail. C'est sur ce détail (celui des contrats financiers à terme notamment) que les banques ont généralement dérivé et, pour corriger cela, il faut moins une loi que de véritables gestionnaires du côté des autorités publiques, gestionnaires qui ne prennent pas n'importe quel décret ou arrêté qui confortent les actes juridiques hautement spéculatifs. 

Faisons deux remarques finales sur ce premier point. Un redécoupage peut naturellement être entrepris mais il le faudrait "nuancé" : on peut imaginer de simples caisses (avec peu du coup peu de services bancaire et sans doutes chers...), on doit préserver le modèle de la banque (quasiment) universelle mais en le recadrant (pour que les dépôts fassent les crédits !) et, enfin, on pourrait réserver quelques activités très risquées à certaines banques d'affaires. Seconde remarque, ce redécoupage ne manquera pas de sel si une loi AUBRY-DELORS détricote la loi DELORS-DELORS de 1984... en revenant à la situation antérieure opposant purement et simplement les banques de dépôt aux banque d'affaires. 

2) L'idée d'une tutelle des banques est paradoxalement creuse à la fois parce qu'elle évoque l'existant et un absolu qui ne se conçoit pas (non en politique politicienne, mais sur le terrain pur des concepts). La nouvelle Autorité de contrôle prudentiel (ACP) exerce déjà une tutelle sur les banques ! Nous renverrons sur ce point à notre commentaire à la Revue de droit bancaire et financier de 2010. Ses pouvoirs sont remarquables et elle peut par exemple nommer des administrateurs provisoires (faut-il qu'elle ose le faire... question d'homme, on le disait plus haut). On ne va pas passer en revue les multiples pouvoirs de l'ACP (ni ceux de l'Autorité bancaire européenne) ; même si le terme de "tutelle" est peu usité pour décrire le pouvoir de l'ACP, on peut dire que c'est bien de cela qu'il s'agit dans la législation actuelle (la tutelle administrative est une surveillance). Pour donner un contenu propre et nouveau à cette idée de tutelle il faudrait donc aller plus loin... En droit privé la tutelle prive une personne de l'exercice de ses droit au profit d'une autre. Mais qu'est-ce que cela veut dire en la matière ? Que l'Etat gère les banques à la place des conseils d'administrations ?! Car le concept de tutelle ne peut évoquer, plus fort que ce qui existe déjà, que le remplacement des conseils d'administration et des directeurs généraux de banques ! Quel homme politique peut laisser croire qu'il va gouverner le domaine privé bancaire quand il a bien du mal à gouverner les affaires publiques ?! 

Séparation et tutelle des banques ne seront pas demain les deux mamelles du droit bancaire, nonobstant la gloire éphémère que ces slogans donnent au cours d'une primaire socialiste. La remise en cause de la loi bancaire DELORS-MAUROY de 1984 ignorerait que le système bancaire français a été d'une relative stabilité pendant des décennies - ce qui ne l'épargne pas de diverses critiques et qui ne veut pas dire qu'il faille rester les bras croisés, ni que des progrès de déontologie ne soit à accomplir. Ces besoins expliquent bien le succès d'une attaque en règle des banques. Néanmoins, au lieu de généralités, on pourrait cerner et même au profit du public les quelques types d'opérations financières qui menacent les pays, les économies et leurs populations. Il faut interdire certains contrats qui, à coup de dizaines de milliards de dollars ou d'euros, permettent aux banques de faire régner la terreur financière. Le dossier DEXIA tombait à pic pour cautionner une diatribe contre les banques. Néanmoins, les idées générales qui plaisent à un public peu averti n'ont aucun intérêt et, à s'épuiser à les mettre en oeuvre une fois au pouvoir, d'aucuns laisseront les banquiers faire une fois encore ce qu'ils veulent. 

Mais voilà, la détection des techniques financières dangereuses prend davantage que l'art primaire du slogan politique. On pourra alors regretter que le marketing politique prime sur la perspective d'une véritable politique législative. Et d'aucuns penseront qu'en politique aussi, la déontologie doit progresser...

Mercredi 12 Octobre 2011
Hervé CAUSSE

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 08:18

« Une gauche républicaine, moderne et laïque,

éprise de justice et ouverte sur l’économie.»

 

Jean-Michel Baylet

jeanmichelbaylet.fr/

facebook.com/JeanMichelBaylet fr.twitter.com/JMBaylet

 

 

Voter aux Primaires

 

« En votant les 9 et 16 octobre, vous donnerez à la gauche toutes ses chances de gagner en 2012 et de tenir ses promesses de changement au service du pays. ces Primaires ouvertes, que les radicaux ont été les premiers à défendre dès 2005, seront un grand rendez- vous démocratique. Elles feront entrer la gauche dans une nouvelle ère de son histoire. L’enjeu est d’ouvrir les partis sur la société et de donner la parole aux citoyens dans le choix d’un candidat commun aux Présidentielles.

 

Ces Primaires seront un formidable moyen de mobilisation et un moment unique de confrontation d’idées pour faire évoluer le programme de la gauche.

 

L’alternance et l’espoir du changement dépendront de vous et de votre mobilisation. les 9 et 16 octobre, pensons tous à la France et à la république ! »

 

 

Le sens de ma candidature

 

«Pour gagner en 2012, la gauche devra sortir de ses ambiguïtés, revenir aux sources de son engagement et proposer aux français un programme crédible qui réponde à la gravité de la situation et à leur profonde aspiration à la justice et au changement.

 

Nous ne pouvons plus nous contenter de remèdes éculés, devenus inefficaces. Il nous faut imaginer de nouvelles régulations, mettre en place de nouvelles solidarités, et surtout promouvoir un nouveau modèle de développement, juste et durable.

 

libres de tout passif idéologique mais porteurs du grand héritage républicain, humaniste et laïque, les radicaux sont depuis toujours à l’avant-garde sur les questions économiques, de société et la défense des libertés publiques. Inventeurs de la VIe République, ils ont été les premiers à proposer une grande réforme fiscale et à mettre la régulation financière et l’économie sociale au cœur de leur projet.

 

Aujourd’hui encore, d’immenses défis nous attendent pour moderniser notre économie et nos services publics, réguler le fonctionnement des marchés, inventer une croissance durable, protéger les salariés et maintenir notre cohésion sociale face au retour des inégalités et aux dérives communautaristes. C’est le sens des propositions présentées par les radicaux dans cette élection, et qu’ils sont encore aujourd’hui les seuls à défendre.

 

Les 9 et 16 octobre, faites entendre votre différence ! Changeons la gauche ! »

 

 

Biographie: Jean-Michel Baylet préside le Parti radical de gauche. Sénateur et président du conseil général du Tarn-et-Garonne, il a été plusieurs fois ministre de François Mitterrand. Européen convaincu, il a participé aux négociations de l’Acte unique comme secrétaire d’État aux Affaires étrangères. Secrétaire d’État aux collectivités locales en 1988, il initie la loi «Joxe-Baylet» sur les intercommunalités. Il est ministre du Tourisme de 1990 à 1993.

© Mathieu Delmestre © D. R.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 10:55

V. FONDER LES NOUVELLES LIBERTÉS RÉPUBLICAINES.

 

 

24/ LA VI° RÉPUBLIQUE PLUS QUE JAMAIS

 

24.1 Unification du pouvoir exécutif par la suppression du poste de Premier ministre, le président de la République, éventuellement assisté d'un vice président, restant élu au suffrage universel ;

24.2 La suppression du droit de dissolution de l'Assemblée nationale et suppression des mécanismes qui brident la liberté de proposition et de discussion de l'Assemblée nationale, notamment l'article 49-3 et la procédure du vote bloqué ;

24.3 L'abrogation du système des ordonnances et le renforcement du droit d'initiative du Parlement ;

24.4 L'attribution au Parlement de la maîtrise de son ordre du jour et de son fonctionnement ;

24.5 L'obligation de soumettre les nominations dans les autorités administratives indépendantes à l'approbation d'une majorité des deux tiers de l'Assemblée nationale et du Sénat, afin que le choix des membres de ces autorités, réponde à un consensus républicain.

 

 

25/ REFONDER L'EXPRESSION POPULAIRE PAR LA RECONNAISSANCE DU VOTE BLANC ET L'EXTENSION DU DROIT DE VOTE LOCAL AUX ÉTRANGERS

 

25.1 Nous proposons que les votes blancs soient comptabilisés parmi les suffrages exprimés.

25.2 Droit de vote pour les élections locales aux étrangers résidant depuis au moins cinq ans sur le territoire de la République, pour pouvoir intervenir dans les choix politiques municipaux, départementaux et régionaux.

 

 

26/ UN ACTE III DE LA DÉCENTRALISATION POUR GARANTIR LES LIBERTÉS LOCALES ET CLARIFIER LES COMPÉTENCES DES COLLECTIVITÉS

 

26.1 Abroger la réforme territoriale votée par l'UMP.

26.2 Rendre aux collectivités locales une véritable autonomie financière et fiscale. Elles auraient les moyens de développer de nouvelles formes de services publics et d'assurer ainsi leurs missions.

26.3 Attribuer une fraction de la TVA proportionnelle à leur population, de même qu'une taxe additionnelle sur les transports de marchandises à hauteur de leur coût social et environnemental. Ces transferts d'imposition seront fiscalement neutres, car compensés par une diminution de la dotation de l'Etat aux collectivités locales.

26.4 Clarifier les compétences de chaque catégorie de collectivités territoriales et leurs relations avec l'État.

26.5 Une collectivité doit pouvoir prendre librement ses décisions là où elle investit financièrement.

 

 

27/ INSCRIRE DANS LA LOI LES NOUVELLES LIBERTÉS INDIVIDUELLES : DROIT À MOURIR DANS LA DIGNITÉ, ÉGALITÉ DES DROITS POUR LES CONJOINTS

 

27.1 Le droit de mourir librement dans la dignité. Pour éviter les drames liés au soupçon d'euthanasie et de permettre,dans des conditions encadrées, aux personnes en fin de vie d'être accompagnées et de rester maîtres de leur destin.

27.2 Le droit au mariage et à l'adoption pour les personnes de même sexe.

27.3 L'adoption d'une grande loi sur la bioéthique pour permettre à la médecine de poursuivre ses recherches au service de la santé de tous. Notre pays accumule les retards au préjudice des malades mais également de la recherche médicale.

27.4 Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaques - , les cancers et nombre d'autres affections, dont les maladies rares. Face à ce défi, la recherche encadrée sur les cellules embryonnaires doit constituer une priorité.

 

 

28/ ORGANISER LES NOUVELLES LIBERTÉS DE L'INTERNET

 

28.1 Créer une licence globale pour le téléchargement sur Internet en échange d'une redevance à définir sur les abonnements Internet ;

28.2 Défendre par la loi les droits du consommateur face aux grands opérateurs et réglementer la protection des individus sur les réseaux sociaux ;

28.3 Définir une stratégie numérique nationale avec pour objectif la couverture en très haut débit de tout le territoire y compris les zones rurales.

 

 

29/ LA JUSTICE POUR LES IMMIGRÉS

 

29.1 Suppression du ministère - au caractère répressif - chargé de cette politique d'immigration ;

29.2 I'interdiction de tout objectif chiffré « de performance publique » en matière de lutte contre l'immigration clandestine ;

29.3 Allongement à huit jours du délai de contestation des arrêtés de reconduite à la frontière ;

29.4 Le développement d'alternatives aux centres de rétention administratifs ;

29.5 La suppression du délit d'aide au séjour illégal en France vis-à-vis des associations de défense des sans-papier.

 

 

30/ LE DROIT À LA SÉCURITÉ ET À LA JUSTICE POUR TOUS

 

30.1 Le développement des peines alternatives à la prison pour désengorger les centres de rétention, ainsi que la création de centres d'éducation renforcés pour les mineurs ;

30.2 La légalisation du cannabis pour assécher les sources de financement des trafics de drogues, ainsi que le renforcement des moyens des brigades de lutte contre les trafics de stupéfiants ;

30.3 Une réorganisation des services de police, qui conduira notamment à rétablir la police de proximité et à redéployer des moyens humains en direction des grandes banlieues et des zones rurales ;

30.4 Le rétablissement du juge d'instruction et une réforme de la procédure pénale permettant de mieux garantir les droits de la défense.

 

 

 

 

 

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 14:57

IV. Garantir l'égalité Républicaine

entre les hommes et les territoires

 

 

18/ UN PLAN DE MODERNISATION DES SERVICES PUBLICS DE PROXIMITÉ ASSORTI D'UN MORATOIRE SUR LA FERMETURE DES SERVICES PUBLICS LOCAUX

 

18.1 Dès 2012 un moratoire sur la fermeture de l'ensemble des services publics de proximité permettra à l'État d'élaborer un plan de présence territoriale et de proposer de véritables solutions pour garantir l'accès de tous aux services public.

18.2 Il faut engager une large concertation afin d'étudier toutes les pistes pour faire disparaître les déserts médicaux en zone rurale. C'est une mission de service public.

18.3 Il faut qu'un engagement fort soit pris sur l'avenir des Zones d'éducation prioritaires (ZEP) rurales, indispensables au maintien des résultats scolaires dans les zones isolées et les quartiers des villes petites et moyennes.

18.4 Il faut réinvestir les économies budgétaires réalisées grâce à la réforme de l'Etat dans la modernisation des services publics.

 

 

19/ REFONDER L'ÉCOLE AU SERVICE DE L'INTÉGRATION RÉPUBLICAINE

 

19.1 Développer une réelle mixité sociale et remettre en place une carte scolaire regroupant des zones géographiques larges et diversifiées afin de permettre un réel brassage entre les populations et d'éviter les effets de ghettoïsation ;

19.2 Créer un service public du soutien scolaire en réintégrant les activités périscolaires dans le champ de l'éducation nationale et en donnant un statut auxéducateurs ;

19.3 Mettre en place un service public gratuit de la petite enfance et développer les jardins d'éveil de 2 à 3 ans.

19.4 Revoir l'organisation des carrières et assouplir le système d'affectation des professeurs pour permettre à l'Éducation nationale de développer de véritables parcours professionnels qui réponde aux aspirations nouvelles des enseignants et permette de valoriser leurs compétences ;

19.5 Reconstruire la formation des enseignants et consacrer leur liberté pédagogique et de forger leurs méthodes en fonction de leur expérience au contact des enfants.

 

 

20/ LUTTER CONTRE LA PRÉCARITÉ DES JEUNES PAR L'EXTENSION DU RSA À TOUS LES MOINS DE 25 ANS QUI POURSUIVENT DES ÉTUDES

 

21.1 Etendre le RSA à tous les jeunes de moins de 25 ans.

21.2 Aujourd'hui près de 150 000 jeunes bénéficient du RSA, sont coût est de 300 millions d'euros. L'extension que nous proposons à tous les moins de 25 ans coûterait de 800 millions d'euros à 1 milliard d'euros supplémentaires.

21.3 Cette mesure sera financée par la mise sous condition de ressources des allocations familiales par l'exclusion des 20 % des ménages les plus riches du bénéfice de ces allocations constituerait une économie de 1 milliard d'euros.

 

 

21/ RENDRE EFFECTIF LE DROIT AU LOGEMENT ET DÉVELOPPER LA MIXITÉ SOCIALE

 

21.1 Obligation pour toutes les collectivités locales d'atteindre d'ici 2017 le seuil des 20 % minimum de logements sociaux ; le PRG propose pour cela de multiplier par 5 les pénalités en cas de non-respect de la loi SRU ;

21.2 La règle des 20 % de logements sociaux appliquée très strictement dès la création ou la rénovation de vingt logements, condition stricte de délivrance du permis de construire ;

21.3 Taxation les plus-values sur les terrains non constructibles devenant constructibles, abondant pour moitié au budget d'investissement de la commune concernée, pour moitié à un fonds de création de logements sociaux national pour l'accession à la propriété ;

21.4 Une indexation du SMIC liée notamment à l'évolution du prix moyen des loyers des logements sociaux. Il s'agit d'éviter que le poste logement approche, voire dépasse de plus en plus souvent, la moitié du revenu de certains salariés.

 

 

22/ CORRIGER LES INJUSTICES DE LA RÉFORME DES RETRAITES

 

22.1 Faire exception à l'allongement de la durée de cotisation pour mieux prendre en compte la précarité grandissante chez les seniors et l'inégalité face à la mort.

22.2 Humaniser la réforme des retraites implique de rétablir une possibilité de départ en retraite dès que le nombre complet d'annuités a été obtenu, et quel que soit l'âge, pour les professions reconnues comme les plus pénibles.

22.3 Diminuer le nombre total d'annuités pour une retraite à taux plein en fonction du handicap professionnel.

22.4 Mettre en place un système de retraites par points afin de conforter le système global par répartition. Le socle de retraite de base devant bien entendu demeurer commun.

22.5 Les salariés qui voudront librement travailler après l'âge légal de la retraite pourront poursuivre leur activité en bénéficiant d'un vrai système de bonus progressif améliorant leurs droits à la retraite. Le travail à temps partiel après l'âge de la retraite sera également encouragé.

22.6 Les personnes âgées les plus pauvres, confrontées à une dégradation de leur pouvoir d'achat, doivent bénéficier d'un minimum vieillesse qui sera progressivement porté à au moins 80 % du SMIC.

 

 

23/ LUTTER CONTRE LA PRÉCARITÉ DES 800 000 CONTRACTUELS DE LA FONCTION PUBLIQUE PAR UN VÉRITABLE PLAN DE TITULARISATION

 

Par mesure d'équité, nous proposons de titulariser tous les agents contractuels occupant des emplois permanents dans la fonction publique, afin de leur garantir les mêmes droits et les mêmes perspectives professionnelles. Le coût de ce plan de titularisation sera extrêmement limité dans la mesure où l'enjeu n'est pas d'augmenter leurs salaires mais de bénéficier de garanties professionnelles nouvelles qui les protègent contre la précarité.

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 11:10

III. Une économie compétitive

pour créer des emplois et maîtriser la mondialisation.

 

11/ RÉFORMER LE MARCHÉS DES BIENS POUR LUTTER CONTRE L'INFLATION DES PRODUITS DE BASE

 

11.1 Accroître la transparence des prix : du producteur au consommateur ;

11.2 Instituer un contrôle des marges, sur la base d'un rapport remis au Parlement ;

11.3 Limiter le pouvoir de marché des grands intermédiaires et des distributeurs face aux producteurs ;

11.4 Taxation spécifique sur les surprofits de certaines entreprises en situation de monopole qui abusent de leur position aux dépens des producteurs et des consommateurs.

 

12/ DÉVELOPPER UNE AGRICULTURE DURABLE POUR CONTREBALANCER LA LIBÉRALISATION DES MARCHÉS AGRICOLES

 

12.1 La première fonction de l'agriculture doit être de nourrir la population. Il est urgent de mettre en oeuvre une agriculture durable en développant les filières agricoles de qualité fondées sur une agriculture raisonnée ou biologique.

12.2 Interdiction de la spéculation sur les produits de base alimentaires sur les marchés français et européen,

12.3 La réforme des marchés agricoles et le contrôle des marges des intermédiaires et de la grande distribution.

12.4 La fixation des prix ne peut plus répondre à la seule logique de rentabilité des grands distributeurs, mais doit également intégrer les coûts de production et permettre une juste rémunération des producteurs.

12.5 Promotion de nouveaux critères de performance agronomique, sociale et environnementale ;

12.6 Nous devons promouvoir un nouveau modèle visant à sortir de la spécialisation certaines zones de la planète et fondé sur la souveraineté alimentaire et la juste rémunération des producteurs.

12.7 La France plaidera pour que l'OMC devienne l'Organisation mondiale du commerce équitable (OMCE), ce qui suppose de changer les critères de référence et de décision.

 

13/ REPRENDRE EN MAIN LA POLITIQUE ÉNERGÉTIQUE DE LA FRANGE ET ENGAGER LA TRANSITION VERS LES ÉNERGIES VERTES GRÂCE À LA CRÉATION D'UN PÔLE PUBLIC DE L'ÉNERGIE

 

13.1 « Déprivatisation » partielle de l'ensemble des entreprises d'énergie, du nucléaire au pétrolier en passant par les énergies renouvelables.

13.2 Création d'un pôle public de l'énergie qui permettra à l'État de disposer des véritables leviers capables de lancer un vaste plan d'investissement dans le perfectionnement des énergies renouvelables. 

 

 

14/ REDÉFINIR LE CRÉDIT D'IMPÔT RECHERCHE POUR FINANCER DES PÔLES MONDIAUX DE RECHERCHE ET D'INNOVATION

 

14.1 Redéfinir le crédit d'impôt recherche, qui dépasse aujourd'hui 5 milliards d'euros par an. Le crédit d'impôt recherche doit être limité aux PME et aux recherches

encourageant les nouvelles technologies protectrices de l'environnement.

14.2 Redéployer les moyens ainsi libérés pour constituer des pôles mondiaux d'excellence qui permettront de développer des liens actifs avec les universités et de renforcer la coopération entre recherche publique et recherche privée et faciliteront le passage de la recherche à la création de nouvelles activités.

14.3 Lutter contre la fuite des cerveaux en revalorisant le statut des enseignants-chercheurs.

14.4 Outre, l'octroi d'une bourse doit devenir la règle et non plus l'exception. Par mesure d'équité, nous proposons enfin que les années de recherche pendant la thèse et en postdoctorat soient prises en compte pour le calcul des annuités de retraite.

 

 

15/ SOUTENIR LA CROISSANCE DES PME EN LEUR RÉSERVANT UNE PART DE LA COMMANDE PUBLIQUE ET DU CRÉDIT BANCAIRE

 

15.1 Mise en place d'une législation réservant 30 % des commandes de l'État et des collectivités locales à des PME.

15.2 Un accès élargi des PME au crédit, qui implique de leur réserver une part du financement bancaire et ce en utilisant les ressources du Fonds stratégique d'investissement et de la Caisse des dépôts et consignations. Des critères sociaux et environnementaux conditionneront l'octroi de ces prêts.

 

 

16/ REDÉPLOYER DES EXONÉRATIONS SOCIALES EN DIRECTION DE L'EMPLOI DES JEUNES ET DE LEUR INSERTION DANS L'ENTREPRISE

 

16.1 Les suppressions de niches sociales et fiscales permettront de dégager des marges nouvelles en faveur de nos priorités politiques, comme l'emploi des jeunes.

16.2 Allégement de charges - 300 euros par mois - pour les entreprises embauchant des jeunes de moins de 26 ans inscrits au chômage depuis au moins quatre mois, dans la limite d'un salaire égal à 1,3 fois le SMIC. Ce sont 300 000 jeunes qui pourront en bénéficier cela coûtera au maximum.

1,1 milliard d'euros, soit trois fois moins que le coût de la création de 300 000 emplois publics aidés.

 

 

17/ POSER LES BASES D'UNE ÉCONOMIE SOCIALE ET D'UN NOUVEAU MODÈLE DE CROISSANCE

 

17.1 Une révolution brutale de l'économie n'est pas envisageable. Il est du devoir des responsables politiques de poser les jalons d'une transformation profonde et durable de notre économie, davantage sociale et solidaire.

17.2 Les coopératives, mutuelles, associations, fondations, assurent aux territoires et au pays tout entier un ensemble d'activités financières, industrielles, agricoles et de service à caractère durable constituent une source d'innovation sociale décisive pour la mutation de nos modèles économiques.

17.3 Une attention particulière doit donc être portée à l'économie sociale, qui représente aujourd'hui plus de 10 %du PIB, contre environ 6 % dans les années 1980. C'est dans cette voie que la transformation profonde de l'économie pourra trouver sa source.

17.4 La part de cette économie sociale et solidaire dans le PIB doit donc être doublée dans la prochaine décennie en mettant au point des supports financiers et un droit des groupes adaptés à son mode de gouvernance démocratique.

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 09:03

Nous poursuivons la publication d'une synthèse du programme des Radicaux de Gauche pour la primaire citoyenne et pour les présidentielles de 2012.

 

II. L'Union républicaine au service du redressement national.

 

5/ CONVOQUER UNE CONFÉRENCE NATIONALE DÈS L'ÉTÉ 2012 POUR DÉFINIR UN PLAN DE RELANCE DE LA CROISSANCE ET D'ASSAINISSEMENT DES FINANCES PUBLIQUES

 

5.1 La réduction des déficits publics sous 3 % du PIB dès fin 2013 et le retour progressif à l'équilibre d'ici quatre ans ;

5.2 La refonte du système fiscal français dans un objectif d'égalité entre les ménages et de compétitivité des entreprises ;

5.3 La stabilité des prélèvements obligatoires sur les classes moyennes et les couches populaires, dont le pouvoir d'achat doit être protégé ;

 

 

6/ CRÉATION D'UN IMPÔT PERSONNEL, UNIQUE ET PROGRESSIF PAR LA FUSION DE L'IMPÔT SUR LE REVENU, DE LA CSG ET DES COTISATIONS SOCIALES SALARIÉES

 

6.1 Fusion de l'impôt sur le revenu, de la CSG et d'une bonne partie des cotisations sociales salariées en un impôt unique et progressif.

6.2 Certains avantages fiscaux économiquement injustifiés devront ainsi être supprimés, notamment l'exonération des stock-options, la niche Copé...

 

 

7/ CRÉATION D'UN IMPÔT PROGRESSIF SUR LES SOCIÉTÉS

 

7.1 Elargir l'assiette de l'impôt, de supprimer la plupart des niches fiscales et de fixer un taux général d'imposition plus proche de la moyenne européenne. La taxation progressive des bénéfices portera sur les bénéfices nets. L'idée est de taxer les plus petits bénéfices à 15 %, les bénéfices moyens à 25 % et les bénéfices les plus importants à 35 %.

7.2 Imposition au travers des dividendes, dont la fiscalité sera relevée, ainsi que des salaires et autres avantages, qui seront ramenés dans le droit commun de l'impôt sur le revenu.

 

 

8/ ÉLARGISSEMENT DE L'ASSIETTE DES CHARGES SOCIALES PAYÉES PAR LES EMPLOYEURS

 

8.1 Asseoir la part « entreprise » des charges sociales non plus sur la masse salariale versée, mais sur la valeur ajoutée nette produite par l'entreprise.

8.2 L'option d'un basculement progressif et limité de ces cotisations vers la CSG ou la TVA ne sera pas exclue, mais dépendra des conclusions de la conférence nationale del'été 2012.

 

 

9/ REFONTE DES NICHES FISCALES ET SOCIALES

 

9.1 Un audit général des exonérations de charges sociales et des niches fiscales sera finalisé en 2012 afin d'évaluer leur utilité économique, sociale et environnementale. Les exonérations et niches inutiles seront supprimées.

9.2 En outre, nous proposons que toute nouvelle niche fiscale et sociale soit créée pour une durée de trois ans, renouvelable après évaluation de son efficacité.

 

 

10/ MAJORATIONS EXCEPTIONNELLES DE L'IMPÔT SUR LE REVENU ET LA CSG POUR LES PLUS FORTUNÉS

 

Afin de permettre la réduction des déficits publics en 2012 et en 2013, des majorations exceptionnelles d'impôt sur le revenu et de CSG seront également instituées pour les contribuables les plus fortunés, de l'ordre de 10 % du montant de l'impôt.

Ces hausses de prélèvements obligatoires seront temporaires. Ces crédits d'impôt seront restituables dans une échéance de trois ans.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 14:56

 

I. Faire face à la crise européenne et mondiale.

 

1/ CONSTRUIRE UNE POLITIQUE ECONOMIQUE DE LA ZONE EURO

1.1 La mise en place d'un gouvernement économique européen et reprendre la main sur la politique monétaire de la Banque centrale européenne ;

1.2 La possibilité pour l'Union de lever des emprunts obligataires et pour la Banque centrale européenne de racheter les dettes souveraines des États confrontés ;

1.3 Une augmentation du budget communautaire permettant des politiques de relance au niveau européen ;

1.4 La création d'un fond de développement et d'investissement émettant des obligations européennes convertibles, soutenant les entreprises les plus innovantes ;

1.5 Harmonisation de l'assiette de l'impôt sur les sociétés afin de limiter la concurrence fiscale entre les pays européens ;

1.6 Une taxation des transactions financières sur les dettes souveraines à l'échelle du continent ;

1.7 Création d'une agence publique de notation européenne.

 

2/ L'EUROPE FÉDÉRALE QUI PROTÈGE

2.1 Création d'un véritable gouvernement fédéral, responsable devant le Parlement européen.

2.2 Mise en place d'un budget communautaire, lui-même alimenté par un impôt européen.

 

3/ UNE TAXATION DE 1 % DES TRANSACTIONS FINANCIÈRES SUR LES DETTES SOUVERAINES

Nous proposons une taxation à 1% qui portera sur chaque vente de titre obligataire d'État et permettra de ralentir la spéculation en incitant les créanciers à conserver leurs titres plutôt qu'à spéculer sans limite.

 

4/ ENCADRER LA SPÉCULATION ET RÉGLEMENTER LES ACTIVITÉS FINANCIÈRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET EUROPÉEN

4.1 Séparation des banques de dépôt et des activités d'investissement spéculatif, afin de protéger les épargnants ;

4.2 Interdiction des ventes à découvert sur les marchés boursiers et réaffirmation du principe selon lequel toute transaction financière devrait avoir une contrepartie réelle ;

4.3 Relèvement des règles de fonds propres pour les banques qui se livrent à des opérations sur des produits financiers risqués ;

4.4 Interdiction de la spéculation sur les produits alimentaires et les matières premières agricoles.

 

 

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 20:43

MERCREDI 13 JUILLET 2011

 

La gauche solide

 

J'ai décidé d'être candidat à l'élection primaire où la gauche a rendez-vous avec le pays, les 9 et 16 octobre prochains.

 

Je le fais à la demande des instances du Parti Radical de gauche, mais aussi avec la plus ferme détermination personnelle.

 

Je le fais avec une très grande humilité en raison de l'importance de l'enjeu mais avec la plus grande fierté des valeurs radicales qui ont irrigué et nourri la République depuis si longtemps.

 

Par cette candidature, j'entends défendre le principe de justice qui est au cœur de la pensée radicale notamment par :

[-] L'exigence d'une authentique laïcité républicaine

[-] La lutte audacieuse pour l `égalité sociale et fiscale

[-] La marche déterminée vers l'horizon fédéral européen

[-] La moralisation, spécialement monétaire, de l'économie globalisée

[-] La sauvegarde des équilibres naturels de notre pays, de notre continent et de notre planète

[-] Le combat incessant pour l'égalité hommes femmes et contre le racisme, la xénophobie et l'antisémitisme.

 

Ma candidature n'est donc dirigée contre aucune personne ni aucune formation de gauche. Elle est, au contraire, une contribution à la victoire de la gauche par la représentation de tous les citoyens épris de progrès qui ne se sentent pas représentés dans le jeu politique actuel.

 

C'est dire que ma candidature n'est pas plus le résultat d'un quelconque calcul tacticien. Aucun radical ne peut être contraint de faire allégeance à un autre candidat de gauche. Je pense en particulier au Parti socialiste qui a renouvelé les accords électoraux anciens noués avec le Parti Radical de Gauche. Il serait puéril et inefficace de croire qu'un chantage mené à propos de ces accords pourrait dissuader les radicaux de leur volonté unanime d'une expression politique autonome.

 

J'en appelle donc au sens des responsabilités de chacun en soulignant qu'hors le rendez-vous civique des 9 et 16 octobre, le PRG ne peut évidemment être tenu par le calendrier préliminaire ou les modalités de candidature fixées à titre interne par le PS.

 

Dès fin août, je publierai le programme d'actions spécifiques des radicaux de gauche et je dis à tous nos

concitoyens attachés à la justice, à l'équité, à la solidarité et à l'équilibre d'un pays enfin réconcilié avec lui-même que nous répondrons à leur attente. Je leur fais confiance pour nous aider à faire renaître l'espérance.

 

http://www.planeteradicale.org/Declaration-de-candidature-de-Jean.html

<http://www.planeteradicale.org/Declaration-de-candidature-de-Jean.html>

 
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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 07:46

Commençons le débat...

 

Aujourd'hui nous savons pratiquement quels seront les candidats aux primaires. Martine AUBRY, François HOLLANDE, Ségolène ROYAL,  Jean-Michel BAYLET (du parti radical de gauche), Manuel VALLS et Arnaud MONTEBOURG s’aligneront sur la ligne de départ sans qu’il soit acquis que tous iront jusqu’au terme du processus de la primaire devenue une primaire socialo-radicale de gauche.

Ensuite, quelle situation s'offrira à nous les citoyens de gauche? 

- Pour les radicaux de gauche, la discipline de vote et la solidarité à leur président devraient garantir des voix à Jean-Michel BAYLET. Encore que !  Comme le dit lui-même le président du PRG : "la discipline avec les radicaux ce n'est pas simple...".

- Les sondages donnent : François HOLLANDE devançant Martine AUBRY, celle-ci refaisant son handicap progressivement. Les autres prétendants étant relégués assez loin derrière. Premier enseignement, il va y avoir de la dispersion de voix à gauche lors de ces primaires. Cela peut-il laisser des traces ? A la réflexion probablement pas, lors des élections présidentielles à venir. De ce côté de la gauche socialo-radicale on peut présumer que les militants serreront les rangs. Après ce sera une nouvelle histoire.

- Le front de gauche : Les organisations fondatrices du Front de gauche ; Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Gauche Unitaire, et les trois organisations qui sur la base d’un accord stratégique et programmatique ont décidé de participer à l’évolution du Front de Gauche, à son élargissement et à son enracinement populaire et citoyen ; La Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique(FASE), Convergence et Alternative et République et Socialisme . se retrouvent avec  Jean-Luc MELENCHON, qui a su capter l'héritage communiste et ralliera les électeurs séduits par la véhémence parfois compréhensible de ce nouveau tribun.

- Dans la mouvance gauche souverainiste (?) la candidature de Jean-Pierre CHEVENEMENT agrandira le panel de choix. Il y a une certaine proximité  avec des thèses de Ségolène ROYAL.

- Chez le NPA, Nouveau Parti Anticapitaliste, plutôt extrême gauche, le  candidat sera Philippe POUTOU, sauf que le parti ne va pas bien.

- Après ce sont les extrêmes qui se présentera et quel score possible ?

- A droite et au centre, la situation se décante très, très lentement. Certes l'UMP a déjà son candidat auto-désigné. Après, que vont réellement décider les Jean-Louis BORLOO, Hervé NOVELLI, Dominique De VILLEPIN face aux attaques sournoises de l'UMP (Celle-ci  semble avoir repris, à son compte, les bonnes vieilles méthodes en usage chez les Républicains US : intimidation, pièges à rats et rumeurs) et à l'extrême droite Marine LEPEN défendra les mannes frontistes. Par ailleurs, Nicolas DUPONT-AIGNANT, du Parti républicain et gaulliste indépendant entend faire entendre la voix des gaullistes.

- A droite François BAYROU, du Mouvement Démocrate s'essaye à construire  avec Jean ARTHUIS de l'Alliance Centriste un ralliement du centre droit, dont François BAYROU serait le leader naturel.

- Les écologistes, où les placer ? Ils sont à n'en pas douter les gagnants de cette première partie du tournoi présidentiel. D'abord il y a eu Fukushima, ce n'est pas neutre dans l'imaginaire des citoyens du monde. Ensuite, parce qu'ils ont démontré la validité du principe "radical de gauche" de la primaire ; ils envoient Jean-François COPE et Claude GUEANT et leurs pitoyables manoeuvres dans les cordes ; ils sont en train de choisir une femme Eva JOLY, et en plus ils vont, peut-être réussir, c'est ce que l'on peut souhaiter pour la démocratie, l'APRES-PRIMAIRE, à savoir se retrouver. Ce sera à regarder avec attention.

Les programmes :

Ils sortent des cartons, le programme du PS existe, le PRG a déjà le sien de prêt. Les Ecologistes avanceront le leur, la droite UMPiste  a présenté le programme préparé par le milieu patronal  (a en croire une partie de la presse). Le programme frontiste a déjà du plomb dans l'aile dans les domaines socio-économiques. Cette période va devenir intéressante car les programmes vont être ajustés, pour convaincre, séduire (?) les citoyens. Le débat  pour la France s'annonce, mieux il commence.

 

Jean-Pierre Bernard

PRG29

 

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