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  • : Bienvenue sur les archives des Radicaux de Gauche en Finistère.
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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 09:05

La presse, à la rentrée, s'est donc "payée" Hollande et Ayrault. Les éditorialistes, grands ""Connaisseurs"" de la politique, se sont lancés dans des diatribes pessimistes et négatives sur le manque de résultats et donc d'actions du gouvernement Ayrault et de François Hollande. 

 

On voit que Sarkozy a laissé sa trace, il faut le reconnaître. Les journalistes et plumitifs, habitués de la frénétique agitation sarkozienne, n'ont pas encore intégré que le changement se fait mais qu'il se fait au rythme qu'il convient et au prix de cafouillages voire d'erreur de jeunesse de certains "jeunes ministres" mais pour autant le tempo de la concertation ne baisse pas, le processus de négociations et de discussions avec les partenaires sociaux et parlementaires est engagé.

 

On peut parfaitement comprendre l'impatience et surtout l'inquiétude de nos concitoyens frappés durement par la crise, qui ne se résorbe pas, le chômage qui augmente, la place des jeunes dans notre société qui ne se précise pas. Pour autant, on s'interroge comment dans un mouvement démocratique s'attaquer aux lobbies, aux groupes de profiteurs patentés, et osons le mot à la mafia financière, sans risquer de tomber dans l'outrance de la répression à la manière des anciennes républiques de l'Est voire de la Chine d'aujourd'hui ?

 

Le problème est complexe ! Comment faire accepter aux supers nantis le fait incontestable que le monde ayant changé, il n'est pas concevable de s'enfoncer dans un nouveau féodalisme qu'ils ne peuvent même pas assurer ? Mais des pistes se dessinent, les responsables de la situation catastrophique d'aujourd'hui sont de mieux en mieux identifiés. Il n'est plus tolérable que, par exemple, Goldman Sachs gouverne le monde... ; que les eurocrates fagocités par les lobbies puissent continuer à entraîner l'Europe dans la catastrophe libérale-conservatrice. Nous sommes dans le mur ! La récession est là. Merkel l'allemande et Cameron le britannique  se sont plantés. Oui, la presse en porte témoignage.

 

Et ce sont, pourtant, ces mêmes "éditorialistes associés" ayant participé, peu ou prou, à l'édification des citoyens sur la situation du monde tel qu'il apparaît, qui participent à l'enfumage de masse. Alors quel doit être le rôle de ces scribes d'aujourd'hui ? Attiser les angoisses, les haines, affaiblir la classe politique dans son ensemble, protéger les riches et les puissants, favoriser le retour à l'esclavage comme le voudraient certains économistes libéraux de l'école de Chicago ?  Y-a-t-il de véritables grandes voix comme nous en avons connus dans notre histoire ? Il ne suffit plus d'être brillant désormais; une élévation morale, éthique, est indispensable.

 

Erwan MARIE

PRG29

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 14:12

Article de Christiane Taubira posté sur son blog

réagissant aux attaques de la droite.

 

Ainsi, comme il était à prévoir, le bruit et la fureur se sont tassés. Jusqu’à la prochaine ? La prochaine quoi, au fait ? Leur prochaine panique. Chaque fois qu’un acte mettra en lumière, de façon rigoureuse, l’impasse de leur politique passée, ils feront diversion par des cris et anathèmes. Ils ne supportent pas l’idée de notre efficacité. C’est pourtant l’épreuve que nous imposerons à chacune de nos décisions. La Justice n’est pas un terrain d’affrontements partisans. Car elle structure la démocratie.  Elle est le lieu où se garantissent nos libertés individuelles et nos libertés publiques, où se définissent, en équité ou en égalité, nos obligations. 

Parce que les derniers gouvernements ont infligé à la Justice des marqueurs de partialité ou de sectarisme, ils ont fait croire qu’il existe une justice de droite, brutale. Et pour faire miroir, ils inventent une Justice de gauche, laxiste.  Il n’y a pas miroir lorsque, au démantèlement de l’arsenal juridique, judiciaire et administratif sur la délinquance économique et financière, nous répondrons par le rétablissement des incriminations, des sanctions, du délai de prescription sur les abus de biens sociaux. Il y a réparation. En temps normal. Plus encore en temps de grande précarité. Il n’y a pas miroir lorsque des complaisances de caste se traduisant par un bouclier fiscal, un paquet fiscal, l’allègement de l’impôt de solidarité sur la fortune ont conduit à creuser le déficit, aggraver la dette publique, fragiliser les capacités d’Etat sur la solidarité sociale, et que nous redemandons à chacun de contribuer selon ses capacités.  Il y a réparation.

Pour le reste, qui demeure l’essentiel, il n’y a pas justice de gauche contre justice de droite. Il y a la Justice. Et une Ethique de la Justice.  Et notre haute conception de cette mission dans une démocratie. Le lieu par excellence du lien social, fondé sur la confiance. Les Français ont mis grande passion et plusieurs générations à édifier des institutions démocratiques. En contestant vivement les ordres inégalitaires. Une passion pour l’égalité et la citoyenneté.  Dans la société désormais apaisée, il nous revient de construire une justice pénale qui fixe la peine avec justesse et utilité, protège les citoyens en réduisant la récidive qui fait toujours de nouvelles victimes, œuvre à l’inclusion et à la réinsertion de ceux qu’elle aura été amenée à punir. Il nous incombe de  veiller à ce que la justice civile soit proche, prompte et efficace afin de répondre vite et bien aux besoins d’arbitrage sur les difficultés qui minent le quotidien de millions de citoyens. Il nous appartient de faire que la justice sociale soit diligente et rétablisse la balance entre le fort et le faible.

Un quinquennat de justice et de justice sociale. Tel fut l’engagement pris par le Président de la République devant les Français. Vital, en ces temps où chacun ressent comme une injustice d’être appelé aux sacrifices alors qu’il fut exclu des libéralités au temps des abondances. « Gouverner, c’est maintenir les balances de la justice égales pour tous » disait F.D. Roosevelt.

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21 juin 2012 4 21 /06 /juin /2012 20:43

Communiqué de presse 

 

Jean-Michel Baylet se félicite que les Radicaux de Gauche aient trouvé toute leur place dans le gouvernement Ayrault II. En effet, leur loyauté et leur fidélité sont reconnues de par la promotion de Sylvia Pinel au rang de ministre de l'Artisanat, du commerce et du tourisme et l'entrée d'Anne-Marie Escoffier comme ministre déléguée à la Décentralisation.

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 08:39

Gouvernement AYRAULT

 « Le Premier Ministre, Monsieur Jean-Marc AYRAULT, vient d’appeler Mesdames Christiane TAUBIRA et Sylvia PINEL à participer à son Gouvernement en tant que respectivement Garde des Sceaux, Ministre de la Justice (4ème dans l’ordre protocolaire) et Ministre Déléguée chargée de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme.

Le Parti Radical de Gauche du Finistère se félicite de ces nominations. Initiateurs et participants des Primaires Citoyennes de 2011 puis alliés actifs de François HOLLANDE de lors de la campagne présidentielle et de l’élaboration du programme du Président de la République, confirment leur volonté d’assumer leurs responsabilités politiques dans ce Gouvernement.

Les nominations de Christiane TAUBIRA (candidate PRG à l’élection présidentielle de 2002) et de Sylvia PINEL (députée PRG) enchantent les Radicaux de Gauche du Finistère qui présentent une candidate en la personne de Christiane MIGOT dans la 3ème circonscription du Finistère Brest Rural. En effet ces nominations concrétisent le bien fondé de leur analyse sur les caractéristiques et les besoins de la circonscription et de se présenter aux suffrages des électrices et des électeurs de ce territoire du Finistère.

Leur candidate va trouver l’écoute attentive et l’aide  de ces deux ministres dans les domaines, non négligeables pour cette circonscription, de la Justice, de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme. Cette étroite collaboration ne peut qu’aider les forces vives de cette circonscription à réaliser les transformations attendues en termes d’emploi, d’éducation, de justice sociale, d’organisation équitable du territoire et d’innovation. »

                                        

Christiane Migot

PRG Finistère

 

 

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 19:46

 

Tel est notre cap

 

Par Christiane Taubira

 

 

Vous êtes si nombreux à m’adresser de magnifiques messages de confiance et d’encouragements que je ne peux satisfaire au plaisir de répondre à chacun d’entre vous.

La campagne électorale a donné une odeur de souffre à une campagne de discrédit. C’est une bien laide façon de faire de la politique ou de l’information, pour les quelques uns qui s’y sont commis.

Ce tapage, qui se veut intimidant, ne saurait occulter l’essentiel. 

Merci à chacun d’entre vous. Votre confiance m’est précieuse.

On est en droit de tenir en aversion les brutalités qui furent infligées aux citoyens par des politiques fiscales, économiques, sociales, qui ont livré sans emploi, sans revenu, sans ressources de plus en plus de personnes à la précarité, à l’appauvrissement, au déclassement social, à l’angoisse du lendemain.

Le Président de la République a rappelé le rêve français : ouvrir le chemin pour la génération suivante.

Les politiques, les décisions, les actes que nous devrons mettre en œuvre visent à réconcilier, à réparer, à redonner espoir et recréer des conditions collectives de prospérité et individuelles de bien-être. Avec courage, persévérance et inventivité. En retissant le lien social.

Le service public de la Justice y prendra sa part, toute sa part. Les magistrats l’entendent ainsi, les greffiers et les fonctionnaires qui chaque jour animent ce service public, également. Les partenaires de l’Institution judiciaire, avocats et autres professions juridiques et judiciaires partagent cette ambition, voire la fierté de mobiliser à nouveau cette matière noble que sont les intelligences, l’énergie, l’expérience et la volonté de rendre à cette magnifique mission, si structurante pour la démocratie, le lustre et la force d’un droit juste, appliqué avec le discernement dont s’honorent les acteurs de justice, dans des procédures contradictoires.

Tel est notre cap. Nous poursuive qui peut. « Monter, grimper…mais se hisser ? Oh ! Combien c’est difficile ». René Char

Christiane Taubira,

Garde des Sceaux, Ministre de la Justice,

 

Le 26 mai 2012   In www.mediapart.fr

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 13:55

Est-ce que le cerveau de Sarkozy fonctionne ? A le voir s'agiter en tout sens, dire une chose et son contraire, le citoyen peut s'interroger? En tous les cas je m'interroge sur la santé mentale du président. Un coup il est contre la TVA sociale, un autre jour il est pour mais sachant qu'elle ne peut être appliquée de suite et en l'état et que finalement ce serait mieux d'y renoncer. Même chose avec la taxe Tonin, celle-ci ou une forme approchante a déjà été adoptée par le parlement - sous l'ère Jospin cela remonte à loin - mais on n'a jamais souhaité la mettre réellement en application. Surtout les riches supporters de l'UMP.

 

A ce train là, il va réellement finir par fondre les plombs, mais c'est peut-être bien voulu - après tout. Pendant ce temps là nous ne parlons pas du bilan de 5 ans de présidence et gouvernance Sarkozy-Fillon. Pendant ce temps là, pas de débat citoyen sur l'avenir de notre société, l'avenir de notre pays, l'avenir des jeunes, l'avenir de l'Europe, l'avenir de notre santé publique, non on occulte.

 

Le quinquennat sarkozyste a fait exploser les garanties sociales, à fait exploser la dette de notre pays, fait exploser les profits des plus riches et permis la refondation des privilèges au bénéfice des plus aisés.

 

Cela nous tend à nous ramener plus de deux cents ans en arrière tout cela.

 

Erwan MARIE

PRG29

 

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 11:20

Bafouer la séparation des pouvoirs entre l'exécutif et la justice, c'est bafouer la Constitution. A se demander si la France est une véritable démocratie.

Le tribunal de Grande Instance de Paris Philippe Wojazer / Reuters

- Le tribunal de Grande Instance de Paris Philippe Wojazer / Reuters -

Un article de Dominique Coujard. Magistrat depuis 1974. Il a présidé la cour d’assises de Paris de 2000 à 2009. Il est aujourd’hui président de chambre au tribunal de grande instance de Rouen. Article paru en février 2011 dans Slate.fr, il permet d'étoffer notre réflexion sur l'évolution de notre organisation républicaine à envisager dans cette pérode pré-électorale..

L’affaire dite de Laëtitia est l’illustration parfaite d’une bataille politique menée par le pouvoir contre ses juges et dont l’enjeu est l’opinion publique. Une bataille qui propage l’illusion d’une société sans crime alors que chacun sait qu’une telle société n’existe pas. Une bataille calculée délibérément contre tout raisonnement logique, qui exacerbe l’esprit de lynchage et le goût de la condamnation sans procès.

Telle semble bien être en effet l’intention du président de la république: condamner a priori les juges chaque fois qu’un drame vient fortement émouvoir l’opinion. Il suffit que le principal suspect ait déjà connu la prison pour que se déclenche l’anathème, même si aucune faute n’est retenue contre eux. En témoigne la déclaration faite par M Sarkozy le 25 janvier 2011 devant les dockers de Pornic: la récidive criminelle n'est pas une fatalité, a-t-il déclaré, et je ne me contenterai pas d'une enquête sans suite...

Cette annonce venant de quelqu’un qui n’a aucun pouvoir de sanction sur les juges, est aux antipodes d’une culture qui refuse les condamnations sans preuve et sans débat contradictoire préalable. Celui qui la profère se place commodément, à partir d’une appréciation rétrospective des faits, une fois le drame accompli, du bon côté, celui de la victime et de ses proches et renvoie les juges de l’autre, du côté du crime et de ses auteurs.

On pourrait objecter que si le juge doit rechercher par la peine qu’il prononce, l’amendement et la réinsertion du délinquant et, par là même, qu’il prévienne, autant que possible, la récidive, il ne saurait peser sur lui qu’une obligation de moyens - et ceux-ci sont dérisoires, on le sait - et non une obligation de résultat. Il est impensable de pouvoir déterminer à coup sûr un comportement futur, quel qu’il soit.

On peut répéter à l’envi que désigner les juges comme coupables a priori est d’autant plus injuste que le crime et ses victimes sont leur lot quotidien. Chaque jour, ils les côtoient. Chaque jour, ils sont bousculés par l’horreur de faits insupportables. Chaque jour, ils voient des victimes et leurs proches. Ils les écoutent, ils leur parlent. Ils sont ébranlés par leur récit. Aucun juge ne demeure indemne de cette expérience- là. Ils rentrent chez eux parfois avec une boule au ventre. Qui met du temps à passer. Ou qui ne passe pas. Ils ont tous connu ces moments qu’ils sont incapables d’oublier et qui les accompagneront toujours. Ils se taisent  pourtant. Par pudeur. Par respect. Par obligation de remplir une mission qui leur interdit de préjuger, de généraliser, d’opposer les uns aux autres. Dans la facilité.

Parce qu’ils entendent aussi ceux qu’on accuse de ces crimes et qui, parfois les ont commis. Leur humanité, parfois, et l’horreur de leur récit les cueille, pareil, de plein fouet et ils sortent sonnés de certaines audiences, incapables de reprendre le chemin vers leur domicile sans devoir souffler un peu. 

On pourrait révéler que lorsqu’un juge de l’application des peines prend en charge un condamné avec les moyens misérables dont il dispose, il ne fait pas le malin. Qu’il sait que son choix comporte une part inévitable d’incertitude de l’avenir et constitue un risque énorme pour autrui. Qu’il sait que la foi en l’humanité ne suffit pas et que l’avenir d’un condamné risque de tourner tragiquement à la moindre occasion. Croit-on qu’il ne pense pas au petit matin d’une joggeuse qui aura croisé la route de celui dont le dossier, pourtant, semblait exclure  qu’on le revoie jamais? Tous vivent avec cette hantise du drame qui s’abattrait sur ceux qui n’ont rien demandé d’autre que de vivre en paix. 

Mais aucun raisonnement n’est vraiment efficace devant cette charge délibérée qui désigne les juges comme les coupables du crime. Ni l’exigence d’une faute, ni la nécessité d’un lien entre cette faute supposée et la récidive, ni le rappel des réductions de peine automatiques qu’on pourrait aussi bien reprocher aux parlementaires. Rien! Nous sommes dans le domaine du pur  cynisme qui mise sur l’exécration du pouvoir des juges comme substitut à  l’exécration du pouvoir politique.

C’est d’Italie, après l’opération Mani Pulite, qu’est venue l’offensive contre les juges. Elle y a pris un tour d’autant plus violent que, dans ce pays, les parquets sont désormais indépendants. C’est donc sans surprise excessive que nous assistons à ces attaques récurrentes dirigées contre la magistrature française par media interposés. Elles ne sont pas dénuées efficacité, les sondages en attestent. Malgré leur réputation de compétence et d’intégrité qui demeure, juges et procureurs sont régulièrement présentés à l’opinion qui s’y laisse parfois prendre, comme une caste de Brahmanes irresponsables.

Cette attaque est piquante lorsqu’elle émane de ceux qui ne supportent pas de se voir appliquer la même loi que le commun et retournent contre leurs juges le bénéfice d’une impunité qu’ils revendiquent à leur profit. Elle est mensongère car les juges sont responsables, civilement par le biais de l’action récursoire de l’Etat contre ses agents, pénalement et disciplinairement. Ils prennent leurs responsabilités et les assument quotidiennement avec le peu de moyens qu’on leur donne.

Mais si le propos tend à exiger que toute réformation d’une décision de justice par une juridiction supérieure soit sanctionnée disciplinairement, on transforme alors le juge en fonctionnaire hiérarchisé et l’on porte atteinte à l’acte de juger. Est-ce le dessein caché de l’entreprise? 

Dans le conflit dialectique qui oppose le primat de la souveraineté populaire, né de la révolution, aux idées de séparation des pouvoirs chères à Tocqueville et Montesquieu, ces dernières ont plus de succès à l’étranger qu’en France. Nul n’est prophète en son pays! La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen affirme pourtant dans son article 16: Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.

Dominique Coujard

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 14:41

 

Par Michel Martins, publié le 24/11/2011 à 14:25

Favorable au vote des étrangers en 2005, six ans plus tard Nicolas Sarkozy est contre. Un revirement qui n'est pas le premier: retraite à 60 ans, encadrement militaire, police de proximité... LEXPRESS.fr en dresse une liste des principaux. 

"Nicolas Sarkozy est un homme de convictions", répètent les proches du président de la République à l'approche de l'élection présidentielle. Mais sur certains sujets, ces convictions ressemblent à des revirements: 

Vote des étrangers

Devant 3000 maires réunis ce mercredi à l'Elysée, Nicolas Sarkozy s'est déclaré opposé au droit de vote pour les étrangers extra communautaires aux élections locales -les citoyens de l'UE sont autorisés par le traité de Maastricht à voter aux municipales et aux européennes dans leur pays de résidence. Le PS, à l'origine de cette proposition de loi débattue au Sénat début décembre, a immédiatement souligné la "mémoire hasardeuse" du président qui dans son livre Libre paru en 2005 confiait ne pas être opposé à ce vote aux "scrutins cantonaux et municipaux". 

Retraite à 60 ans

Le candidat Nicolas Sarkozy l'avait promis: "Le droit à la retraite à 60 ans doit demeurer". Mais le président Nicolas Sarkozy demande en 2010 à son gouvernement de réformer le système des retraites. Dorénavant, la retraite à 60 ans reste l'exception. 

Pouvoir d'achat

Le slogan de 2007 "Travailler plus pour gagner plus" vient de prendre du plomb dans l'aile. Le gouvernement a remis en cause dans le budget 2012 la fameuse "défiscalisation des heures supplémentaires" de la loi Tepa censée améliorer le pouvoir d'achat des salariés. Cette mesure coûteuse pour les finances publiques en période de crise, et critiquée pour ses effets contre-productifs sur l'emploi, ne disparait pas mais est amoindri

Encadrement militaire

La proposition de loi du député UMP Eric Ciotti, visant à instaurer un encadrement de type militaire des mineurs délinquants, a été adoptée le 16 novembre 2011 par l'Assemblée nationale. Pourtant, en 2006, lorsque Ségolène Royal avait défendu cette mesure, Nicolas Sarkozy, à l'époque ministre de l'Intérieur avait déclaré: "Je ne comprends pas cette proposition, si elle pense que c'est la solution..." 

Police de proximité

Abandonnée en 2002 par Nicolas Sarkozy lors de son arrivée au ministère de l'Intérieur, la "police de proximité" -créée par Lionel Jospin- réapparait en 2011 sous la forme de "patrouilleurs". Mais Claude Guéant promet qu'il ne s'agit pas de la même chose car les policiers ne sont "pas payés pour jouer au foot avec les jeunes". 

Redevance audiovisuelle

Plus anecdotique, ce changement d'avis ne reste pas moins un revirement. Le 27 mai 2008, le président de la République s'était fortement opposé à toute augmentation de cette taxe au profit de l'audiovisuel public: "C'est toujours comme ça en France, on commence par des augmentations de deux euros et puis, [...], à la fin, ça fait plus de deux euros". Une semaine plus tard, Nicolas Sarkozy décidait d'indexer cette redevance sur l'inflation, en partie pour compenser la fin progressive de la publicité sur France Télévisions décidée à la surprise générale. Une mesure qui d'ailleurs n'est jamais allée jusqu'à son terme puisque la publicité avant 20 heures perdurera sur les antennes du service public. 

 

Paru dans :

lexpress.fr Par Michel Martins, publié le 24/11/2011 à 14:25
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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 13:20

Comme on va parler propagande, il m'est revenu en mémoire, la comptine de Radio Londres à propos de radio-Paris pendant la guerre fredonnée par  Pierre DAC. C'est vieux mais....

On a déjà relevé ici les divers mensonges, falsifications, détournements de l'UMP. Apparemment le prochain tract UMPiste sera  gratiné également. Toutefois je voudrais revenir sur les "fraudeurs" à la sécurité sociale. Une information oubliée par le pouvoir met en évidence que 40% des fraudes sont générées par les praticiens. Ce n'est pas rien et, me semble-t-il, les praticiens de la santé sont généralement classé à droite. Dans le même temps, les fraudes à l'URSSAF, plutôt considérables, sont majoritairement perpétrées par les responsables d'entreprises...

Par ailleurs, selon un rapport d'un député UMP (Dominique Tian) la fraude sociale se partage  entre la fraude aux prestations et la fraude aux prélèvements. La première est estimée - selon le rapport du parlementaire - entre 2 et 3 milliards, la seconde entre 8,4 et 14,6 milliards d'euros...

Mais on oublierait de reparler de la fraude fiscale, à l'UMP, du manque de moyens  mis en oeuvre pour lutter contre ce cancer ... La fraude fiscale est estimée à 45 miliards d'euros par an... Nicolas Sarkozy villipende les suisses, ceux-ci n'oublient rien des comptes ouverts par les membres de la droite...

Un autre sujet est rapporté par Libération.fr . Encore un gros mensonge de Nicolas Pinocchio Sarkozy :

Sarko3Ah, l’erreur majuscule de 1981 et de la retraite à 60 ans. On a déjà entendu ce refrain, et on l’entendra encore. C’est un des sketchs dont Nicolas Sarkozy gratifie ses auditoires à chaque déplacement. Lors de son discours sur la fraude sociale, mardi, le chef de l’Etat a affecté l’air catastrophé qu’il aime à prendre quand il parle de l’incurie de ses prédecesseurs :  «Deux décisions qui ont été prises ont eu des conséquences catastrophiques sur la compétitivité de la France. La première cest celle du début des années 1980, quand on a fait croire aux Français que lon pouvait passer l'âge de la retraite de 65 ans à 60 ans. On a menti aux Français. Tout le monde le savait et cette décision a été prise en niant les réalités.»

Comme à chaque fois qu’on entend le Président répéter que «tout le monde savait que cétait une catastrophe», on a envie de se repasser ce savoureux débat de 1993 entre Nicolas Sarkozy et DSK, où le futur Président ne dit rien de tel puisqu'il affirme d'abord que son parti, le RPR, n’a «pas l’intention, bien sûr, de remettre en cause la retraite à 60 ans» (3’55’’), mais surtout que lui personnellement, a voté pour : «J’ai voté pour le RMI et pour la retraite à 60 ans, que les choses soient claires» (5’40’’). 

Ce qui est d’autant plus amusant que Sarkozy n’a été élu député qu’en... 1988, soit cinq ans après l’ordonnance du 26 mars 1982 fixant l’âge légal de la retraite à 60 ans. Et qu'il n'a donc rien voté du tout.

Source : http://desintox.blogs.liberation.fr/blog/2011/11/lerreur-funeste-de-la-retraite-à-60-ans-sarkozy-plombé-par-les-archives.html    (à recopier et coller dans votre navigateur internet)
Montage infos : Erwan MARIE
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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 18:45

Pour se distraire, un jeune remonte les interviews de Nicolas Sarkozy, c'est presque crédible.

 

Comme la presse française est un peu frileuse on a trouvé cela chez nos voisins belges.

 

Humour !

 

http://www.lalibre.be./societe/zappingvideo/article/700032/il-remonte-les-in

terviews-de-sarkozy-et-cree-le-buzz.html

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