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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 12:13

Un accord transatlantique peut en cacher un autre

 

Un traité commercial entre l’Union européenne et le Canada est, très discrètement, en voie de conclusion. Il préfigure le futur partenariat transatlantique avec les États-Unis

Karel De Gucht, commissaire européen chargé du Commerce, se montre discret sur un dossier dont il peut pourtant se féliciter. Il est en effet le négociateur en chef de l’Accord économique et commercial global (AECG, Ceta en anglais) entre l’Union européenne et le Canada, sur le point d’être finalisé. (...)

 

Voir le site Politis.fr

 

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 11:56

Sortir les libéraux de l'Europe pour ne pas en crever.

 

Une des faillites de l'Europe aura été essentiellement, pour moi, la perte de confiance dans les "élites" mises en places à Bruxelles. Certes, assez rapidement, tout un chacun a pu se rendre compte que le crédit confiance s'épuiserait très rapidement pour quelques figures et, par exemple, pourquoi pas le nommer M Barroso. De plus l'absentéisme systématique de quelques minuscules "ténors", les Le Pen, Mélenchon, Dati, et d'autres, rendait moins crédible leur utilité à la cause européenne. Encore que pour les Le Pen, les choses sont au moins claires : ils veulent raser l'Europe en profitant au passage de petits arrangements financiers et reconstruire "la ligne Maginot" à nos frontières, à l'occasion solliciter sic "«Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois»" et appliquer une sorte de solution finale à l'extérieur, en afrique pour régler l'immigration...

 

Tout cela pour dire, sachant que les "Zélites européennes" quel que soit le résultat des votes à ces prochaines élections risquent fort de céder à leurs démons et s'asseoir sur ces résultats pour aller au bout de la logique libérale et se coucher devant les exigences des financiers américains, qu' il faut changer les hommes et le logiciel.

 

ET c'est là que se trouve le piège, car ne pas voter pour ces élections Européenne est une annerie monstrueuse, malgré ses défauts l'Europe, a déjà conçu de belles choses ; voter mais "voter contre" est une annerie illogique encore plus délirante ; alors il nous reste à voter POUR l'Europe. Une Europe capable de changer. En effet, on ne peut plus rester dans la logique d'aujourd'hui, on en a vu les résultats en Grèce, au Portugal, en Espagne, en Italie, en Irlande. Aujourd'hui on SAIT, on CONNAÎT les sources des crises, il nous faut donc sortir les libéraux du circuit, sinon on court à notre perte, à celle de millions de citoyens européens.

 

Nous avons l'opportunité de changer, il nous faut la saisir, il nous faut VOTER et ne pas voter blanc.

 

Et le TAFTA la dedans ? Eh bien c'est l'illustration de l'opacité des dirigeants européens comme de nos dirigeants, qui n'ont rien fait , mais absolument rien fait pour nous donner notre rôle de citoyens responsables. L'exemple du reférendum du NON ne leur a pas ouvert les yeux. De plus en plus apparaît la nécessité de prévoir le remplacement de cette classe dirigeante à terme.

 Pour le TAFTA voir ces deux liens  :    - N°1  link      - N°2 link

Erwan MARIE

PRG29

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 10:50

Abstention.

 

FN et élections européennes :

non, il n'y aura pas de "vague bleu Marine".

 

Publié lpar Le Monde.fr LE PLUS le . 21-05-2014 à 10h00 - Modifié à 11h39

 

 

Par Thomas Guénolé   Politologue

 

 

Le Monde.fr LE PLUS. Comme lors des élections municipales, le FN est d'ores et déjà annoncé comme le grand gagnant des européennes du 25 mai prochain. Selon un sondage Ipsos-Steria, le parti de Marine Le Pen se maintient en tête des intentions de vote (24%). Mais pour le politologue Thomas Guénolé, médias et analystes font erreur en évoquant une probable "vague bleu Marine". Explications.

Édité par Sébastien Billard  Auteur parrainé par Mélissa Bounoua

 

 

Même en prenant en compte les marges d’erreur, les sondages successifs concordent pour placer le FN soit premier, soit deuxième au soir des élections européennes. Les mêmes sondages concordent pour donner à l’UMP, réciproquement, soit la première soit la deuxième place, et dans tous les cas, le PS en troisième position.

 

Rien n’est certain, mais ces tendances persistent.

 

Une vague abstentionniste et non frontiste

 

Si le FN arrive en deuxième position, a fortiori s’il est premier, l’on peut d’avance pronostiquer ceci : massivement, les journalistes, les analystes, les commentateurs, la classe politique, parleront tout à trac d’un "21 avril européen", d’un "21 avril à l’envers", d’une "vague bleu Marine", d’une "poussée spectaculaire de l’extrême droite", et ainsi de suite.

 

Cependant, les faits sont têtus : non, il n’y aura pas de vague bleu Marine aux européennes.

 

Si les sondages successifs concordent pour donner au FN autour de 20% des suffrages exprimés, ils concordent également pour pronostiquer une participation de seulement 40% de l’électorat total. Or, 20% de 40%, cela fait 8%. Objectivement, non, obtenir les voix de 8% de l’électorat, ce n’est pas une vague.

 

Cela étant, toujours en se basant sur les sondages successifs, les résultats des autres partis ne seront guère plus glorieux.

 

Par exemple, si l’on admet que l’UMP obtiendrait 23% des voix, cela représenterait 23% de 40%, donc 9% de l’électorat. Il n’y aura donc ni vague bleu Marine, ni succès de la droite. Objectivement, avec une abstention pronostiquée entre 60 et 70% de l’électorat, ce qui se produira, c’est une vague blanche.

 

Une erreur d'analyse et de perception

 

Cette vague blanche n’est, pour mémoire, ni un parti des pêcheurs à la ligne dont on peut sourire dans un haussement d’épaules, ni une masse d’indécis, ni des paresseux qui auraient "la flemme" d’aller voter.

 

Demander à quelqu’un pourquoi il n’ira pas voter suffit pour s’en rendre compte : viennent assez vite des réponses de type "ça ne sert à rien", "ça ne change rien", "ce sont tous les mêmes", etc.

 

De fait, l’abstention est la forme lourdement majoritaire du rejet du système, dont la forme minoritaire plus radicale est le vote antisystème. Ce dernier se subdivise entre le vote FN, le vote Front de gauche, et le vote blanc. En d’autres termes, une colossale erreur d’analyse et de perception se prépare.

 

Collectivement, parce qu’ils ont le nez collé aux suffrages exprimés, la plupart des journalistes, des analystes, des commentateurs, et des membres de la classe politique, verront probablement dans les résultats des européennes une "vague bleu Marine". Or, objectivement, ce qu’on verra en réalité, c’est une énorme vague blanche dont le vote antisystème n’est que l’écume.

 

Passer au vote obligatoire ?

 

Par conséquent, au lendemain des élections européennes, il est hélas probable, à la suite de cette erreur d’analyse et de perception, que les sempiternelles "leçons du scrutin" tournent autour du thème de la réponse à apporter à une "vague bleu Marine" pourtant objectivement imaginaire.

 

En revanche, à la suite de la même erreur, il n’y aura probablement pas de leçons tirées de la vague véritable et réelle, c’est-à-dire la vague blanche.

 

Or, au fil des élections intermédiaires, à mesure que le corps républicain se vide de ses électeurs comme un blessé grave se vide de son sang, il devient crucial de faire du vote un devoir, et non plus un droit : passer au vote obligatoire, sanctionner l’abstention par une amende, compter le vote blanc comme suffrage exprimé – car c’en est un –, et refaire d’office l’élection le mois suivant si le vote blanc dépasse 50% du total.

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Il va bien falloir clarifier la situation du vote blanc, qui est une réponse politique, aux erreurs répétitives commises par les politiques, car ils en ont commis en se laissant aller aux compromissions abusives. De même il apparaît clairement que la presse audiovisuelle,  qui a sombré dans la mise en scène permanente d'un spectacle qu'elle s'arrange pour écrire et qui n'a guère plus grand chose à voir avec l'Information, a sa part de responsabilité - quoiqu'elle dise - dans cette désafection des citoyens pour la politique et pour la montée du FN. On peut accuser la presse en déroulant systématiquement - à l'exception de quelques trop rares exemples, le tapis rouge au FN et ses caciques, d'avoir contribué à falsifier le cours de l'histoire et de n'avoir fait que du" business fâcheux et malodorant".

 

Alors oui ! Il va falloir légiférer  pour conserver  le bénéfice de ce qui fut un long combat du peuple et de la démocratie, le droit de vote.

 

Jean-Pierre Bernard

PRG29

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19 mai 2014 1 19 /05 /mai /2014 12:07
Comprendre les institutions de l'Union Européenne

Comprendre comment fonctionnent les principales institutions de l'Union européenne

 

 

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 10:35

 

A quoi sert le Parlement européen?

 

Par Catherine Gouëset, publié par l'Express.fr - le 16/05/2014 à 16:29

mis à jour à 17:45

 

A QUELQUES JOURS DES ÉLECTIONS EUROPÉENNES, NOMBRE D'ÉLECTEURS S'INTERROGENT SUR L'UTILITÉ DE SE DÉPLACER AFIN DE VOTER POUR UNE INSTITUTION AUX POUVOIRS RÉDUITS. QU'EN EST-IL VRAIMENT? 

 

 

"Les citoyens comprennent très clairement la différence entre le Parlement européen et ceux qui prennent les vraies décisions", a déclaré Herman Van Rompuy, dans une interview récente au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. De quoi encourager tous les eurosceptiques à ne pas se déplacer pour aller élire les députés européens le 25 mai prochain. Cette affirmation du président du Conseil européen, "choisi, en 2009, pour sa soumission aux gouvernements", comme le fait remarquer le spécialiste de l'Union européenne Jean Quatremer, est-elle justifiée? 

 

Des pouvoirs élargis en vertu du traité de Lisbonne...

 

Le Parlement européen disposait par le passé de pouvoirs législatifs inférieurs à ceux de la Commission européenne et du Conseil des ministres des Etats membres. Mais depuis l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne en 2009, toutefois, le Parlement est officiellement sur un pied d'égalité avec le Conseil des ministres pour l'adoption d'une loi européenne. 

Une étude récente de la Fondation Schuman confirme ce rôle accru pour le Parlement sortant: "les députés européens ont fait entendre leur voix, y compris sur des sujets où leurs prérogatives sont limitées comme l'accord commercial anti-contrefaçon Acta, la protection des données des internautes et les écoutes de la NSA, ou le traité transatlantique de libre échange", indique ce rapport. 

"Pour la première fois au cours de cette mandature, le Parlement a eu son mot à dire sur la réforme de la Politique agricole commune ou les règle de la gouvernance et l'économie européenne, fait valoir l'eurodéputé UMP Sylvie Goulard, interrogée par L'Express. 

Les députés ont désormais la possibilité d'accepter ou de rejeter les accords transnationaux. Le Parlement a ainsi refusé, en 2010, de donner son consentement à l'accord intérimaire entre l'UE et les Etats-Unis sur les transferts de données bancaires via le réseau Swift, et rejeté l'accord Acta sur la contrefaçon en raison d'une disposition sur les droits sur internet. "Les députés avaient le sentiment que les libertés individuelles étaient attaquées par cet accord", se félicite Sylvie Guillaume, eurodéputé PS. 

L'Assemblée a aussi imposé à l'Allemagne un accord plus ambitieux sur l'Union bancaire que celui qui était prévu, ils ont obtenu un compromis sur les travailleurs détachés qui a (en partie) permis d'éviter le dumping social prévu par le texte originel. 

Enfin le Parlement a désormais un droit de regard sur le budget. En mars dernier, les députés réunis à Strasbourg ont rejeté le projet sur le budget de l'UE pour la période 2014-2020.  

"Les élus européens ont eu leur mot à dire sur 75% des lois régulant la vie de leurs concitoyens", souligne Christian Lequesne, directeur de recherche au CERI-Sciences-Po, spécialiste de l'Union européenne. Selon lui, les pouvoirs de l'Assemblée européenne progressent peu à peu depuis 25 ans et pas seulement depuis le traité de Lisbonne. 

 

... Mais des pouvoirs qui restent limités.

 

Le Parlement européen ne dispose pas de l'initiative législative, réservée à la Commission européenne qui a le monopole des propositions de loi. "L'objectif initial était de veiller à promouvoir l'intérêt commun de l'Union et non celui de tel ou tel Etat", explique Christian Lequesne. Si certains pays peuvent s'émouvoir de cette lacune, difficile de le faire en France où la plupart des lois sont proposées par les gouvernements, constate le chercheur.  

Le Parlement européen est hors jeu en ce qui concerne les politiques économiques et budgétaires de la zone euro. Même chose pour la politique européenne et de sécurité commune. 

"Il reste des points faibles, concède Sylvie Goulard. En matière de fiscalité, le Parlement n'a qu'un rôle consultatif. Nous avions par exemple proposé une assiette commune pour l'impôt sur les sociétés afin de réduire le dumping fiscal entre Etats européens. Les ministres des finances n'en n'ont pas voulu." 

Autre difficulté, les mauvaises habitudes des instances partenaires. "Les nouvelles attributions du Parlement ne sont pas encore prises en compte par la Commission et les Etats", relève Sylvie Guillaume. L'opacité avec laquelle sont menées les discussions sur l'accord de partenariat transatlantique (APT) négocié depuis juillet 2013 par les Etats-Unis et l'Union européenne montre que la Commission continue de négliger l'Assemblée européenne.  

Mais, fait valoir la députée européenne, "si l'accord ne tient pas suffisamment compte des exigences des parlementaires, ces derniers pourront empêcher l'adoption du texte final, comme ils l'ont fait avec l'accord Swift." 

 

Les élections du 25 mai, une occasion de peser 

sur les orientations de la Commission.

 

Paradoxalement, parmi ceux qui reprochent au Parlement européen son impuissance beaucoup sont hostiles à un mode d'organisation qui lui donnerait plus de pouvoir. "C'est au Parlement que devrait revenir la tâche d'élire son organe exécutif, la Commission, dont le président serait en même temps le président de l'Union", suggère l'essayiste Tzvetan Todorov dans une tribune du Monde. Mais accorder plus de pouvoir au Parlement européen reviendrait à diminuer celui des Etats. Qui y est prêt? 

Avant le traité de Lisbonne, le président de la Commission européenne était élu par les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE. Le traité de Lisbonne qui prévoit, depuis cette année, que le prochain président de la Commission soit choisi en tenant compte du résultat des élections européennes offre pour la première fois aux électeurs la possibilité de peser plus concrètement sur les orientations de la Commission, espèrent les eurodéputés. 

Juridiquement, rien n'oblige les Etats à suivre cet avis pour désigner le successeur de José Manuel Barroso, dont le mandat prend fin le 31 octobre. Mais politiquement, cela serait très malvenu.  

"On peut regretter que les principales décisions de la Commission aient jusqu'à présent été dictées par une logique libérale, estime Sylvie Guillaume tandis que le terrain social est délaissé. Mais une nouvelle majorité au Parlement permettrait peut-être d'infléchir cette politique".  

 

Christian Lequesne est l'auteur de Les institutions de l'Union européenne après la crise de l'euro, La Documentation Française, 2013 

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17 mai 2014 6 17 /05 /mai /2014 07:45

Les radicaux de gauche du Finistère ont écrit à Messieurs Fabius, Montebourg, Désir, pour leur demander des éclaircissement sur le traité, dit TAFTA sous son nom le plus connu, négocié par la commission de Bruxelles. Malheureusement nous n'avons obtenu aucune réponse. N'épiloguons même pas sur l'absence de réponse...

Quoiqu'il en soit nous continuons à rechercher l'information où qu'elle se trouve et nous entendons diffuser les informations .

On a trouvé celle-ci dans Marianne.fr sous ce titre révélateur d'une forme de confiscation des droits élémentaires des citoyens à savoir, débattre et à décider.

Jean-Pierre Bernard

PRG29

 

Susan George : « C’est le marché qui décide, ce n’est pas la démocratie »

 

Depuis des mois, la Commission européenne négocie avec les Etats-Unis un accord de libre-échange transatlantique qui vise à la suppression des droits de douane et l’harmonisation des barrières non-tarifaires. Susan George, présidente d’honneur d’Attac et membre du parti de la Nouvelle donne qui présente des candidats aux élections européennes, revient pour Marianne sur ce qu’est exactement le traité transatlantique et sur ses enjeux. 

 

Pour aller plus loin voir ici : link
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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 09:45

Il était temps que ce sujet soit abordé par la représentation nationale, ce n'est ni à l'initiative du PS-PRG, ni de l'UMP-UDI-FN mais bien à celle du Front de Gauche. Qu'il en soit remercié. Va-t-on dissipé l'opacité du sujet ? Et si les enjeux des européennes étaient ceux la; libérer les instances européennes des contraintes de l'opacité imposée par certains, de la mise devant le fait accompli par des technocrates, parfois quasiment aux ordres des lobbies, des responsables de la commission au service de la cause ultra-libérale qui ruine nos pays et l'Europe.

Le PRG 29 a écrit aux ministres pour demander des informations sur ce traité. A ce jour, "Rien", pas de réponses, silence radio.

PRG29

Plus d'info ici : link

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9 mai 2014 5 09 /05 /mai /2014 07:12

Le FN pratique le mensonge et le double discours, c'est une pratique habituel dans ce parti, les exemples sont souvent rappelés dans la presse. Malheureusement on retrouve ce mode de fonctionnement mis en oeuvre en politique, y compris chez nous les radicaux (certes peut-être moins souvent que d'autres). Ici c'est sur le" TAFTA " que le magazine Marianne.fr pointe du doigt le double discours de la famille Le Pen. 

 

Traité transatlantique : le double discours du FN

 

 

Sur les plateaux télévisés, Marine Le Pen clame haut et fort son opposition au monde de la finance pour séduire l’électorat sans cesse grandissant des « antisystèmes ». En coulisse, le Front national fait parfois preuve de bien moins de courage et n’est pas le dernier parti à se coucher, par exemple, face au traité transatlantique.

 

La suite  ici : link

 

Commentaire

 

Le vrai problème, aujourd'hui, c'est que nous sommes à moins d'une quinzaine de jours d'élections européennes. Personne n'a une idée claire de ce qui se trame entre les "négociateurs" quasiment autoproclamés sur le projet TAFTA ( le vrai nom TTIP). Cette opacité qui devient presque un mode de fonctionnement généralisé de l'europe ne peut que conduire à la méfiance.

 

Ce qui permet de considérer que les français lors du référendum,  sur Maastricht, savaient quelle Europe ils voulaient et que les politiciens, la droite en tête, ont trahi leurs aspirations légitimes à une Europe ouverte, sociale, solidaire.

 

Aux électeurs, aujourd'hui, de prendre le temps de lire les propositions des listes et de faire leur choix et surtout de ne pas laisser le champ libre à l'abstention qui serait le fossoyeur de notre avenir.

 

Au fait aujourd'hui 9 Mai c'est la journée de l'EUROPE. Prenons le temps de lui consacrer quelques minutes de réflexion.

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 10:43

L'article ci-après, paru dans Slate.fr (link),  annonce dans son titre vouloir parler de l'Ukraine, d'Alstom et de l'Europe. Soit, mais il parle peut-être d'autre choses et plutôt insidieusement. A trop vouloir manier l'ellipse on crée de l'opacité.

 

L'Ukraine, Alstom:

regardez le désastre de la politique européenne de l'énergie

Vous ne voyez pas le rapport entre les deux? Et pourtant...

 

La politique énergétique européenne n'est pas responsable de tout ce qui brûle la tête de Vladimir Poutine, ni de tout ce qui entrave le développement du groupe français. Mais elle en a une grande part. Le tsar russe comme le repreneur probable d'Alstom, l'américain General Electric, profitent de l'incohérence et de la désunion.

 

Alstom est dépecé, mais, si le cours actuel se poursuit, le même sort menace tous les autres industriels de l'énergie en Europe, et la mort atteindra aussi quelques-uns des opérateurs géants comme GDF Suez, E.On, RWE ou EDF. L'Europe a perdu son autonomie dans l'industrie des télécoms, naguère un point fort. Il en sera de même demain dans l'énergie. Hypocrisies écologistes, idéologie consumériste, égoïsmes nationaux, tout concourt à accélérer la spirale du vide.

 

Nous sommes chez Père Ubu, comme le démontre implacablement Claude Mandil, ancien directeur de l'énergie en France et directeur de l’Agence internationale de l'énergie[1].

 

Prenez un jour normal en Europe, dimanche 1er janvier 2012, par exemple.

 

La consommation d'énergie est faible en ce jour de repos. Et il y a du vent qui fait tourner les éoliennes. Lundi matin, la vie des usines reprend et, manque de chance, le vent est complètement tombé. Il faut vite pousser les centrales à charbon et relancer des centrales au gaz, les plus souples. Mais, à midi, ça lui chante, le vent malicieux revient. On coupe les centrales au gaz, mais celles au charbon ne s'éteignent pas comme on ferme un robinet, elles prennent un peu de temps.

 

Conséquence, l'Europe produit ce jour-là trop d'électricité, le prix sur les marchés spot devient négatif. Les opérateurs enregistrent une journée de perte.

 

Que ne ferment-ils ces centrales au charbon, qui sont en plus hyperpolluantes?

 

Que nenni. Car les Etats-Unis, qui produisent des gaz de schiste à profusion, exportent en Europe leur charbon excédentaire à vil prix. Résultat: les opérateurs ferment plutôt les centrales au gaz, qui sont deux fois moins polluantes et nocives pour le climat, mais qui sont devenues trop chères.

 

Les Allemands, qui arrêtent leur nucléaire et poussent les énergies renouvelables, en ont fermé 28, dont de très modernes et très propres. Gérard Mestrallet, PDG de GDF Suez, a déprécié de 15 milliards d'euros la valeur de ses centrales thermiques. Alstom ne verra pas de sitôt le marché européen refleurir.

 

Que ne débranche-t-on pas les éoliennes lors des surproductions?

 

Impossible; les gouvernements ont accordé à leurs propriétaires des garanties de reprise dans les réseaux. Comme le vent va et vient et que le soleil va jouer la nuit de l'autre côté de la Terre, les opérateurs doivent maintenir une double capacité, de renouvelables et de centrales classiques, désormais de plus en plus au charbon, comme on l'a dit. Le choix des renouvelables s'est transformé en plus de charbon: la volonté de dépolluer a conduit à son exact inverse.

 

Ce n'est pas fini. Car, pour inciter à investir dans les centrales renouvelables, les gouvernements ont accordé aussi à leurs fournisseurs des prix garantis d'achat. Jusqu'à 400 euros le mégawattheure, en France, coût financé par une taxe (CSPE) sur les factures des consommateurs.

 

Nous étions en 2007, lors du Grenelle de l'environnement, et on parlait, à l'époque, du climat et de la pénurie planétaire à venir d'hydrocarbures. Aujourd'hui, ces vues sont oubliées: le climat, personne n'en parle plus et le pétrole est revenu comme à profusion. A consommation constante, l'AIE estime à 178 ans les réserves de pétrole, à 233 ans celles de gaz et à trente siècles celles de charbon... Conséquence: le prix de l'électricité est tombé à 50 euros le mégawattheure. Les renouvelables causent la ruine. Certains pays comme l'Espagne reviennent sur les garanties données, les investisseurs dans les renouvelables sont alors eux-mêmes floués, des milliers d'emplois supprimés.

 

L'Europe, pleine de morale écologiste, voulait montrer l'exemple climatique. Elle a décidé du «3 fois 20» à l'horizon 2020: réduction de 20% des gaz à effet de serre, production de 20% par les renouvelables et réduction de 20% des consommations.

 

Le bilan est un terrible désastre, «un triple échec», relève Gérard Mestrallet: sur la compétitivité des opérateurs, la sécurité d'approvisionnement et le climat. Les émissions de CO2 par les opérateurs électriques réaugmentent. Les prix ont l'inédit et funeste paradoxe de baisser chez les producteurs et de monter chez les consommateurs à cause des taxes! Le tout aboutissant à un manque d'investissement, qui fragilise la production future et le transport.

 

Ajoutons que les Chinois ont capté l'essentiel de l'industrie des panneaux solaires: les emplois verts espérés sont asiatiques. Et que l'interdiction faite dans beaucoup de pays européens d'exploiter le gaz de schiste crée un gap de prix (trois fois inférieur outre-Atlantique) qui met en péril toute l'industrie pétrochimique européenne au profit de sa concurrente américaine.

 

«Ce constat affligeant n'est pas encore admis par les autorités politiques», note Claude Mandil. L'Ukraine et Alstom vont-ils leur ouvrir les yeux? Non pour renoncer à la transition énergétique, mais pour que l'Europe soit en avance dans le bon sens, un modèle et non ce qu'elle est devenue, un caricatural contre-modèle.

 

L'Allemagne, dans l'énergie, s'est fourvoyée, elle devrait en cette matière humblement l'admettre et accepter des politiques coopératives. La France doit se réjouir d'avoir dans les schistes de son sous-sol 50% de sa consommation de gaz pour trente ans. La transition européenne vers des renouvelables inefficaces et hors de prix doit ralentir et devenir moins idéologique.

 

Eric Le Boucher

Article également paru dans Les Echos

 

Réactions.

 

 

Parmi les "Commentaires" celui-ci met en perspective les propos de l'auteur de l'article et repositionne sans avoir l'air le débat idéologique rampant. Pour voir tous les commentaires : link retour au lien.

 

Un détail m'échappe...

Soumis par cedric46, le lundi 5 mai 2014 à 13h46

 

Je ne comprends pas ce que l’auteur démontre dans cet article :

On part d’un constat accablant : la politique énergétique européenne est en partie responsable des situations d’Alstom et de l’Ukraine. Bon, voyons un peu les justifications :

1- on a du mal à faire concorder production et consommation. OK, on enfonce une porte ouverte.
2- En France et en Allemagne, on préfère maintenir des centrales à charbon en fonctionnement, plutôt que des centrales au gaz (moins polluantes), pour des raisons économiques. OK, c’est noté…
3- Les énergies renouvelables sont intermittentes et subventionnées. OK, on ne le découvre pas aujourd’hui. On peut lire entre les lignes qu’elles ne représentent pas une solution d’avenir pour une production économiquement stable (les centrales nucléaires produisant la « base » ne sont pas intermittentes, mais tout aussi peu flexibles et inadaptées à nos courbes de consommation, donc provoquent le même genre de désagréments sur le marché Spot)
4- L’auteur remet en cause les conclusions et objectifs du Grenelle de l’Environnement sous prétexte que « le climat, personne n’en parle plus » (???!!!??? A part sur NRJ12, j’ai l’impression qu’on ne parle que de çà…) et que les ressources sont de nouveau disponibles à profusion (sous-entendu : allez, c’est reparti comme en 14 : forons ! puisons ! turbinons ! brûlons ! exploitons !). Soit, c’est un point de vue !
5- Puis vient mon passage préféré : l’auteur cite Gérard Mestrallet, qui trouve que le Grenelle est un « terrible désastre »… Certes ! Et il faudrait aussi interroger le maire de Neuilly Sur Seine pour savoir ce qu’il pense de la politique gouvernementale sur les logements sociaux… Ça serait intéressant pour savoir si c’est une réussite ou pas.
6- Ensuite, l’auteur parle sans transition et sans justification de taxes, du marché chinois, et de l’Allemagne. C’est très français, et ca passe tout seul.
7- Enfin, dernier « argument » avancé : on a du gaz de schiste ! Cool, on est sauvés !!! Position qui se respecte, mais qui me paraît malvenue en guise de conclusion.

Seul petit souci, avec tout çà je n’ai toujours pas compris pourquoi Alstom a souffert de la politique énergétique européenne, et encore moins ce qu’a à voir l’Ukraine là-dedans.

Pour rappel, ALSTOM est actif dans les centrales thermiques (notamment celles au charbon, décriées par l’auteur), des éoliennes (idem), et est également présent dans le solaire (idem) et l’hydro-électricité ainsi que, dans une moindre mesure, le nucléaire. ALSTOM est également actif dans le transport d’électricité (favorisé par le développement des EnR), le transport et les services. La grande majorité de son Chiffre d’Affaires est réalisé à l’étranger, donc dépend relativement peu de la politique française (et européenne).

Si l’auteur voulait parler de politique énergétique européenne, il aurait pu évoquer les interconnexions électriques qui se développement avec les pays limitrophes, ce qui stabilise le réseau, et évite le recours aux centrales d’appoint polluantes. Ou revenir en détail sur les conclusions du Grenelle de l’Environnement. Ou d’un éventuel manque de concertation et de politique commune comme il semble le penser…

Si l’auteur voulait parler de politique énergétique française, il aurait pu reprendre quelques uns des points ci-dessus, mais en les détaillant et en ne parlant que de çà (sans éviter habilement le nucléaire, seul sujet touchant de près ou de loin à l’énergie non abordé dans cet article)

Enfin, si l’auteur voulait parler de l’Ukraine et/ou d’Alstom, et bien il fallait en parler.

 

Eric Le Boucher est un des fondateurs de Slate.fr. Journaliste, chef de service, chroniqueur économique au journal Le Monde, il est depuis 2008 directeur de la rédaction d'Enjeux-Les Echos. Il est l'auteur d'«Economiquement incorrect» et (ndlr : "idéologue" ?).

 

 

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8 mai 2014 4 08 /05 /mai /2014 07:28

La presse fait son travail. Si ! On peut faire le point sur les sujets qui intéressent notre futur, comme sur les sujets qui fâchent le TAFTA par exemple.

 

Sur le TAFTA le journal Le Monde a proposé une série d'articles que l'on pourra retrouver via ces liens (copier puis coller les liens inernet dans votre navigateur web) :

1 -   http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/tafta-est-il-negocie-dans-l-opacite_4400115_4355770.html

 

2 -   http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/le-traite-tafta-va-t-il-delocaliser-notre-justice-a-washington_4400693_4355770.html

 

3 -  http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/le-traite-tafta-va-t-il-nous-faire-manger-des-ogm-et-du-poulet-au-chlore_4400695_4355770.html

 

4 -  http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/04/15/il-pourrait-changer-la-face-de-l-europe-le-traite-transatlantique-decode_4399476_4355770.html

 

 

Et puis le journal Libération propose une synthèse  : Europe qui propose quoi ? sur les options des partis candidats aux élections.

 

LAURE EQUY ET DOMINIQUE ALBERTINI 7 MAI 2014 À 17:41 (MIS À JOUR : 7 MAI 

DÉCRYPTAGE  

Du protectionnisme aux gaz de schiste en passant par le rôle de la BCE, «Libération» a synthétisé les positions des six principales formations politiques françaises sur onze points du débat européen.

Le lien est ici : http://www.liberation.fr/politiques/2014/05/07/europeennes-qui-propose-quoi_1012288

 
Bonne lecture. PRG29
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