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  • : LRDG 29 - Archives
  • : Bienvenue sur les archives des Radicaux de Gauche en Finistère.
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26 février 2014 3 26 /02 /février /2014 15:11

Non , 20 ans n’est plus le bel âge ou l’autoportrait de la générationY.

 

 

210 000 jeunes âgés de 18 à 34 ans ont répondu en ligne aux 143 questions posées par France Télévisions dans le cadre d’une enquête sur les jeunes .

 

Sacrifié, perdu sont les mots qui reviennent le plus souvent.

 

S’ils sont 25% à estimer que leur vie sera toute aussi meilleure que celle de leurs parents, ils sont 45% à penser qu’elle sera pire. Quel avenir ? Pas très serein, la crise, la société les enferment dans un monde sans perspective. Plus grave, ils affirment que  la situation ne va pas s’améliorer pour leurs enfants.

La société ne les considère pas pour preuve : chômage, salaire au rabais, CDD, emplois intérimaires, stages à répétitions, emplois pas à la hauteur de leurs diplômes ou des cursus qu’ils ont poursuivi .

 

Ils sont déçus par ce manque de considération de sérieux.La désillusion est forte et entraine un sentiment d’injustice et de frustration.Seule issue : s’en sortir par ses propres moyens, attitude contraire à leur conviction de solidarité contre l’individualisme fléau de leurs maux.

 

Les responsables de cette situation sont les générations précédentes vieillissantes. Les avantages acquis : retraite, sécurité sont des interrogations pour eux, dans le temps. 

 

Pourtant l’effet de crise anime une solidarité familiale. Loin de faire confiance aux politiques ils estiment que ces derniers manquent de courage au profit de la finance sans penser à l’avenir  et le potentiel qu’ils représentent. Pour les jeunes diplomés la déception est grande. Sans jamais avoir connu la gauche au pouvoir ils ont espéré le changement. La désillusion est grande et ils affirment que  la droite comme la gauche se valent.

Le risque est l’abstention aux prochains scrutins. 

 

Altruiste, ils n’hésitent pas à s’engager pour déféndre des causes dans lesquelles ils se reconnaissent. Pour une minorité l’incompéhension de cette situation de crise les incite à intégrer  les idées extrêmistes seul remède à leurs yeux. 

 

Avoir 20 ans en 2014 n’est pas tout rose ! Difficile de trouver sa place dans cette société ! La génération Y est frustrée et attention à la révolte face à toutes ces incompréhensions et attentes. 

 

Christiane   Migot

Présidente du PRG 29 

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25 février 2014 2 25 /02 /février /2014 11:13
LOI ARTISANAT, COMMERCE ET TRÈS PETITES ENTREPRISES
LA MINISTRE SYLVIA PINEL SE FÉLICITE DE L’ADOPTION À UNE TRÈS LARGE MAJORITÉ DU TEXTE DE LOI ARTISANAT, COMMERCE ET TRÈS PETITES ENTREPRISES PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE

MARDI 18 FÉVRIER 2014

Sylvia PINEL, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, se félicite de l’adoption à une très large majorité, avec 323 suffrages favorables et seulement 1 voix contre, du texte de loi relatif à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises (TPE), suite au vote solennel ce jour à l’Assemblée nationale.

 

Les mesures inscrites dans ce texte visent à :

- Dynamiser les commerces de proximité, en rénovant le régime des baux commerciaux ;

- Favoriser la diversité des commerces dans les territoires, notamment les plus fragiles, en renforçant les leviers des pouvoirs publics et en modernisant l’urbanisme commercial ;

- Promouvoir la qualité et les savoir-faire de nos artisans, en clarifiant le statut des artisans ;

- Simplifier et harmoniser les régimes de l’entreprise individuelle, en créant un régime unique de la micro-entreprise et en facilitant l’accès à l’EIRL.

 

Elles doivent bénéficier à près de 3,4 millions d’entreprises et 7 millions de salariés, qui représentent 2 000 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 25 % du PIB de la France.

 

Pour Sylvia PINEL : « Les entreprises de proximité sont indispensables à la vitalité économique et sociale des territoires et créatrices d’emplois. Alors qu’ils subissent la crise économique, les artisans, les commerçants et les très petites entreprises (TPE) ont besoin de mesures concrètes, efficaces et justes, pour les aider au quotidien. C’est l’objet de mon projet de loi adopté ce jour à l’Assemblée nationale. »

Source PRG

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24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 13:16

Quimper, pour vous.

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A Quimper, la liste de Bernard Poignant,  compte trois adhérents du PRG. Nicole Métier, ancienne commerçante retraitée, responsable de l'Unicef à quimper, Nadia Bezli, nouvelle venue et formatrice en activité, et enfin Philippe Butin commerçant et élu sortant.

Voir ici : link

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21 février 2014 5 21 /02 /février /2014 15:08

Jean Zay entre au Panthéon

 

 Jean Zay, Ministre de l'Education Nationale sous la III ème République était un "Radical". François Hollande, Président de la République, a fait le choix d'honorer des résistants de la première heure et qui, au moment ou notre pays était au plus bas, ont relevé la tête et n'ont pas renoncé. 

Le Parti des radicaux de gauche du finsitère exprime sa fierté et sa reconnaissance d'avoir eu dans ses rangs des femmes et des hommes de cette trempe.

 

 

Jean Zay est né en 1904 à Orléans (Loiret). Son père , Léon Zay, est le directeur du Journal radical-socialiste Le Progrès du Loiret, sa mère Alice Chartrain est institurice. Il meurt assasiné, mitraillé dans le dos, par la milice en 1944.

Le combat de sa vie : la démocratisation de l'enseignement secondaire. Juif du côté paternel et protestant du côté maternelle, il s'attire rapidement la colère des miliciens. Il démissionne en 1939 pour rejoindre l'armée combattante. En juin 1940, avec 26 autres parlementaires opposés à l'armistice, il tente de fuir la France et de rejoindre l'Afrique du Nord à bord du Massilia. En octobre, il est condamné par Vichy pour désertion en présence de l'ennemi. En 1944, alors qu'il est incarcéré, il est enlevé par des miliciens français déguisés en résistants, qui l'abattent et le jettent dans un puits. On lui doit l'idée de l'ENA, du CNRS, et du Festival de Cannes. 

Trois autres" illustres" rentrent également au Panthéon il s'agit des  résistants français Germaine Tillon, Pierre Brossolette et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. La République honore ainsi des citoyennes et des citoyens de convictions et d'honneur

Voir ici : link

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18 février 2014 2 18 /02 /février /2014 17:46

Et le stress du chômeur ?

 

On parle élections, stratégies de scrutins, sondages pessimistes pour la gauche, meilleurs pour le FN (?). Mais parle-t-on du chômage , de celui des jeunes  surtout ? Peu, voire pas du tout ! Navrant ! 

 

Notre Président, aurait dit-on succombé aux charmes du libéralisme, peut-être, du moins par obligation vu que l'Europe est complètement cannibalisée par le dogme néo-libéral. Mais il souhaite des contreparties...

 

Les patrons ne veulent pas de loi qui les stressent, cela fait presque sourire. Non pas que je dénie le fait que des patrons puissent être stressés, c'est inhérent à la fonction, mais que Gattaz  dirigeant du Médef utilise ce terme cela relève du faux-nez, il faut comprendre : "on ne veut pas de contraintes, aucune loi , aucune obligations sociales voire même morales". Tiens c'est vrai on n'entend pas les intégristes religieux catholiques sur ce thème de la morale...

 

Le stress du chômeur, de la famille du chômeur, on n'en parle pas, eux non plus ne veulent pas du stress...

 

Sur le site du magazine Marianne, Michel Santi, économiste, dit tout "" le bien ""qu'il pense du néo-libéralisme et de ces effets si positifs... pour les citoyens  européens, du monde ...

 

Au fait, vous savez que vous pouvez faire quelque choses : BOYCOTTEZ Les journeaux Télé, qui nous "bourrent le mou" .

 

 Voici le lien pour lire cet article. link

Radicalement

Jean-Pierre Bernard

PRG29

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14 janvier 2014 2 14 /01 /janvier /2014 16:26

Débat sur les conclusions

de la mission commune d'information

sur l'avenir de l'organisation décentralisée de la République 

Intervention de Jean-Michel Baylet

 

M. le président. La parole est à M. Jean-Michel Baylet.

M. Jean-Michel Baylet. Monsieur le président, madame la ministre, monsieur le président de la mission commune d'information, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, existe-t-il meilleur lieu que cet hémicycle pour débattre de l'avenir de l'organisation décentralisée de notre république ? Je ne le pense pas.

En effet, les sénateurs qui, aux termes de la Constitution, assurent la représentation des collectivités, peuvent, en la matière, se prévaloir d'une expertise et même d'une expérience hors du commun. En serait-il de même, si, un jour, notre assemblée ne comptait dans ses rangs ni maire ni président de collectivité ? J'en doute fortement ! (Mme Sophie Primas et M. Bruno Retailleau applaudissent.) Il est encore temps de ne pas mal faire !

 

M. Jacques Mézard. Eh oui !

 

M. Jean-Michel Baylet. Les enjeux territoriaux sont pourtant toujours au cœur de nos travaux. En témoigne le débat qui se tiendra demain, ici même, à l'initiative du groupe RDSE et de son président, Jacques Mézard, sur la politique du Gouvernement en matière d'égalité des territoires. Il faut souligner, en tout cas, la qualité des travaux de la délégation sénatoriale aux collectivités et à la décentralisation, présidée par Jacqueline Gouraud.

Depuis la loi du 28 mars 2003, il est inscrit à l'article 1er de notre Constitution que l'organisation de notre République est décentralisée. Cela rappelle sans doute quelque chose au président Raffarin !

Longtemps attendue et espérée, la grande réforme que devait être l'acte III de la décentralisation a cédé la place à divers textes. Pour le dire autrement, l'acte III se joue en plusieurs scènes. (Sourires.)

Des textes touchant à l'organisation des collectivités ont cependant déjà été adoptés, depuis juin 2012. Je pense notamment à la loi relative à l'élection des conseillers municipaux, des conseillers communautaires et des conseillers départementaux, avec la fâcheuse introduction de l'élection par binômes.

 

M. Bruno Sido. Ah !

 

M. Jacques Mézard. Il est excellent !

 

M. Jean-Michel Baylet. Plus récemment, l'année 2013 s'est achevée par le vote du projet de loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles. Enfin, à la fin du mois, nous débattrons, en seconde lecture, des projets de lois interdisant le cumul de fonctions exécutives locales avec les mandats de parlementaires.

Je le répète, madame la ministre, il est encore temps de ne pas mal faire !

 

Mme Marylise Lebranchu, ministre. Je n'ai pas la main !

 

M. Jacques Mézard. Perseverare diabolicum !

 

M. Jean-Michel Baylet. La mission commune d'information créée en avril dernier, à l'initiative de nos collègues du groupe UMP, ambitionnait de s'affranchir des calculs politiciens en privilégiant une approche constructive et transpartisane. On peut, certes, s'interroger sur l'opportunité d'engager un tel travail prospectif, à l'horizon 2020, alors que nous examinions, concomitamment, plusieurs textes d'importance touchant aux mêmes sujets.

Les griefs les plus récurrents à l'évocation de l'administration de nos territoires sont la lourdeur et le manque de lisibilité des processus de décision. La mission commune d'information nous propose donc dans son rapport d'adapter cette architecture aux défis de notre temps, tout comme elle ambitionne de rénover le cadre institutionnel et de l'appliquer à des territoires différents. Je tiens à rendre hommage au travail d'animation et de médiation réalisé par le président Jean-Pierre Raffarin et le rapporteur Yves Krattinger.

Dans le temps qui m'est imparti, il me sera impossible d'aborder l'ensemble des pistes que vous tracez, mes chers collègues. Vous me permettrez de ne pas m'attarder sur l'indispensable réforme de la gouvernance des grandes métropoles, ni sur les perspectives que vous tracez pour l'intercommunalité. Je me suis exprimé sur ces points en des temps anciens, quand j'en avais la charge au sein du Gouvernement.

 

Mme Marylise Lebranchu, ministre. Je m'en souviens !

 

M. Jean-Michel Baylet. Je reviendrai plutôt sur le premier axe de réflexion du rapport, qui s'attache à la présence de l'État et des services publics dans les territoires. Il s'agit, aux yeux de nos concitoyens, de la manifestation essentielle, et la plus visible, de la puissance publique. Ces dernières années, malheureusement, cette présence s'est réduite, singulièrement dans les zones les plus sensibles et les plus fragiles : les zones rurales.

Ce désengagement a alimenté le sentiment d'abandon ressenti par des populations et des territoires entiers. Il est bien réel ! Pourtant, face à ce mouvement, des initiatives sont nées. Dans mon département, le Tarn-et-Garonne, nous avons travaillé dès 2008, avec l'association des maires et la préfecture, pour créer les conditions de l'élaboration d'un schéma départemental de présence postale, permettant le maintien de la plupart des agences et privilégiant le dialogue et la concertation.

Sur le plan institutionnel, le rapport préconise une diminution du nombre de régions – entre huit ou dix -, avec la perspective de leur conférer une taille européenne. Nous aurions dû faire cela autrement, plutôt que de les couper en deux à leur création pour satisfaire tel ou tel baron ! Cette direction est la bonne.

Ce rapport réaffirme également la place centrale du département, notamment dans les zones rurales, comme lieu de la solidarité et de la proximité. Voilà bien la reconnaissance de la réalité des choses, depuis que la République, dans les conditions que nous savons, a créé cette collectivité !

Je mesure le caractère explosif de ces propositions, qui vont à l'encontre de l'argument à la mode – la sagesse de cette assemblée invite pourtant à se méfier des modes – trop souvent entendu, y compris ici tout à l'heure, qui voudrait que le département soit une structure « périmée, parce qu'ancienne », ainsi que vous le mentionnez dans le rapport. Vous ajoutez « l'enracinement historique du département lui confère sa légitimité. » C'est ce à quoi je faisais allusion à l'instant en parlant des conditions de la création des départements, décidée pour, d'une certaine manière, sauvegarder la République.

Ainsi qu'il a été dit à plusieurs reprises lors des auditions, nos concitoyens sont attachés à leurs départements, comme à leurs 36 000 communes et à leurs maires.

Vous proposez la création de grandes régions, plus adaptées au grand jeu européen, et disposant de réelles missions d'aménagement du territoire, de développement économique. Cela va dans le bon sens : à la région, la stratégie, au département, la proximité et l'efficacité. Ainsi, nos concitoyens gagneront en lisibilité et en compréhension des processus, et nous ferons preuve d'une meilleure efficacité.

 

M. Bruno Sido. Tout à fait !

 

M. Jean-Michel Baylet. Dans son sixième axe de propositions, le rapport s'attache à la question du rôle des parlementaires dans la décentralisation. Nous le voyons, notamment lors de l'examen des projets de loi de finances, nous sommes confrontés à des difficultés dans l'accès aux données, ou à la transmission de données tronquées de la part de certaines directions.

M. Raffarin le sait mieux que quiconque : si même le Premier ministre se trouve parfois face au « mur de Bercy », que dire alors des parlementaires que nous sommes ? Je souscris donc pleinement à l'idée de doter le Parlement de moyens d'expertises propres. Là encore, le Sénat, « grand conseil des communes de France », a un rôle particulier à jouer.

Les relations financières entre l'État et les collectivités sont trop souvent complexes et empreintes d'une méfiance réciproque, qui ne va pas en s'arrangeant. L'autonomie financière des collectivités est pourtant inscrite à l'article 72-2 de la Constitution.

Lors de ses vœux aux Français, tout récemment, le Président de la République a rappelé son engagement en faveur de la maîtrise de la dépense publique, notamment en ce qui concerne les compétences des collectivités, qui devront être clarifiées. Oui ! Mais, dans son rapport, la mission commune d'information pointe le manque de lisibilité et le caractère inégalitaire des finances locales, ce qui accroît les fractures entre collectivités. Nous cherchons une solution équilibrée, au sein de l'Assemblée des départements de France, cher Bruno Sido, depuis tant d'années !

Et que dire des transferts de compétences ? En 2010, le rapport de nos collègues Éric Doligé et Claude Jeannerot pointait déjà des perspectives inquiétantes pour les finances locales, liées à l'évolution prévisible des charges résultant de ces transferts de personnels de l'État vers les collectivités, sans compensation. Disons-le fortement mais d'une manière positive, madame la ministre, il n'y aura de véritable décentralisation que lorsque l'on accordera aux collectivités locales une véritable autonomie financière et fiscale.

Enfin, je conclurai mon propos en rendant hommage aux 550 000 élus locaux, qui accomplissent une tâche remarquable. Ce sont eux qui assurent un rôle de premier plan dans le développement des territoires, le fonctionnement des services publics et le maintien du lien social. Ce sont eux qui furent, par exemple, en première ligne lors des récentes inondations en Bretagne.

Il faut donc nouer de véritables pactes de confiance entre l'État et les collectivités, car ce sont elles qui font vivre la démocratie au plus près de nos concitoyens. Je sais, madame la ministre, que vous-même, comme l'ensemble du Gouvernement, en êtes convaincue. (Applaudissements sur les travées du RDSE, ainsi que sur certaines travées du groupe socialiste et de l'UMP.)

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10 janvier 2014 5 10 /01 /janvier /2014 09:42

"Au lendemain de la victoire

remportée par les peuples libres

sur les régimes qui ont tenté d'asservir

et de dégrader la personne humaine..."

 

Nous vous proposons un lien vers une vidéo du magazine Politis.fr et l'éditorial de Denis Sieffert. L'affaire dite "Dieudonné" interpelle car elle tend à exarcerber les positionnements et déclencher des réactions en chaîne, dont la première victime est la défense de nos libertés, toutes nos libertés.

Voir le lien ici : link

Pour le Parti Radical de Gauche, parti de la tolérance, les racismes doivent être dénoncés ; le principe de la laïcité, un des piliers de la République, permet de s'accepter les uns et les autres dans nos différences pour former un tout.  Pour nous radicaux, il importe aussi de ne point devenir des "sectaires laïcs" tout en restant ferme vis à vis notre engagement en faveur de la République.

Pour mémoire, ci-après l'article préambule de la constitution de 1946 repris dans le préambule de la constitution d'aujourd'hui.

Erwan MARIE

 

Article PREAMBULE 

 

Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.

Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :

La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme.

Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur le territoire de la République.

Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.

Tout homme peut défendre ses droits ou ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.

Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.

Tout travailleur participe, par l'intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises.

Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.

La nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.

Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.

La nation proclame la solidarité et l'égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.

La nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.

La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple.

Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l'organisation et à la défense de la paix.

La France forme avec les peuples d'outre-mer une Union fondée sur l'égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.

L'Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.

Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s'administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l'arbitraire, elle garantit à tous l'égal accès aux fonctions publiques et l'exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.

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20 décembre 2013 5 20 /12 /décembre /2013 13:41

"Les distributeurs automatiques de billets représentent la seule innovation utile de la finance de ces 20 dernières années ! "

 

par   Michel Santi*

Source Marianne.Fr Tribune Vendredi 20 Décembre 2013 à 05:00

Que celles et ceux qui sont toujours persuadés aujourd‘hui que les financiers se bornent à faire de l’argent avec de l’argent reviennent à la réalité. Car tant le système financier que ses exploitants (qualifiés révérencieusement d’ « investisseurs ») s’enrichissent sur le dos de ceux qui conçoivent et qui produisent nos biens d’équipement et nos produits industrialisés.

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La City, Londres - NICOLAS JOSE/SIPA

Notre avenir et notre prospérité dépendent de l’innovation, mais celle-ci n’intéresse quasiment plus personne au sein de nos sociétés occidentales. Les Etats-Unis eux-mêmes,qui furent le modèle suprême envié par le monde entier dont les inventions et créations contribuèrent à améliorer l’existence de centaines de millions de personnes, se retrouvent depuis quelques années à la traîne en termes d’innovation. Une étude de la « Information Technology & Innovation Foundation” les place désormais effectivement au quatrième rang derrière de très petits pays comme Singapour ou la Finlande. Pire encore puisque, sur les 10 dernières années, ils sont avant-derniers (d’une longue liste) pour la progression de leur innovation, juste devant la dernière de la classe globale qu’est l’Italie ! Une récente étude de l’OCDE constate par ailleurs que les Etats-Unis ne fabriquent guère plus de produits de pointe, et qu’ils se retrouvent aujourd’hui largement distancés par des nations ayant fortement investi dans la recherche, dans l’éducation, et qui ne souffrent pas d’une inégalité des revenus aussi choquante qu’aux USA.

L’inventivité et l’initiative des entreprises se sont effectivement effacées

De fait, les fondamentaux qui caractérisent une économie dite « traditionnelle » ont été amplement bouleversés, tant aux USA que dans la majeure partie des nations européennes. C’est en effet une inversion des valeurs qui a progressivement privé non seulement l’appareil de production des investissements qui y étaient canalisés et qui permettaient naguère d’améliorer tant les conditions de travail des salariés que la qualité des produits manufacturés. En outre, c’est un flux inverse de liquidités que les entreprises ont subi puisque les capitaux en ont même été extraits, sachant que cette déprédation et que cet assèchement de l’outil de travail se déroulent aujourd’hui selon une ampleur proprement « industrielle » ! L’inventivité et l’initiative des entreprises se sont effectivement effacées devant l’efficience de la finance qui a littéralement pompé des capitaux indispensables à la recherche, à la technologie, à la formation depuis la quasi-totalité des secteurs productifs. Que celles et ceux qui sont toujours persuadés aujourd‘hui que les financiers se bornent à faire de l’argent avec de l’argent reviennent à la réalité. Car tant le système financier que ses exploitants (qualifiés révérencieusement d’ « investisseurs ») s’enrichissent sur le dos de ceux qui conçoivent et qui produisent nos biens d’équipement et nos produits industrialisés. En y regardant d’un (tout petit) peu plus près, il est aisé de constater que l’hypertrophie de la finance et de ses profits tout aussi démesurés qu’indécents se sont concrétisés en foulant aux pieds les revenus des pauvres et de la classe moyenne, comme la qualité de nos emplois. Bref, c’est les intérêts vitaux de la vraie économie qui ont progressivement été sacrifiés à l’autel de la finance, des investisseurs, des spéculateurs, du court-terme et des bénéfices faciles.

 Nouvelle maxime de Wall Street et de la City est : après moi le déluge.

C’est une authentique confiscation des ressources qui a eu lieu : qui a privé les citoyens d’une croissance stable, qui a empêché l’amélioration de leur niveau de vie, qui a déstabilisé l’économie à la faveur de l’implosion répétitive de bulles spéculatives, et qui a soustrait à nos économies une part substantielle de sa prospérité. Confiscation qui s’est opérée au bénéfice exclusif d’une ingénierie financière ayant engraissé les actionnaires, les directions exécutives des grandes entreprises, et bien-sûr les promoteurs et les concepteurs de ces véhicules d’aliénation, à savoir les financiers. Autant d’acteurs majeurs qui ne sont nullement préoccupés de l’avenir de notre économie, mais dont les efforts, dont l’initiative et dont les énergies sont tendus vers la course aux profits, à toujours et à encore plus de profits. Sachant que la voie royale pour y parvenir passe nécessairement par une taxation favorable, par une régulation laxiste, par des salaires et des bonus élevés, et par toujours moins d’investissements en faveur de l’éducation et les infrastructures. Saviez-vous que de nos jours – oui en 2013 ! -, la nouvelle maxime de Wall Street et de la City est : “I.B.G.-Y.B.G.” ? “I’ll Be Gone, You’ll Be Gone”, soit en français : « je ne serai plus là, vous ne serez plus là », qui signifie très clairement que les cataclysmes de demain – inévitables comme conséquence des comportements d’aujourd’hui – ne sont pas leur problème. Les financiers, et tous ceux qui gravitent autour d’eux ne seront en effet plus ici…et ce sera à d’autres de gérer les problèmes. Il va de soi que cette enième version "d’ après moi le déluge " se fiche éperdument de stabilité financière, de la classe moyenne, de la qualité de nos emplois, etc…

Wall Street et ses émules ont dénaturé le paysage industriel

L’investissement d’antan a aujourd’hui cédé la place au trading. La manipulation des cours en bourse étant quotidienne afin tout à la fois de maximiser les profits sur le court terme, de satisfaire les actionnaires et de gonfler les rémunérations des directions générales. Le “shareholder value”, cette posture consistant à privilégier le détenteur de cash – c’est-à-dire l’actionnaire – a décimé l’appareil de production, a détruit le capitalisme d’antan, a fabriqué des conglomérats à taille inhumaine exclusivement destinés à optimiser les profits, tout en piétinant bien-sûr les salariés, les contribuables, la recherche, le développement, la formation… C’est donc la totalité du système d’intermédiation financière qui fut progressivement détourné de sa vocation originelle pour se retrouver en finalité – c’est-à-dire aujourd’hui-, entièrement voué et dévoué à transformer nos entreprises en machines à sous hautement profitables. Wall Street et ses émules ont dénaturé le paysage industriel, et des affaires en général, pour les amener à devenir – et à ne devenir que – des opérations hyper margées, c’est-à-dire dont la vocation se réduit exclusivement à la rentabilité sur le court terme de ce capital prompt à se détourner pour aller vers des transactions plus juteuses. Quelle est, aujourd’hui en 2013, la valeur ajoutée économique d’une entreprise vénérable comme General Electric, et en quoi contribue-t-elle à l’amélioration de notre vie quotidienne ? La vérité est que GE (comme tant d’autres) concentre toutes ses énergies et ses ressources afin de réaliser des profits en bourse en lieu et place de créer des produits remarquables, comme par le passé. Ayant dès les années 1980 diversifié ses activités dans les prêts hypothécaires, dans les cartes de crédit et dans le business des activités financières en général, ce secteur devait très rapidement constituer la moitié de ses bénéfices ! Un sondage effectué par Lawrence Mitchell, de la George Washington University, révèle aujourd’hui que 80% des patrons (CEO) des plus importantes entreprises américaines n’hésiteraient pas à « mutiler » leur outil de travail pour satisfaire aux objectifs de rentabilité fixés par les analystes.

La spéculation et  les bulles spéculatives ont détrôné la valeur travail.

La fièvre de la financiarisation a donc tout contaminé sur son passage. Et aliéné toutes les ressources de l’entreprise que l’on a affamé pour réaliser des bénéfices à court terme. Financiarisation qui a imposé de déréguler les institutions financières censées faire prospérer l’économie, et qui a concentré toutes les énergies vitales de l’innovation en faveur de produits financiers toujours plus complexes. De fait, l’innovation majeure consiste depuis la fin du siècle dernier à trouver toujours d’autres outils et d’autres moyens permettant de déposséder le citoyen ordinaire. Et c’est à partir de ce stade que les dérivés, que les titrisations, que les produits exotiques, que la spéculation et que les bulles spéculatives détrônèrent la valeur travail. Tandis que les CEO des entreprises américaines gagnaient en moyenne 30 fois plus que le salarié moyen il y a trente ans, cet écart s’est creusé aujourd’hui à … 273 fois ! (source : Economic Policy Institute ). Nos grands patrons valent-ils vraiment autant ? Nous devons collectivement prendre conscience que les marchés financiers ne créent nulle valeur, et qu’ils doivent être subordonnés et placés fermement sous la tutelle de l’économie productive. Car, pour paraphraser Paul Volcker, ancien patron de la Réserve fédérale US, les distributeurs automatiques de billets représentent la seule innovation utile de la finance de ces 20 dernières années ! *

 (*) Michel Santi est économiste, auteur de « L'Europe, chronique d'un fiasco politique et économique », « Capitalism without conscience » . Son dernier ouvrage est «Splendeurs et misères du libéralisme» (l’Harmattan). Tags : capitalisme, economie, finance, investissements, production Source : http://www.marianne.net

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 20:16

Pas assez de moyens pour traquer les voyous de l'évasion fiscale.

Sur le papier, la lutte de l'Hexagone contre l'optimisation fiscale et le blanchiment d'argent est exemplaire. En pratique, les moyens manquent.

L'intention est bonne : la France est l'un des pays en Europe "qui donnent le plus de la voix" en matière de lutte contre l'évasion fiscale mais "les résultats concrets de cette réthorique se font attendre", selon un rapport publié lundi 16 décembre par Eurodad, un réseau européen d'ONG.

La France "aimerait être vue comme le chantre de ces sujets à l'échelle européenne", relève ce réseau d'organisations non-gouvernementales dans un rapport couvrant 13 pays européens et leurs pratiques de lutte contre l'évasion mais aussi l'optimisation fiscale, ainsi que le blanchiment d'argent.

L'ONG Oxfam France, qui a rédigé le chapitre français du rapport, note que le pays se classe "en relativement bonne position, notamment grâce à sa conformité avec les recommandations du GAFI (Groupe d'Action Financière) et des positions progressistes au niveau européen", tout en ajoutant : "Mais la mise en œuvre des mesures reste un problème de taille".

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Lacunes sur la transparence des multinationales

Et d'épingler Tracfin, la cellule française de renseignements financiers, "qui a peu de moyens et dont les déclarations de soupçons mènent trop rarement à des poursuites."

Selon l'ONG, "on estime que les entreprises multinationales sont largement responsables de la triche fiscale qui coûte à l'Europe près de 1.000 milliards d'euros par an, et entre 660 et 870 milliards d'euros aux pays en développement".

Le rapport Eurodad estime que, dans les 13 pays européens passés en revue, des lacunes de taille subsistent, en particulier dans ce qui concerne la transparence exigée des entreprises multinationales, lesquelles réduisent leur impôt en jouant sur les différences fiscales entre les pays, ou des "trusts", ces sociétés-écran qui permettent de dissimuler des capitaux.

En ce qui concerne les pays pauvres, Eurodad s'inquiète de l'influence croissante de l'OCDE, aussi surnommée "club des pays riches", devenue ces derniers mois l'organisation de référence pour coordonner les actions des administrations fiscales et mettre en œuvre l'échange automatique de données fiscales entre pays.

Le rapport des ONG plaide pour créer un "forum intergouvernemental de la fiscalité placé sous l'égide de l'Organisation des nations unies", afin de mieux associer les pays les moins avancés.

source ici :  link
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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 20:03

Une réforme des régimes fiscaux des auto-entrepreneurs

 

PARIS, 16 décembre 2013

(Source AFP)

 

Le député socialiste Laurent Grandguillaume propose de créer un statut juridique unique pour toutes les entreprises individuelles et d'étendre le régime fiscal et social simplifié actuel des autoentrepreneurs, dans un rapport qui doit être remis mardi, a-t-on appris lundi de source proche du dossier.

Ce rapport, qui doit être remis à la ministre de l'Artisanat, Sylvia Pinel, et à la ministre déléguée aux PME, Fleur Pellerin, a été commandé, après les critiques rencontrées par le projet de loi présenté le 21 août par Mme Pinel.

Après avoir pris le temps de rencontrer toutes les parties et s'être efforcé de faire le consensus entre elles, M. Grandguillaume fait une série de propositions plutôt bien accueillies à Bercy, mais aussi par le patronat.

La première d'entre elles vise à unifier l'ensemble des régimes des entreprises individuelles en un seul statut juridique.

La deuxième entend réduire de quatre aujourd'hui à deux le nombre de régimes fiscaux concernant ces entreprises, mais en laissant le choix à l'entrepreneur de privilégier l'un ou l'autre. Un régime forfaitaire avec un prélèvement unique et un taux unique de cotisations sociales serait destiné à la phase de création de l'entreprise.

Un régime réel, classique, permet d'amortir les équipements, d'être taxé sur le bénéfice et non pas sur le chiffre d'affaires, de déduire les charges. Il devient plus intéressant lorsque l'entreprise est en phase active.

La principale critique émise en août par les auto-entrepreneurs est quant à elle neutralisée. Mme Pinel voulait en effet abaisser dans le projet de loi le seuil de chiffre d'affaires à partir duquel au bout de deux années consécutives, un auto-entrepreneur était contraint de rejoindre un régime général d'entreprise individuelle.

Si le gouvernement suit les recommandations du rapport de M. Grandguillaume, ce seuil ne serait plus contraignant.

Selon une source proche du dossier, "il déclenchera la détection des entreprises à potentiel", et la possibilité d'être "accompagné" dans le changement de régime. La bascule vers un régime fiscal et social moins intéressant ne serait donc plus obligatoire.

Bercy devrait lancer rapidement chiffrages et expertises afin de boucler le nouveau projet de loi pour un passage au parlement début 2014. Un calendrier précis sera annoncé mardi.

Thibault Lanxade, responsable du pôle entrepreneuriat du Medef, principale organisation patronale française, a lui salué lundi "la méthode du député qui a été de réunir l'ensemble des acteurs."

"Simplifier en un régime les trois régimes existants est une mesure extrêmement courageuse", a-t-il déclaré à l'AFP, en se félicitant également des conclusions à propos du seuil de chiffre d'affaires, qui selon lui ne doit plus être "l'alpha et l'omega de toutes les discussions" sur l'auto-entrepreneuriat.

"Il serait extrêmement préjudiciable que ces propositions ne soient pas  suivies d'effet", a conclu M. Lanxade.

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