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  • : Bienvenue sur les archives des Radicaux de Gauche en Finistère.
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3 mars 2017 5 03 /03 /mars /2017 17:34
Article paru dans Ouest-France du 1 mars 2017

Article paru dans Ouest-France du 1 mars 2017

La France et ses mers

en 14 chapitres

 

Comme chacun sait, la France est un des pays au Monde qui possède le plus grand patrimoine maritime. Et il faut le reconnaître ce dernier est tout de même en grande partie inexploité. Attention ce dernier mot est à utiliser avec précaution car exploiter ne veut pas dire détruire et au contraire exploiter doit s'accompagner d'une réflexion bienveillante sur les effets de cette démarche.

 

Aussi nous nous proposons au PRG29 d'entamer une réflexion thématique, constructive, raisonnable et écologique, en 14 points, sur ce trésor qui nous entoure. 

 

Le côté renouvelable avec:

La pêche, les ports de pêche, les débouchés de la pêche, la mondialisation de la pêche et de un.

Les pêcheurs, leurs conditions de travail, leurs formations et de deux.

L'agriculture maritime, les algues, l'aquaculture et de trois.

Les crustacés, les mollusques marins et de quatre.

L'utilisation des ressources précédentes afin d'en extraire des dérivés alimentaires ou pharmaceutiques  extraits et de cinq.

Les énergies marines avec le vent, le soleil, les courants sous-marins, les marées et de six.

 

Le côté non renouvelable avec:

L'extraction minière, les métaux, les terres rares, le pétrole, le gaz naturel et de sept.

 

Le côté écologique avec:

La déconstruction des navires et de huit.

La lutte contre la pollution par les navires ou dans une moindre mesure par les bateaux de pêche et de neuf.

L'utilisation de matériaux propres pour les coques et de dix.

Le tourisme et de onze.

La qualité de l'eau de mer et en amont celle de l'eau douce et de douze.

 

Le côté politique avec:

Le poids de la France et des DOM-TOM dans le "champ de bataille" des états maritimes et de treize.

La présence militaire pour la sécurité des mers et de quatorze.

 

Voilà qu'elle sera notre chantier de réflexions et certainement que nous en avons oublié quelques-unes. Mais toujours est-il qu'il faut aboutir à des propositions politiques exigeantes et surtout convaincre nos gouvernants futurs d'agir dans les plus brefs délais.

Christiane Migot

PRG29

 

 

 

L

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 10:14
Articles parus dans Ouest-France du 22 et du 23 février 2017

Articles parus dans Ouest-France du 22 et du 23 février 2017

Depuis le 10 janvier 2017,

quoi de neuf au port de commerce?

 

A lire le premier article (celui du 22 février 2017), soit 33 jours après l'alerte diffusée dans la presse, seule une moitié du stock est conforme ou plutôt a été analysée. De un, qu'est ce qui a été analysé? La phosphine? C'est un gaz et depuis le temps il a eu le loisir de diffuser dans l'atmosphère. Et direction nos poumons... Par conséquent la teneur est faussée. Et en plus tout cela fait par un laboratoire "accrédité". Par qui? Pour quel type de mesure? Avec quel procédé? Selon quel protocole?

 

A lire le second article (celui du 23 février 2017), il est vrai que c'est à la collectivité territoriale référente de s'exprimer et non à un organisme privé passant par un laboratoire "accrédité" probablement privé. La manière de procéder évoque cette pratique anglo-saxonne consistant à passer par un arbitrage extérieur à l'instance officielle. Ce dernier déjà évoqué dans les négociations du traité TAFTA a été rejeté.

 

Assez d'arrangements occultes! C'est à la représentation de la République de trancher et d'affirmer si oui ou non il y a opportunité à distribuer ou à détruire ce maïs. Bien sur l'engagement financier est à la charge du présumé innocent ou coupable. Innocent d'avoir voulu "shunter" les voies officielles ou coupable d'avoir accepter ce maïs avec un traitement à la phosphine.

 

Affaire à suivre...

 

Post-sciptum: Et à propos cette moitié de maïs restante et non-analysée, où est-elle stockée? Les normes de sécurité associées à un produit aussi toxique que la phosphine sont-elles appliquées? Si au port de commerce, à quelques centaines de mètres des premières habitations. Peut-être dans le cadre de la directive Seveso 2 ou 3? Aucune information. Zéro pointé.

 

Jean-Louis Migot

LRDG29

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 18:40
Articles parus dans Ouest-France des 7 et 19 février 2017
Articles parus dans Ouest-France des 7 et 19 février 2017

Articles parus dans Ouest-France des 7 et 19 février 2017

Pollution maritime aux particules fines...

Qui se soucie de cette émission qui ne concerne en fait que les océans et leurs habitants aquatiques? A part quelques chercheurs et quelques écologistes, rares sont ceux qui sont conscients des conséquences de ces émanations.

 

En ce qui concerne la cause, il est reconnu que les navires sont de très importants consommateurs de fioul, même si c'est un fioul lourd, "moins coûteux", mais avec un rendement énergétique modeste. Il est temps de songer et surtout de passer à l'action par l'utilisation d'énergies de propulsion renouvelables certes plus coûteuses pour l'armateur mais plus bénéfiques pour notre planète.

 

Quant à l'effet, les pluies acides sont déjà bien identifiées. Rappelez-vous! Ces forets meurtries par des précipitations agressives par une anormale abondance en acides nitrique, sulfurique issues de nos échappements divers et "avariants" jaillissant de nos cheminées, des pots de nos véhicules, voitures et camions. Que faudra-t-il hurler en 2050 quand 17% des échappements proviendront des navires qui sillonnent nos océans? Et les retombées dans l'eau de mer? L'acidité croissante de l'eau de mar dans certaines zones maritimes du globe (Mer du Nord, Manche...), de par des flux marins insuffisants pour brasser cet apport extérieur, entraînera forcément une modification progressive et sournoise des écosystèmes marins (oiseaux de mer, poissons, plancton et autres habitants de ces territoires). Ce n'est pas tout. Il y a les particules fines riches en carbone qui vont rester en suspension dans l'air ou retomberont sur l'eau (peu de chance qu'elles soient absorbées par cette dernière) qui auront les mêmes effets sur les écosystèmes précédents cités que sur l'homme.

 

Toute cause a son effet et aussi son remède. Il y a de quoi s'inquiéter.

 

Dans un premier temps contraindre tous ces armateurs qui font fi de la pollution comme aussi des conditions de travail (mais c'est un autre sujet que nous aborderont!) à faire en sorte que ces monstres de moteurs qui équipent leurs navires soient moins "gourmands" en carburant mais aussi moins "contaminants". L'effort demandé aux citoyens, comme les moteurs à faible consommation, les filtres à particules ou les pots d'échappement catalytiques, dans ce domaine s'applique à tous.

Dans un second temps penser à généraliser des moyens de propulsion propres dans leurs émissions et pas conséquent nécessitant des énergies disponibles à l'infini comme le vent, la lumière, par le biais de technologies pouvant les capter demandant aussi à être amélioré et à être diversifié. Mat éolien ou voile pour le premier cas ou panneau photovoltaïque à haut rendement pour le second cas, ces technologies étant associées à une automatisation croissante dans la recherche d'une utilisation optimisée de ces méthodes.

Dans un troisième temps, qui peut parfaitement être simultanément au second, en dehors de ces deux sources abondantes que sont le vent et la lumière, peut-être aussi faut-il s'intéresser aux flux sous-marins afin de faciliter la progression de tels navires. L'aérodynamisme et l'hydrodynamisme sont aussi à améliorer dans le même objectif de faire en sorte que tous ces "géants", qui fréquentent nos mers, les laissent aussi propres après qu'avant.

 

Christiane Migot

PRG29

 

Table des matières des articles parus:

Chapitre 0: 3 mars 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 2: 14 juin 2017

Chapitre 4: 4 mars 2017

Chapitre 6: 17 février 2017

Chapitre 7: 5 février 2017

Chapitre 9: 21 février 2017

Chapitre 9: 9 mars 2017

 

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17 février 2017 5 17 /02 /février /2017 10:06
Articles parus dans le n°197 de Sillage de mars 2017 et Penn Ar Bed de mars 2017
Articles parus dans le n°197 de Sillage de mars 2017 et Penn Ar Bed de mars 2017

Articles parus dans le n°197 de Sillage de mars 2017 et Penn Ar Bed de mars 2017

Faire de l’écologie le moteur de l’énergie

et de l’économie de demain

 

Le Parti Radical de Gauche a toujours affirmé que la transition écologique doit devenir la dynamique d’une nouvelle révolution énergétique.

 

Les énergies renouvelables comme l’air, la biomasse, le soleil et l’eau connaissent des succès et des utilisations variables. Et des combinaisons eau-air ou eau-soleil peinent à être mises en œuvre.

 

La Bretagne est dans ce domaine un acteur engagé et mène une politique offensive. Pour preuve la tenue d’une COP régionale à Saint-Malo le 9 mars 2017. Pour preuve le chantier du Port des énergies marines à Brest achevé à l’horizon 2020. Le potentiel des courants marins au large des côtes bretonnes est infini et ce dernier outil va permettre aux nombreuses entreprises travaillant dans ce domaine d’y faire converger leurs efforts et leurs résultats comme les hydroliennes, les éoliennes offshore, les centrales photovoltaïques flottantes...

 

Parallèlement ces secteurs industriels ont déjà besoin d’une main d’œuvre hautement spécialisée dans des domaines réellement identifiés mais vont apparaître aussi des besoins issus de projections sur des métiers d’avenir qui n’existent pas encore. C’est là que se situe le rôle de nos collectivités territoriales de proximité qui, suite à un dialogue constant avec les forces vives locales (et elles sont omniprésentes et actives), au travers des conseils économiques et sociaux régionaux, se voient dans la nécessité de construire et d’installer de futures formations professionnelles afin de conduire à des politiques adaptées aux besoins de nos concitoyens, de nos salariés, de nos entreprises et de nos centres de recherche.

 

Christiane Migot  

PRG29

 

Table des matières des articles parus:

Chapitre 0: 3 mars 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 2: 14 juin 2017

Chapitre 4: 4 mars 2017

Chapitre 6: 17 février 2017

Chapitre 7: 5 février 2017

Chapitre 9: 21 février 2017

Chapitre 9: 9 mars 2017

 

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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 12:18
Article paru dans Ouest-France du 6 décembre 2017

Article paru dans Ouest-France du 6 décembre 2017

Devinez qui a signé ce décret qui fait ou fera tant de "bien" pour nos côtes et nos écosystèmes! Un candidat à la présidentielle 2017 qui affirmait, la main droite sur le coeur, qu'il n'y était pour rien. Si le reste de ses envolées politiques est du même acabit, alors il faut s'inquiéter de l'éthique, de la morale et de la décence de nos concitoyens ou concitoyennes qui prétendent remettre "en marche" notre pays afin que demain soit plus beau que maintenant. Mais comme disait Spinoza, demain et hier sont des pensées négatives, seul compte ce que chacun fait du maintenant...

Christiane Migot

PRG29

 

Table des matières des articles parus:

Chapitre 0: 3 mars 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 2: 14 juin 2017

Chapitre 4: 4 mars 2017

Chapitre 6: 17 février 2017

Chapitre 7: 5 février 2017

Chapitre 9: 21 février 2017

Chapitre 9: 9 mars 2017

Pour information

 

JORF n°0214 du 16 septembre 2015

page 16208
texte n° 25



Décret du 14 septembre 2015 accordant la concession de sables calcaires coquilliers dite « concession de la Pointe d'Armor » à la Compagnie armoricaine de navigation

NOR: EINL1511827D

ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2015/9/14/EINL1511827D/jo/texte


Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique,
Vu le
code minier, notamment ses articles L. 132-2, L. 133-6, L. 161-1 et L. 162-7 ;
Vu la
loi n° 2000-321 du 12 avril 2000 modifiée relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations ;
Vu le
décret n° 2006-648 du 2 juin 2006 modifié relatif aux titres miniers et aux titres de stockage souterrain ;
Vu le
décret n° 2006-798 du 6 juillet 2006 modifié relatif à la prospection, à la recherche et à l'exploitation de substances minérales ou fossiles contenues dans les fonds marins du domaine public et du plateau continental métropolitain ;
Vu l'arrêté du 4 mai 2007 portant désignation du site Natura 2000 Côte de Granit rose de Milliau à Tome, archipel des Sept-Iles (zone spéciale de conservation FR 5300009) ;
Vu l'arrêté du 4 mai 2007 portant désignation du site Natura 2000 baie de Morlaix (zone spéciale de conservation FR 5300015) ;
Vu l'arrêté du 31 octobre 2008 portant désignation du site Natura 2000 Côte de Granit rose - Sept-Iles (zone de protection spéciale FR 5310011) ;
Vu l'arrêté du 31 octobre 2008 portant désignation du site Natura 2000 baie de Morlaix (zone de protection spéciale FR 5310073) ;
Vu la demande enregistrée le 15 janvier 2010, par laquelle la société Compagnie armoricaine de navigation, dont le siège social est sis zone industrielle, BP 65, 22260 Pontrieux, sollicite conjointement une demande de concession de sables calcaires coquilliers dite « concession de la Pointe d'Armor » et une demande d'autorisation de travaux ainsi qu'une autorisation domaniale ;
Vu les engagements, l'étude d'impact, les évaluations d'incidence Natura 2000, les plans et autres documents produits à l'appui de cette demande ;
Vu la saisine de l'autorité environnementale en date du 26 juillet 2010 ;
Vu l'avis de mise en concurrence publié au Journal officiel du 2 septembre 2010, ensemble les pièces du dossier dont il ressort qu'aucune demande concurrente n'a été présentée ;
Vu les pièces de l'enquête publique à laquelle la demande a été soumise du 25 octobre 2010 au 25 novembre 2010 inclus ;
Vu l'avis des chefs de services civils et des maires des communes côtières consultées ;
Vu les avis de l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) en date du 24 janvier 2011 et du 24 mai 2011 ;
Vu l'avis du préfet des Côtes-d'Armor en date du 25 janvier 2011 ;
Vu les avis du préfet maritime de l'Atlantique en date du 10 février 2011 et du 26 avril 2011 ;
Vu le rapport et l'avis du directeur régional de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Bretagne en date du 22 avril 2011 ;
Vu le compte rendu de la réunion de concertation prévue à l'article 13 du décret n° 2006-798 du
6 juillet 2006 en date du 13 juillet 2011 ;
Vu l'avis du préfet du Finistère du 18 juillet 2011 ;
Vu l'avis du Conseil général de l'économie, de l'industrie, de l'énergie et des technologies en date des 13 décembre 2012, 11 septembre 2014 et 16 juin 2015 ;
Le Conseil d'Etat (section des travaux publics) entendu,
Décrète :

Article 1


Il est accordé à la société Compagnie armoricaine de navigation la concession de sables calcaires coquilliers dite « concession de la Pointe d'Armor », portant sur les fonds marins du domaine public maritime au large des côtes des départements du Finistère et des Côtes-d'Armor.

Article 2


Conformément à la carte (1) n° 7151 L de l'anse de Kernic à l'Ile Grande au 1:50 000 du service hydrographique et océanographique de la marine annexée au présent décret, la zone concédée est limitée par un polygone dont les sommets sont définis comme suit par leurs coordonnées géographiques rapportées au système géodésique WGS 84 :


SOMMETS


WGS 84 (Deg.Min.Sec)


Latitude Nord


Longitude Ouest


A


48° 47' 43,37''


3° 42' 27,12''


B


48° 47' 43,90''


3° 40' 42,36''


C


48° 47' 31,13''


3° 40' 32,28''


D


48° 47' 02,56''


3° 40' 23,38''


E


48° 46' 26,98''


3° 41' 51,18''


F


48° 46' 49,06''


3° 42' 06,85''


Cette zone représente une superficie de 4 kilomètres carrés environ.

Article 3


La concession est accordée pour une durée de quinze ans à compter de la date de publication du présent décret au Journal officiel de la République française. Le volume d'extraction de sables calcaires coquilliers ne pourra pas excéder 250 000 m3 par an.

Article 4


La concession octroyée est subordonnée au respect du cahier des charges figurant en annexe au présent décret.

Article 5 En savoir plus sur cet article...


Le préfet du Finistère exerce les attributions de police dévolues à l'autorité préfectorale par la législation et la réglementation minières en vigueur.
Après délivrance de l'autorisation d'ouverture de travaux, et sans préjudice du cas d'urgence ou péril imminent, si les intérêts énumérés à l'article L. 161-1 du code minier apparaissent menacés, le préfet peut prescrire toute mesure additionnelle.
En cas de non-respect des mesures prescrites, il appartient au préfet de prendre les mesures de police appropriées et de suspendre partiellement ou totalement l'autorisation d'ouverture de travaux.

Article 6 En savoir plus sur cet article...


Le ministre chargé des mines peut retirer la présente concession en cas d'inobservation des conditions fixées dans le présent acte, de non-respect du cahier des charges annexé à ce décret ou des mesures imposées par le préfet en vue d'assurer la protection des intérêts énumérés à l'article L. 161-1 du code minier.

Article 7


Le présent décret sera notifié au concessionnaire par le ministre chargé des mines. Les préfets du Finistère et des Côtes-d'Armor en feront également assurer, sous forme d'extrait indiquant notamment le nom et l'adresse ou le siège social du concessionnaire, la superficie et les substances sur lesquelles portent le titre, la définition de ses limites et la durée de sa validité :


- la publication, aux frais du concessionnaire, dans un journal diffusé dans la zone côtière des départements du Finistère et des Côtes-d'Armor ;
- la publication au recueil des actes administratifs du département du Finistère et des Côtes-d'Armor ;
- l'affichage dans les préfectures du Finistère et des Côtes-d'Armor et dans les mairies des communes côtières intéressées.

Article 8


Le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

  • Annexe


ANNEXE
CAHIER DES CHARGES SPÉCIFIQUES DE LA CONCESSION DE SABLES CALCAIRES COQUILLIERS DITE « CONCESSION DE LA POINTE D'ARMOR »


La concession de sables calcaires coquilliers dite « concession de la Pointe d'Armor » est accordée aux conditions spécifiques suivantes :
1. L'arrêté préfectoral d'autorisation d'ouverture de travaux définit les zones à exploiter, les volumes et le suivi environnemental. Il fera l'objet d'une revue annuelle pour notamment intégrer les éléments suivants :


- un volume maximal d'extraction de 50 000 m3 la première année, de 100 000 m3 la deuxième et de 150 000 m3 les trois suivantes. Le volume d'extraction annuel, pour les années ultérieures, est au plus de 250 000 m3 ;
- une limitation des périodes d'extraction pour tenir compte de la richesse en lançons du site et de la période estivale (interdiction d'extraction de mai à août inclus) ;
- une superficie d'exploitation annuelle de 1,5 km2 sur proposition du pétitionnaire, après consultation par la DREAL Bretagne, du MNHN/CRESCO, de l'IFREMER et du comité régional des pêches.


2. L'arrêté prévoira la réalisation, dans un délai qu'il fixera, d'une étude environnementale sur le lançon, étendue à l'ensemble de la dune hydraulique de Trezen ar Gorjegou au sein de laquelle est situé le périmètre sollicité, sous le contrôle d'une autorité scientifique indépendante.
Les conclusions de cette étude sont prises en compte, en tant que de besoin, pour adapter les modalités d'extraction.
3. La Compagnie armoricaine de navigation rendra compte à l'issue de chaque année d'exploitation au préfet du Finistère de son activité et des suivis environnementaux. Un rapport sera présenté devant la commission de suivi, d'information et de concertation réunissant les parties prenantes et dont la composition sera fixée par le préfet du Finistère.
4. Sans préjudice des dispositions du deuxième alinéa du point 1 ci-dessus, le volume maximum d'extraction peut être réduit et ajusté par le préfet du Finistère pour préserver les intérêts mentionnés à l'article L. 161-1 du code minier. A cet égard, sont prises en compte, d'une part, les mesures de suivi de l'environnement et, d'autre part, les observations et remarques qui pourraient être formulées dans le cadre de la réunion de la commission précitée concernant un éventuel impact de l'exploitation sur les zones Natura 2000 voisines du site ou sur le trait de côte.


Fait le 14 septembre 2015.


Manuel Valls

Par le Premier ministre :


Le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique,

Emmanuel Macron

(1) Cette carte peut être consultée à la direction de l'eau et de la biodiversité, sous-direction de la protection et de la gestion des ressources en eau et minérales, bureau de la gestion et de la législation des ressources minérales non énergétiques, tour Sequoïa, 92055 La Défense Cedex, ainsi que dans les bureaux de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Bretagne, immeuble L'Armorique, 10, rue Maurice-Fabre, 35065 Rennes Cedex.

 

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5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 14:32

Voici un extrait du programme de notre Présidente, candidate aux Primaires Citoyennes 2017 concernant l'économie maritime et la croissance bleue.

 

Faire de nos espaces maritimes des zones d’excellence écologique, de sauvegarde de la biodiversité et d’exploitation durable des ressources

  • Le domaine maritime de la République est un de nos biens les plus précieux. Le développement, trop souvent inconsidéré, de l’Homme et de ses activités dans ces zones doit être mieux encadré afin d’assurer la protection de ces sanctuaires de notre patrimoine naturel.
  • Nos littoraux et l’économie de la mer sont des leviers de croissance pour l’avenir et doivent être valorisés de façon respectueuse avec par exemple le développement des énergies hydrolienne et éolienne mais aussi une exploitation touristique plus durable qui permettraient leur promotion et leur préservation.

Bien sur tout cela demande à être développé et argumenté et cela chose faîte par la Secrétaire Nationale à l'économie maritime et à la croissance bleue Christiane Migot. Le principal est de considérer que la causalité actuelle, provoquée et irresponsable, engageant la responsabilité de l'homme, propulse une finalité consciente et à venir, volontariste et solidaire.

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5 janvier 2017 4 05 /01 /janvier /2017 09:10

Sylvia Pinel, présidente nouvellement élue à la tête du Parti radical de Gauche en septembre 2016, a désigné la présidente de la fédération du Finistère Christiane Migot comme secrétaire nationale à l'Economie Maritime et à la croissance bleue, dans le cadre du pôle Environnement, Logement, Energie, Transport et cadre de Vie sous la responsabilité de la conseillère politique Ludivine Piantoni, également conseillère d'arrondissement PRG à Lyon (69).

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