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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 17:09

Marianne dénonce dans sa dernière livraison sous le titre : Contre les Cahuzac de la malbouffe, la duplicité de ceux qui nous nourrissent. Limiter à l'hexagone ce genre de turpitudes serait une erreur, le mal se répand dans le monde entier, voyons la Chine, le Japon, l'Afrique, l'Amérique, tous sont touchés. Et si on y associe les médicaments et les scandales qui ne cessent d'être révélés, le cocktail devient sérieusement angoissant. Alors oui à une culture raisonnée, une "bouffe saine" est possible notre exigence doit être exemplaire pour dénoncer cette civilisation du mensonge industriel et économique. Bonne lecture.

PRG29

 

Contre les Cahuzac de la malbouffe

 

Dimanche 5 Mai 2013 à 12:01 | Lu 10336 fois I 13 commentaire(s)

 

PÉRICO LÉGASSE

 

 

Amis de la malbouffe, réjouissez-vous, elle ne s'est jamais aussi bien portée. Voici l'effrayant inventaire des fourberies d'un système qui nous gave de mensonges, de poisons et de leurres.

 

 

Les puissants de ce monde ne nous mentent pas que les yeux dans les yeux, ils nous racontent aussi des salades au bouche à bouche. Ainsi, malgré un « amendement Nutella » voté par le Sénat pour limiter l'usage de l'huile de palme dans les pâtes à tartiner, aussitôt torpillé par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, nos enfants continuent à s'empoisonner grâce au mutisme des pouvoirs publics. 

 

Ainsi McDo, lançant sa « saga des fromages » avec des McCheese au beaufort, au reblochon et à la tomme de Savoie, avait omis de préciser que le beaufort ne représentait que 51 % du fromage utilisé, le reblochon 8,5 % et la tomme 6 %. Lancée en 2000, la procédure judiciaire ne s'est achevée qu'en mai 2011 en appel avec la condamnation de McDo. [Arrêt 138] 

 

Ainsi la société Comigel, célèbre pour avoir livré des lasagnes pur bœuf au cheval roumain à Findus, fut rachetée en 2007 par Céréa Gestion, un fonds de pension français coactionnaire d'usines à bouffe comme Buffalo Grill, Planet Sushi et Léon de Bruxelles, mais aussi bras financier du géant du lobby céréalier Unigrain dont les propriétaires sont le Crédit agricole, la Société générale, BNP Paribas et Natixis. Quand la traçabilité remonte directement à la salle des coffres... 

 

Ainsi du curry au diméthylaminoazobenzène (jaune de méthyle), colorant industriel interdit car hautement cancérigène, a été utilisé par la société néerlandaise Calcic dans du couscous en boîte et des plats cuisinés. On a retrouvé ce jaune de méthyle dans des cocktails d'épices commercialisés par Intermarché sous la marque Cigalou et Caravelle. Le curry infernal s'étend ensuite à Carrefour avant que l'affaire ne soit révélée par le Canard enchaîné en 2009. Sans suite. 

 

 

UN FESTIN APOCALYPTIQUE

Ainsi le classement du repas gastronomique des Français au patrimoine immatériel de l'humanité s'avère un coup de main donné par l'Unesco à l'industrie agroalimentaire, ravie de promouvoir sa cuisine d'assemblage au détriment de celle faite maison puisque la consécration porte sur le rituel et non sur le contenu. 

 

Comble du vice, pour saluer l'événement, le gouvernement institua la Fête de la gastronomie, afin que les Français puissent ingurgiter du poulet de batterie et du camembert pasteurisé et devenir les dindons de la farce. 

 

 

 

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Couverture de Vive la malbouffe, à bas le bio ! de Christophe Labbé, Jean-Luc Porquet et Olivia Recasens, dessins de Wozniak

 

Des amuse-gueules de ce genre, l'ouvrage signé par nos confrères Christophe Labbé, Jean-Luc Porquet et Olivia Recasens, illustré par Wozniak, en compte 125, sur tous les thèmes, sous tous les angles. Pesticides, arnaques, trafics, supercheries, abus, viols, intox, le menu relève du festin apocalyptique. 

 

Sous la forme d'un abécédaire, voici l'inventaire de la malbouffe triomphante qui, malgré les réglementations, les contrôles, les scandales, les affaires, les sanctions, les campagnes de prévention et les révélations de la presse, fait toujours ses choux gras. 

 

Non pas un constat d'échec ou d'impuissance signifiant qu'il faut baisser les bras, mais la preuve que les menteurs et les tricheurs continuent à tirer les ficelles de l'alimentation de masse. 

 

Voyant les consommateurs se tourner vers le bio, cette mafia tente de récupérer ce secteur avec la complicité d'une Commission européenne disposée à en assouplir les normes. Sans oublier la crise, qui donne aux voyous l'occasion d'amadouer un peu plus les pauvres avec les poisons maquillés du hard discount. Une lecture qui fait froid dans le dos, mais prouve qu'il faut redoubler d'énergie, de moyens et de détermination pour combattre les salopards qui nous empoisonnent. 

 

Vive la malbouffe, à bas le bio !

de Chistophe Labbé, Jean-Luc Porquet et Olivia Recasens,

dessins de Wozniak,

éditions Hoëbeke,

192 p., 16 €.

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 14:05

Le mariage n'a rien de sacré

 

Bien tardivement le magazine Le Point propose une interview qui élève, enfin, le débat et remet en place les idées dévoyées par certains.

 

 

Qu'est-ce que le mariage ? Quelle place le père parviendra-t-il à se trouver dans la nouvelle partition familiale ? Faut-il craindre la légalisation prochaine de la PMA, voire de la GPA ? Le mariage homosexuel a-t-il déjà existé dans l'histoire de l'humanité ? À l'heure où la loi sur le "mariage pour tous" est en train d'être votée, l'anthropologue Françoise Héritier, successeur de Claude Lévi-Strauss au Collège de France (auteur, entre autres, de Masculin-féminin, chez Odile Jacob, et de La différence des sexes, chez Bayard), revient sur le nouvel ordre social qui émerge sous nos yeux.

 

lire ici l'interview du magazine "Le Point".  link

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23 avril 2013 2 23 /04 /avril /2013 08:28

La France devient le 14ème Etat

à autoriser le mariage pour tous

 

Voici les principaux éléments du texte  soumis ce mardi à l'Assemblée nationale en dernière lecture.

 

Par AFP
 

Voici les principales dispositions du projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe, soumis mardi à l’adoption définitive par le Parlement.

• Le cœur du projet de loi consiste à ouvrir aux personnes de même sexe la liberté de se marier et le droit d’adopter qui en découle. Le nouvel article 143 du code civil indiquera que «le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent ou de même sexe». Les dispositions qui en découlent, comme l’âge des futurs époux ou les empêchements, restent les mêmes.

• Les Français auront la possibilité de se marier avec un ressortissant étranger de même sexe, ou deux ressortissants étrangers la possibilité de se marier en France même dans le cas où la loi du pays d’origine du ou des futurs époux ne reconnaîtrait pas la validité du mariage homosexuel.

• L’ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe implique nécessairement l’ouverture de l’adoption, qu’il s’agisse de l’adoption conjointe d’un enfant par les deux époux ou de l’adoption de l’enfant du conjoint.

• En ce qui concerne l’ouverture de l’adoption simple aux couples mariés de même sexe, en l’absence de choix de nom ou en cas de désaccord, l’adopté verra adjoindre à son nom d’origine, en seconde position, le premier nom du ou des adoptants selon l’ordre alphabétique.

• Modification, pour tous les couples mariés, hétérosexuels ou homosexuels, des règles de dévolution du nom de famille. En cas de désaccord des parents, les noms de chacun d’eux, accolés dans l’ordre alphabétique, seront donnés à l’enfant. En cas d’absence de choix, pour la filiation par le sang, l’enfant prend le nom de son père, comme il est de règle aujourd’hui.

• Le mariage entre personnes de même sexe contracté régulièrement à l’étranger, avant l’entrée en vigueur de la loi, pourra faire l’objet d’une transcription en France.

• Le gouvernement est habilité à légiférer par ordonnances pour rendre applicable aux couples de personnes de même sexe l’ensemble des dispositions législatives en vigueur, autres que celles du code civil, lorsqu’elles font référence aux termes de «mari» et «femme», de«père» et «mère» ou de «veuf» et «veuve».

• Interdiction de toute mesure de sanction ou de licenciement contre un salarié qui refuserait, en raison de son orientation sexuelle, de s’expatrier dans un pays réprimant l’homosexualité.

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 14:01


 
 Les temps que nous traversons

sont tout à fait singuliers

et se prêtent à une révolution de l’intelligence

et de la raison pour asseoir les principes de la vertu.

 

 

Cette semaine, un journaliste radio a commencé sa chronique en citant un auteur romain du 1er siècle de notre ère. 

Dans les Annales, Tacite a écrit « Corruptissima re publica plurimae leges » : « Plus l'État est corrompu, plus les lois se multiplient ».  Nous regardons cet auteur à presque 20 siècles de distance et ce constat est d’une actualité qui pourrait surprendre,  s’il s’en trouvait encore, les personnes empreintes d’une saine naïveté. 

En effet, les moyens d’information et de communication actuels amplifient considérablement l’écho médiatique de chaque nouvelle « affaire » pour la transformer instantanément en scandale [1]. Le pouvoir en place, inscrit dans le temps médiatique, se met aussitôt à craindre le rapport possible entre : désaffection du peuple et délégitimation. 

La peur [2] le pousse alors à légiférer sur la moralisation de la vie et du monde politique. Il n’est qu’à voir le nombre de lois qui sont intervenues après des scandales politico-financiers pour comprendre la nature du problème qui se pose à nous :

-       La loi du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique,  en ce qui concerne l’obligation de déclaration de situation patrimoniale applicable aux titulaires de certaines fonctions ;

-       La loi du 15 janvier 1990 relative à la limitation des dépenses électorales et à la clarification du financement des activités politiques. 

-       La loi du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques ; 

-       La loi organique du 19 janvier 1995 relative à la déclaration de patrimoine des membres du Parlement et aux incompatibilités applicables  aux membres du parlement et à ceux du Conseil Constitutionnel ;

-       La loi du 8 février 1995 relative à la déclaration du patrimoine des membres du gouvernement et des titulaires de certaines fonctions.

-       La loi du 14 avril 2011 relative à la transparence financière de la vie politique. Une déclaration d’intérêt est à remettre au 1er ministre pour chaque ministre entrant.



En réalité, « l’affaire CAHUZAC » n’est rien d’autre qu’un fait divers car il y a toujours eu des gens malhonnêtes, en politique comme ailleurs. Le problème vient de la concordance de deux éléments : 

-       Les Français ont un attachement viscéral à l’héritage révolutionnaire du principe d’égalité devant la loi, y-compris pour ceux qui font la loi ;

-       La période extraordinaire (crise systémique du mode d’organisation économique, sociale, et donc politique des pays de l’hémisphère nord) que nous traversons rend insupportable tout écart de conduite morale des représentants politiques. 

    En effet, la délégation du pouvoir de représentation implique la respectabilité et donc la droiture morale. 

Les lois, expressions de la volonté générale, sont faites pour tout le monde. Elles n’ont pas pour objet d’être dirigées contre des particuliers. 

En inscrivant son action et ses réactions dans le temps médiatique, le pouvoir répond aux faits divers et non aux attentes de nos concitoyens. 

« Il faut essayer de soumettre les circonstances et non s’y soumettre ». Horace, dans ses Épitres, à 22 siècles de distance, nous donne un sage conseil. 

Un pouvoir qui se soumet aux circonstances devient un pouvoir de circonstances et produit des lois de circonstances. 

Le cirque médiatique les met en scène pour le public et à la succession des
affaires répond la succession des lois. Pour filer la métaphore économique, l’offre de lois se retrouve ainsi déconnectée du besoin de lois et cela n’est pas sans conséquences. 

En effet, l’inflation des lois amoindrit leur sens, leur portée et leur valeur. 

La difficulté à laquelle nous sommes confrontés vient de la nature même du problème. On parle de « moralisation » de la vie politique. 

Dans un premier temps, cela sous-entend que la vie politique (ou le monde politique) est immorale ou amorale. En préparant une campagne de purification éthique, 

on donne à penser que l’affaire qui fait l’actualité du jour n’est que la partie émergée de l’iceberg. Les 618300 et quelques élus Français apprécieront. 

Dans un second temps, le terme moralisation renvoie au fait que c’est un processus en cours et que le mal est dans les mœurs et non dans les lois. 

Si la république (« res publica » : chose publique) est corrompue, la démocratie devient relative. Il apparaît dès lors nécessaire et impératif de corriger les mœurs et de les changer. 

Mais l’Histoire nous enseigne qu’il est impossible de réformer les mœurs par la loi. Seule une révolution (en tant que retournement du système complet des valeurs) peut y parvenir avec deux chemins possibles : 

-       la violence (Terreur); 

-       l’éducation à la vertu ;

Les temps que nous traversons sont tout à fait singuliers et se prêtent à une révolution de l’intelligence et de la raison pour asseoir les principes de la vertu.  

C’est aux représentants politiques de montrer l’exemple et d’être incorrompus et incorruptibles. Aussi, les peines qu’ils doivent s’infliger en cas de manquements aux principes de vertu doivent également être exemplaires. C’est à cette seule condition qu’ils retrouveront la considération de nos concitoyens car dans le cas contraire, tout le monde a assez le sens commun pour faire sienne cette maxime de La Rochefoucauld : « On donne des conseils mais on n’inspire point de conduite ».


[1] Dans notre démocratie, sous le régime républicain et laïc que nous nous sommes donnés, la Justice, le Droit et la Loi sont des principes sacrés. Le peuple y a investi sa croyance et son espérance. Ainsi, quand ils sont commis par des représentants du pouvoir, le mensonge, la fraude et la corruption deviennent des transgressions absolues de ce sacré (des sacrilèges laïcs à la chose publique). L’impunité ne peut que provoquer l’effondrement de l’édifice politique et du système de valeurs. 

[2] Il s’agit ici de la peur que les gens de pouvoir ont du peuple. En 
effet, celui-ci les investit du pouvoir par sa croyance et ses suffrages et le le leur fait perdre ou les en chasse par l’abandon de cette croyance et par ces mêmes suffrages. C’est pourquoi le décalage entre la parole publique et l’action publique est si dangereux.    

 

Par Michaël GOMEZ - Secrétaire Général de la Fédération PRG de l’Aisne 

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 21:10

Ils sont bons les traders français...  Kerviel n'est pas le seul à avoir créé des pertes monstrueuses.

 

A lire sur Bakchich.info ici : link

 

 

Banksters : limites du trading à la française

 

 

 

A en croire le rapport des sénateurs US de la sous-commission des Enquêtes, JM Morgan Chase la première banque américaine et son patron Jamie Dimon méritent une sérieuse correction…

 

Premier trader mondial en produits dérivés, première banque américaine au bilan « robuste comme une forteresse », JP Morgan Chase s’est goinfrée une perte ponctuelle minimum de 6,2 milliards de dollars en 2012.

 

 En cause, les exploits de sa « baleine de Londres » tel qu’a été baptisé par ses collègues et concurrents impressionnés par la taille de ses positions de trading, le dénommé Bruno Iksil, Centralien droit dans ses bottes et désormais détenteur de l’Oscar de la plus grosse bavure financière, assisté de Julien Grout, son baleineau diplômé de l’ENSAE...

 

 

 La suite sur  http://www.bakchich.info/

 

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 18:31

20 Mars 2013 jour du printemps et journée de la francophonie.

 

L'actualité retiendra-t-elle que ce fut la journée de la francophonie ? Pas sûr, car l'actualité avait d'autres chats à fouetter. Et les politiques une motion de censure à traiter. Dommage car la francophonie est un enjeu international considérable, au-delà du rayonnement de la langue française, la francophonie permet de diffuser une "musique"moins calibrée que celle véhiculée par la langue anglo-américaine. Cette belle idée de la francophonie permet de diffuser les thèmes de liberté, d'égalité, de fraternité. 

Mais il nous faut le vouloir et rester vigilant.

 

Erwan Marie

PRG29

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 16:54



Paris Lundi 18 Mars 2013



LÉGISLATIVES PARTIELLES DANS L' OISE


 

Jean-Michel Baylet, président du PRG et sénateur exhorte l'ensemble des formations républicaines et progressistes à faire dès à présent barrage au Front National.


Pour empêcher l'entrée d'un nouveau député Front National à l'Assemblée nationale, le Parti Radical de Gauche appelle à voter pour le député UMP sortant Jean-François Mancel, arrivé en tête dimanche au premier tour de la législative partielle dans la 2e circonscription de l'Oise.

 

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 13:15

Tribune de Sylvia PINEL , Ministre de l'Artisanat, du Commerce et du Tourisme, parue dans Les Echos du 18 mars 2013 - source PRG

« Le tourisme : un atout majeur pour la France »
 

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Le déclin touristique de la France serait annoncé. C'est ce que laisse entendre le dernier rapport du forum économique mondial publié jeudi 7 mars sur la compétitivité dans les secteurs du voyage et du tourisme. A l'heure où notre industrie touristique bat des records, cette affirmation paraît à la fois hâtive et exagérément défaitiste.

Le secteur du tourisme représente plus de 7% de notre PIB et plus de deux millions d'emplois directs et indirects non délocalisables. En 2012, et ce ne sont encore que des chiffres provisoires, le tourisme a généré au moins 77 milliards d'euros contre 68,7 milliards d'euros en 2010 et 75,4 milliards d'euros en 2011. Quelle autre industrie peut se prévaloir d'une santé aussi éclatante?

A l'appui de son analyse, le rapport pointe la faiblesse de la compétitivité-prix de nos entreprises de tourisme. L'argument peut-être débattu, mais il est faux de dire qu'il concerne spécifiquement le secteur touristique. C'est, à la lettre, le constat fait par Louis Gallois dans son rapport de novembre dernier. Et c'est la raison d'être de la stratégie adoptée par le Gouvernement dans le cadre du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi.

Une série de mesures exceptionnelles et sans précédent ont  été présentées. Le secteur du tourisme en profitera directement, via le crédit d'impôt pour la croissance et l'emploi, la généralisation des contrats de génération, la mise en place d'une stratégie de marque France et plus généralement par le renforcement de notre attractivité.

Le Gouvernement a fait de ce secteur une priorité au service de notre redressement. L'Etat y consacre un effort financier massif d'environ 2 milliards d'euros par an.[1] De nombreuses politiques publiques y contribuent directement : qualité des transports, services publics de santé, préservation du patrimoine, développement du sport, etc… Aux côtés de l'Etat, les collectivités territoriales et les professionnels du tourisme y consacrent chaque année des moyens très importants.

Le résultat est là : plus de 81 millions de visiteurs sont venus en France en 2011 et nous sommes la première destination touristique du monde. Ce chiffre est un record, et il augmente chaque année. Il prouve que la France est un pays qui attire, qui fait rêver et qui rayonne à l'échelle mondiale.

Mais depuis ma prise de fonctions je ne cesse de le répéter : la France ne doit pas continuer à vivre sur ses acquis car le développement de nouvelles destinations, européennes ou mondiales, menace la primauté française. Leur montée en puissance parmi les pays émergents, comme la Chine, et les efforts importants réalisés par certains pays, comme l'Espagne, concurrencent désormais directement la France.

Pour répondre à cela, nous devons rester compétitifs: consolider notre présence sur Internet et anticiper le développement du m-tourisme, coordonner l'action de la puissance publique, améliorer l'accès aux grands aéroports et à certaines métropoles, faciliter la délivrance de visas. J'ai présenté au Conseil des ministres du 11 juillet mes orientations qui sont axées sur deux priorités. La première est la création d'une véritable filière de l'industrie touristique, capable de fédérer l'ensemble des acteurs. La deuxième est l'amélioration de la qualité de notre offre, que ce soit en matière d'accueil, d'hébergement, ou de formation.

Je signerai les premiers contrats de destinations avant l'été. Ce sont des engagements innovants entre l'Etat et les collectivités locales pour renforcer l'attrait des destinations, organiser les acteurs et les réseaux et nous rendre ainsi plus forts pour assurer la promotion de nos territoires. De nouveaux objectifs précis ont été fixés à Atout France pour structurer la filière et mieux organiser notre promotion à l'international en définissant des pays cibles.

Car notre image est aujourd'hui encore un atout décisif, à la fois pour notre prestige et notre influence. Nous devons continuer à séduire les Français et attirer de nouveaux clients originaires des pays émergents, qui sont désormais nos principaux marchés, et qui trouvent chez nous une culture et un art de vivre exceptionnels. C'est cette image-là de la France qu'ils ont appris à aimer et c'est celle que nous devons incarner et promouvoir.

Cela suppose de mieux nous organiser pour valoriser notre pays mais également de , accueillante, généreuse et sûre de ses atouts économiques comme des valeurs qui ont marqué son histoire.

C'est cette synthèse de l'efficacité économique et du rayonnement culturel que nous devons réussir, et le tourisme est un des moyens d'y parvenir. C'est la conviction du Gouvernement et la raison d'être de la politique qu'il a mise en place.

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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 12:54

Risque d'explosion dans l'affaire Tapie

 

Un article dans le magazine l'Express, dessine des perspectives nouvelles  dans l'affaire Tapie. Si la justice peut aller jusqu'au bout de l'affaire on est dans l'affaire d'Etat et cela va éclabousser du monde.

 

Voir ici :  link

 

et ici :  link

 

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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 13:19

 

TAPIE VA OFFRIR À LA PROVENCE
"UN DES MEILLEURS SPÉCIALISTES FRANÇAIS DU WEB"... SON FILS !

 

http://www.arretsurimages.net/    

enquête Le 14/03/2013 

Par David Medioni

 

 

Ce matin, Bernard Tapie était à Marseille pour rencontrer les salariés de la Provence. Et comme à son habitude, l'homme d'affaires a fait le spectacle. @si avait des antennes lors de ce grand oral. 

 

 

Au siège de La Provence, c'était l'ambiance des "grands jours" raille un journaliste local. Tapie était à Marseille. "Il y avait une "star" au journal, les entrées étaient filtrées, des hôtesses à l'accent danois vérifiaient que nos noms figuraient bien sur la liste". Après Nice Matin, hier, où il a annoncé l'arrivée de Robert Namias (ex-directeur de l'information de TF1) à la tête du journal, Bernard Tapie - accompagné de Patrick Le Lay (ex-PDG de TF1) qui a fait l'audit de La Provence - poursuivait donc à Marseille ses rencontres avec les salariés. Surtout, les journalistes de la Provence attendaient une feuille de route de la part de leur nouvel actionnaire. Et sur ce point, ils ont été déçus.

 

 

"Comme à son habitude, Tapie a fait le spectacle, mais ne nous a pas appris grand chose", raconte un participant. Ainsi, seulement, les salariés ont appris qu'Olivier Mazerolle prendrait ses fonctions en tant que directeur de la publication et des rédactions le 2 avril. Il remplacera Philippe Minard qui a annoncé, ce matin sa démission, ainsi qu'@si l'a révélé. L'arrivée de Mazerolle semble être plutôt bien vue par les salariés. "Il sera notre interlocuteur principal, Tapie l'a confirmé, et il est journaliste, c'est rassurant", veut croire l'un d'entre eux

 

 

L'homme d'affaire a pris quelques engagements auprès des salariés. D'abord, sur ses ambitions politiques. Non il ne sera pas candidat à la mairie de Marseille. Pourquoi ? "Il nous a expliqué qu'il ne connaissait plus assez bien cette ville, qu'il n'y était plus depuis des années et qu'il ne serait du coup pas candidat, car cela serait présomptueux de sa part", détaille un représentant des salariés.

 

 

Sur l'entreprise et la façon dont il envisage l'avenir, Tapie "a lancé des idées, sans les préciser vraiment", raconte une journaliste. Ainsi, l'ex-président de l'OM a défendu l'idée de création d'une école de formation type école de commerce post-bac pour les jeunes. Elle est censée démarrer en septembre prochain. Dans le même ordre d'idée "encore plus farfelu", il a évoqué le rôle de l' "entreprise La Provence" dans la lutte contre le surendettement. "Cette proposition montre vraiment qu'il ne sait pas où il veut exactement aller, raconte un rédacteur en chef. On ne sait pas ni comment, ni pourquoi et surtout, ce n'est pas ce genre d'initiative qui va rapporter de l'argent". Car, côté modèle économique, Tapie a surtout mis en avant la diversification et la mise en avant de la marque "La Provence" sans dire véritablement ce qu'il entendait par là. Enfin, il a pris un engagement : "Je m'engage, durant ces cinq années, à ce qu'aucun dividende ne soit distribué aux actionnaires, l'argent ira à l'amélioration de la société".

 

 

LE "MEILLEUR SPÉCIALISTE WEB DE FRANCE AU CHEVET DE LA PROVENCE : MON FILS !"

 

Autre sujet à l'ordre du jour de ce grand oral où des petits fours de chez Marrou -un traiteur réputé de Marseille - agrémentaient la journée : l'indépendance de la rédaction. "Là-dessus, il a d'abord affirmé que seul Mazerolle serait maître à bord, puis quelques minutes plus tard, il a souligné que les journalistes ne devaient pas être les attachés de presse des politiques et qu'une fois les élections passées ils ne devaient pas refaire le match et être légalistes". Et gare aux élus s'il leur prenait la fantaisie, sous le coup de la colère, de retirer au journal les budgets publicitaires de leurs collectivités. "Si, une institution retire ses budgets, cela n'est pas démocratique. Que faire? On doit le dénoncer, et faire la Une dessus, avec en gros écrit "Voyou, voleur" ", a tancé l'ex-ministre de la ville.

 

 

Dernier gros morceau: le web. Tapie s'est affirmé "très confiant". Très confiant car il souhaite que la rédaction du journal "se mette à fond sur internet". Très confiant aussi car "il ne compte pas que là-dessus pour assurer la rentabilité du journal". Très confiant surtout car il a trouvé "l'un des plus grands spécialistes français du web et que ce spécialiste viendrait aider la Provence à se développer sur la toile". Ce spécialiste, c'est son fils, Laurent Tapie. Et Tapie, à ce moment là, ne plaisantait pas, confirment à @si plusieurs témoins. Selon nos informations, Laurent Tapie est d'ailleurs déjà venu plusieurs fois au journal rencontrer les équipes et distiller quelques conseils. Avec son fils, Bernard Tapie avait tenté de se lancer en vain dans l'aventure du Poker en ligne et a crée le site bernardtapie.com qui promet aux internautes "d'économiser sur leurs factures courantes". Sur ce site, là, le magazine Capital a récemment fait une enquête. Elle était titrée "Beaucoup de tchatche, peu de résultats" et rappelait le lancement en grande pompe pour des résultats faméliques...

 

 

Enfin, durant cet oral de 45 minutes, Tapie a bien entendu manié la métaphore sportive avec son talent habituel. Ainsi, les salariés de La Provence ont eu droit au "je vais mouiller le maillot", mais aussi à "c'est le plus grand défi que je ne me suis jamais fixé", et enfin au désormais célèbre "on gagne ensemble ou on meurt ensemble" qui avait accompagné les Bleus jusqu'à la finale du Mondial 2006 en Allemagne. Pour le moment les salariés savent une chose : ils vont y aller avec lui, mais ils ne savent ni vraiment où, ni vraiment comment. "Je ne sais pas ce qu'on fera, mais je suis quelqu'un de très imaginatif", a d'ailleurs lancé Tapie...

 

 

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