Jean Zay entre au Panthéon
Jean Zay, Ministre de l'Education Nationale sous la III ème République était un "Radical". François Hollande, Président de la République, a fait le choix d'honorer des résistants de la première heure et qui, au moment ou notre pays était au plus bas, ont relevé la tête et n'ont pas renoncé.
Le Parti des radicaux de gauche du finsitère exprime sa fierté et sa reconnaissance d'avoir eu dans ses rangs des femmes et des hommes de cette trempe.
Jean Zay est né en 1904 à Orléans (Loiret). Son père , Léon Zay, est le directeur du Journal radical-socialiste Le Progrès du Loiret, sa mère Alice Chartrain est institurice. Il meurt assasiné, mitraillé dans le dos, par la milice en 1944.
Le combat de sa vie : la démocratisation de l'enseignement secondaire. Juif du côté paternel et protestant du côté maternelle, il s'attire rapidement la colère des miliciens. Il démissionne en 1939 pour rejoindre l'armée combattante. En juin 1940, avec 26 autres parlementaires opposés à l'armistice, il tente de fuir la France et de rejoindre l'Afrique du Nord à bord du Massilia. En octobre, il est condamné par Vichy pour désertion en présence de l'ennemi. En 1944, alors qu'il est incarcéré, il est enlevé par des miliciens français déguisés en résistants, qui l'abattent et le jettent dans un puits. On lui doit l'idée de l'ENA, du CNRS, et du Festival de Cannes.
Trois autres" illustres" rentrent également au Panthéon il s'agit des résistants français Germaine Tillon, Pierre Brossolette et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. La République honore ainsi des citoyennes et des citoyens de convictions et d'honneur
Voir ici : link
_______________________________________________________________
commenter cet article …