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  • : LRDG 29 - Archives
  • : Bienvenue sur les archives des Radicaux de Gauche en Finistère.
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3 mars 2017 5 03 /03 /mars /2017 14:35
Article paru dans Ouest-France du 3 mars 2017

Article paru dans Ouest-France du 3 mars 2017

Le feuilleton continue

5ème épisode

Au lieu de bien respecter les protocoles dès le début, cet armateur danois joue la traîne. De toute façon cela ne le gène en rien, puisqu'étant en situation de monopole cet "incident" ne risque pas d'égratigner son "image de marque".

 

Où en sommes-nous? 

Et bien l'autorité de l'Etat pourrait demandé à l'armateur le pompage des divers polluants liquides encore présents dans ces deux coques. Alors que cela aurait dû être effectif avant le début du remorquage. Tout cela semble bien gentil! Chacun attend la réponse de l'autre avant de lui-même répondre et ainsi de suite... Alors qu'une mise en demeure de tout nettoyer dès le début aurait certainement empèché la dégradation actuelle de ces coques. Mais soyons rassuré, l'armateur se devra d'assurer des contrôles jusqu'en 2020. Ouf! Quand on sait que des épaves subsistent de la seconde guère mondiale, cela fait sourire. Quid des peintures, quid des plastiques, qui des revêtements de coques, quid des huiles de moteur... Leurs dégradations peuvent durer des décennies. Sourire...

 

Moralité

Tout échouage dans les eaux territoriales d'un Etat se doit d'être géré par une seule entité nationale de l'Etat concerné. Fini le mille-feuilles. Gestion de l'échouage et des conséquences sur l'environnement et les écosystèmes en aval et gestion des responsabilités en amont.

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25 février 2017 6 25 /02 /février /2017 19:17
Article paru dans Le Télégramme de Brest du 22 février 2017

Article paru dans Le Télégramme de Brest du 22 février 2017

Présidentielle.

Le PS espère accueillir Thomas Piketty à Quimper
 

 

L'équipe de soutien de Benoît Hamon s'apprête à recevoir son conseiller-économie Thomas Piketty à Quimper prochainement.

 

Cette équipe de soutien est constituée de gauche à droite : Alexandre Billon (Mouvement des jeunes socialistes), Matthieu Stervinou (section de Quimper), Thomas Férec (section de Briec), Karen Le Corre (section d'Ergué-Gabéric), Jean-Marc Tanguy (délégué de circonscription), Maria Blake (section de Plomelin), Gaëlle Le Cam (élue de Pluguffan),Thierry Biger (fédération départementale du Parti Radical de Gauche). Manque la section de Fouesnant.

 

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 19:12
La Présidente
Paris, le 29 janvier 2017    

Ce soir les électeurs de gauche ont sanctionné la politique menée depuis 2012. Présents dans tous les gouvernements depuis l'élection de François HOLLANDE, partie prenante à l'Assemblée comme au Sénat de la majorité des politiques menées, nous portons certainement une part de responsabilité dans la défaite. Il nous revient de l'entendre et de l'accepter. Ainsi va la démocratie. 

 

Entendre et accepter n'est pas se renier.


Au sein de la gauche, nous avons voulu incarner un centre-gauche solidariste, progressiste et libéral. Nous avons défendu les mesures libératoires des entreprises, contribué aux politiques de l'emploi, souhaité les économies nécessaires pour faire face à la dette de la France. Nous avons œuvré au sein du gouvernement pour la ruralité, l'égalité des territoires, la fonction publique, le sport, le développement économique, et défendre les artisans, les commerçants, et le tourisme.. Nous l'avons fait avec nos valeurs et nos convictions. Le résultat de ce soir s'il doit nous interroger, ne peut nous faire renoncer à ce que nous sommes.
 

Entendre et accepter n'est pas renoncer.


Le candidat issu des primaires citoyennes ne porte pas aujourd'hui un projet en phase avec notre programme hormis en matière de droits nouveaux. Son élection n'efface pas nos convictions. Au contraire. Les valeurs du radicalisme sont plus que jamais nécessaires pour enrichir un projet de gauche. Elles doivent être prises en compte si nous devons participer utilement au combat politique à venir contre une droite ultra-libérale empêtrée dans les affaires et une extrême droite dont chacun sait qu'elle est celle du repli, du chômage et de la division.

 

Entendre et accepter c'est nous renforcer aujourd'hui pour affronter demain.


La campagne que nous avons ensemble menée pour les primaires citoyennes a été belle et féconde. Nous enregistrons de nouvelles adhésions et allons lancer cette semaine une campagne de promotion de nos valeurs. Plus de 30.000 personnes ont voté pour le projet que j’ai porté. Il y a là matière à accueillir de nouveaux membres. De même, le camp réformiste de la gauche se trouve ce soir déboussolé. Nous devons être un point de stabilité pour celles et ceux qui souhaiteront poursuivre un engagement réformiste, républicain, laïc et pro-européen. Des initiatives seront rapidement prises en ce sens. 

 

Entendre et accepter c'est faire corps entre radicaux.

 

Je sais les interrogations que peuvent légitimement se poser les uns et les autres sur la stratégie menée par le parti. De stratégie il n'en est qu'une. Elle est connue et évidente. C'est celle de la cohérence. Le PRG a participé à la majorité durant 5 ans. Cette primaire qui n'avait de sens en présence d'un Président de la République sortant, devait être en son absence un appel au rassemblement de la gauche. Notre décision initiale d'indépendance était devenue dangereuse pour la gauche et pour nous-mêmes au regard du faible investissement interne qu'elle avait suscité. C'est un comité directeur élargi aux membres de la convention nationale qui en a décidé après la consultation informelle de tous les militants que j’ai souhaitée.

 

Entendre et accepter c'est renforcer le PRG plutôt que l'affaiblir.

 

Les critiques viendront, pour la plupart, de celles et ceux qui nous pressent depuis des mois de rejoindre une nouvelle formation politique. Toutes les options sont respectables et chacun est libre de son parcours, de sa carrière. Il est néanmoins étonnant de se prétendre défenseur absolu du radicalisme hors les murs du PRG. D'autant plus étonnant lorsque cette démarche affiche une énergie, des moyens et une détermination qui auraient été précieux au moment de porter la candidature du parti.

 

Comment prétendre que les appels à signer ou voter pour un autre candidat que celui de son parti relèvent d'un militantisme exemplaire ?

 

Que dire lorsque ces appels émanent de personnalités respectables qui ont pourtant souhaité, à l'automne dernier, intégrer les instances nationales du parti, présider des fédérations et pour l'un d'entre eux, présider le parti ?

 

Que penser lorsque cette démarche opposée à la politique menée depuis 5 ans comme au positionnement du PRG dans la majorité provient de parlementaires qui y ont largement contribué quand il ne s'agit pas de collaborateurs des cabinets ministériels ou des groupes parlementaires ?

 

Quel sens donner à cette initiative lorsque le candidat désiré dit lui-même souhaiter les ralliements individuels plutôt qu’ouvrir le débat avec les formations politiques ?

 

Notre renforcement doit être celui de la cohérence et de l'unité

 

Nous déchirer sur la place publique serait une défaite supplémentaire. Les débats que nous aurons, et ils doivent avoir lieu, devront faire émerger une vision commune porteuse d'avenir pour tous. Nous discuterons avec le candidat issu des primaires pour mesurer comment il entend s’approprier nos valeurs et nos propositions.

 

Dans ce cadre nous devrons investir, dans les jours qui viennent, un maximum de candidats aux élections législatives pour faire entendre notre voix. Le combat sera difficile mais il est impératif. Le radicalisme n'est pas un placement financier au rapport de court terme. C'est sa faiblesse aux yeux de certains. C'est aussi son honneur. 

 

Le radicalisme, c’est des valeurs, une charge héritée, un espoir à transmettre. C'est en lui-même qu'il doit puiser la force de son avenir. C'est dans sa constance qu'il doit conserver sa crédibilité. Je ne doute pas un instant qu'ensemble nous parviendrons à lui donner la place qu'il mérite.

 

Sylvia PINEL               

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 19:10

Croquis

 

La grande lessive des primaires

 

29 JANVIER 2017 | PAR HUBERT HUERTAS

 

Sarkozy humilié ; Juppé stoppé ; Hollande barré ; Valls dégagé. Fillon mal engagé. Les primaires ont tourné à l’insurrection. La séquence qui s’achève avec la victoire de Benoît Hamon est un séisme dans l’histoire de la Cinquième République.

 

On a beau être habitué aux aléas de la vie politique, ce qui vient de se passer en France est totalement inouï. En moins de cent jours, soixante-dix exactement depuis le 20 novembre 2016, sept à huit millions d’électeurs ont chassé toutes les têtes gouvernantes de leur pays, ou les ont contraintes au départ. Souvenez-vous…

 

Sarkozy, ancien président de la République, au sommet de l’édifice politique depuis vingt-cinq ou trente-cinq ans : sorti comme un pékin.

 

Juppé, donné gagnant et futur président depuis au moins deux ans : renvoyé à Bordeaux.

 

Hollande, de plus en plus impopulaire depuis son élection : contraint de s’en aller.

 

Et maintenant Manuel Valls, le dauphin naturel, candidat évident en cas de retrait du président : licencié sans ménagement.

 

Même Arnaud Montebourg ne dépareille pas dans cet anti-palmarès. L’homme emblématique de la fronde socialiste, au moins au plan médiatique, c’était lui et pas Hamon.

 

Il y a bien sûr des raisons « internes » à la victoire du député des Yvelines, mais s’en tenir au seul rapport de force des candidats socialistes entre eux ne rendrait pas compte de l’importance de ce qui s’est passé hier soir. Bien sûr, la défaite de Manuel Valls prend sa source dans une faute stratégique qui remonte aux trois années qu’il vient de passer à Matignon, donc sous les projecteurs. Manuel Valls a passé le plus clair de son temps à vouloir rompre avec une aile active et historique de son parti, l’aile gauche, pour mener au dernier moment une campagne de trois semaines sur le thème du rassemblement. Son projet était donc de s’asseoir sur la branche qu’il avait préalablement sciée. Ce dimanche soir encore, juste après sa défaite, il a mis en avant sa « profonde loyauté », mais ce quinquennat aux antipodes de la campagne de 2012 a-t-il été profondément loyal ?

 

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 18:31


Le Hors-Bilan,

c'est comme le démantèlement du Charles de Gaulle

 

Madame, Monsieur,
Chère amie, cher ami,

Regardez ce beau gaillard:
le Charles de Gaulle, navire amiral de la flotte Française, porte-avions à propulsion nucléaire, plus gros bâtiment militaire d'Europe, fleuron de notre armée. 260 mètres de long, 65 de large. Il est haut comme un immeuble de 25 étages et embarque 2 000 hommes d'équipage, 40 avions et hélicoptères et 20 tonnes de farine rien que pour cuire le pain. Ce beau bébé de 42 000 tonnes avance à 50 km/h (27 noeuds) et n'a besoin de faire le plein de carburant (nucléaire) qu'une fois… tous les 7 ans 1/2.

Quand le Charles de Gaulle arrivera à une retraite bien méritée vers 2040… Il faudra bien en faire quelque chose :
 *   le vider de ses équipements ;
 *   recycler ses matériaux polluants ;
 *   en particulier l'usine nucléaire qui lui sert de moteur et enfin trouver une bonne âme qui accepte de récupérer et traiter sa carcasse.

Bien sûr, on pourrait faire comme les Américains et couler le bébé radioactif par 10 000 mètres de fond. Ce n'est pas la méthode française.

Pour mémoire, la carcasse du Clémenceau devait être démantelée en Espagne… On le retrouve pourtant au large de l'Italie en route pour la Turquie. Puis c'est en Inde qu'on convoie la coque remplie de 1000 tonnes d'amiante. Le passage du canal de Suez coûte 2,5 millions d'euros. Mais l'Inde change d'avis et refuse l'encombrant fardeau… qui revient à Brest (encore 4,5 millions d'euros le voyage). C'est finalement le Royaume-Uni qui s'occupera de la dépollution et du démantèlement après force discussions, décisions de justice et manifestations.

Cela aura pris 10 ans pour un navire « conventionnel » : le Charles de Gaulle, lui, est à énergie nucléaire.

Combien coûtera le démantèlement du Charles de Gaulle, personne ne le sait.

Ce qui est sûr, c'est que personne n'a provisionné le moindre centime pour l'opération. Ils s'en débrouilleront bien en 2040. Dans une entreprise privée, on prévoit, on alimente une caisse, un peu tous les ans afin de ne pas être pris de court. Mais l'État n'est pas une entreprise. L'État ne prévoit pas la retraite de l'auguste bâtiment, ni celle de ses fonctionnaires de même que de nombreux engagements et garanties qui sont donnés sans être comptabilisés. L'État s'engage sans compter, c'est ce que l'on appelle le « hors-bilan ».

La Cour des Comptes estime que les engagements hors-bilan de l'État « avoisinent les 3 500 milliards d'euros ». Mais en fait cela ne veut pas dire grand chose car de l'aveu même de la Cour, il n'existe pas de recensement complet des engagements de l'État. 3 500 milliards c'est ce que l'on voit mais l'on n'a pas ouvert les placards ni soulevé les tapis : il doit y avoir encore beaucoup de poussières et de cadavres.

Il faut ensuite distinguer deux formes d'engagements :
 *   Ceux où l'État sait qu'il va payer, c'est-à-dire essentiellement les retraites des fonctionnaires dont on commence à peine à sentir le fardeau des 1700 milliards d'euros auxquels il faut encore ajouter 500 milliards d'euros d'allocations (essentiellement le renflouement des retraites des « régimes spéciaux » de la SNCF et RATP ainsi que les aides au logement) qui seront prélevés sur le budget de l'État ;
 *   Les engagements « au cas où » : c'est-à-dire les dépôts ou l'épargne garantis par l'État en cas de faillite, incluant probablement une bonne partie de votre épargne mais aussi les milliards de prêts accordés à la Grèce via le Mécanisme Européen de Stabilité.

Parmi tous ces engagements de l'État, le cas du Charles de Gaulle n'est qu'une goutte.


Mais l'exemple est représentatif : le hors-bilan, c'est comme le démantèlement du Charles de Gaulle. On sait que cela va arriver mais :

 *   On ne s'y prépare pas ;

 *   On ne sait pas bien combien cela va coûter ;

 *   Ni comment on va payer.

Pour preuve, la Cour des Comptes a calculé que les engagements hors-bilan de l'État ont été multipliés par 2 en 5 ans.

Pourquoi ?
1 - On avait mal compté le coût des retraites des fonctionnaires
2 - Face à la crise l'État a multiplié les engagements auprès de pays et entreprises en difficultés.

S'il y a une chose à retenir du hors bilan de l'État c'est que vos dépôts et épargnes garantis — vos comptes courants à hauteur de 100 000€, vos assurances vie à hauteur de 70 000€ ou vos livrets d'épargne— sont noyés parmi ces 3 500 milliards d'engagements : en cas de crise, ou de faillite bancaire, l'État n'aura absolument pas les moyens d'honorer sa garantie (comme c'est déjà le cas en Autriche.

Cela permet aussi de comprendre pourquoi Bruxelles refuse obstinément d'alléger la dette de la Grèce : cela impliquerait pour les autres États de la zone Euro de passer des pertes importantes dans leurs comptes. De manière plus générale, ce n'est pas en mentant effrontément sur la situation réelle de notre économie que nous réglerons quoi que ce soit. En revanche nous pourrions trouver des forces et une énergie insoupçonnés si nous parvenions à sortir du déni et à regarder la réalité en face.

La France, depuis 2000 ans, a connu bien des crises et bien des guerres mais aussi bien des rétablissements. N'oublions pas qu'en 1945, à l'aube des « 30 glorieuses », les dirigeants européens s'attendaient à une réplique survitaminée de la crise de 1929 causée par la démobilisation de millions d'hommes…


À votre bonne fortune,

Olivier Perrin,
Le vaillant petit économiste

[http://r.email.le-petit-economiste.com/2l91oinmlkve.png]

C'est le problème de tous les déchets ultimes des fleurons de notre Marine Nationale auxquels nos ingénieur(e)s pensent plus à l'élaboration qu'à la déconstruction. Qu'en est-il de nos sous-marins nucléaires déclassés ou à déclasser? Peut-être qu'un autre pays sera intéressé par une telle acquisition, comme le Brésil avec le porte-avion Clémenceau? Et dans ce cas on "refilera le bébé" à un pays qui, peut-être, sera moins regardant sur les règles écologiques qu'implique une telle déconstruction. Soyons sérieux et revenons à la réalité "nationale". En effet il est grand temps de prévoir avec sérieux les coûts d'une telle aventure et de "mettre de côté" les fonds nécessaires pour la mener à bout sans que ce soit la République qui "trinque" et par conséquent ses citoyens et citoyennes.

 

PRG29
 

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23 février 2017 4 23 /02 /février /2017 10:14
Articles parus dans Ouest-France du 22 et du 23 février 2017

Articles parus dans Ouest-France du 22 et du 23 février 2017

Depuis le 10 janvier 2017,

quoi de neuf au port de commerce?

 

A lire le premier article (celui du 22 février 2017), soit 33 jours après l'alerte diffusée dans la presse, seule une moitié du stock est conforme ou plutôt a été analysée. De un, qu'est ce qui a été analysé? La phosphine? C'est un gaz et depuis le temps il a eu le loisir de diffuser dans l'atmosphère. Et direction nos poumons... Par conséquent la teneur est faussée. Et en plus tout cela fait par un laboratoire "accrédité". Par qui? Pour quel type de mesure? Avec quel procédé? Selon quel protocole?

 

A lire le second article (celui du 23 février 2017), il est vrai que c'est à la collectivité territoriale référente de s'exprimer et non à un organisme privé passant par un laboratoire "accrédité" probablement privé. La manière de procéder évoque cette pratique anglo-saxonne consistant à passer par un arbitrage extérieur à l'instance officielle. Ce dernier déjà évoqué dans les négociations du traité TAFTA a été rejeté.

 

Assez d'arrangements occultes! C'est à la représentation de la République de trancher et d'affirmer si oui ou non il y a opportunité à distribuer ou à détruire ce maïs. Bien sur l'engagement financier est à la charge du présumé innocent ou coupable. Innocent d'avoir voulu "shunter" les voies officielles ou coupable d'avoir accepter ce maïs avec un traitement à la phosphine.

 

Affaire à suivre...

 

Post-sciptum: Et à propos cette moitié de maïs restante et non-analysée, où est-elle stockée? Les normes de sécurité associées à un produit aussi toxique que la phosphine sont-elles appliquées? Si au port de commerce, à quelques centaines de mètres des premières habitations. Peut-être dans le cadre de la directive Seveso 2 ou 3? Aucune information. Zéro pointé.

 

Jean-Louis Migot

LRDG29

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22 février 2017 3 22 /02 /février /2017 08:41

"... Il en est de même dans la grande politique. Une nouvelle création, par exemple un nouvel empire, a plus besoin d'ennemis que d'amis. Ce n'est que par le contraste que la grande politique commence à se sentir, à devenir nécessaire. Nous ne nous comportons pas autrement à l'égard de l'ennemi intérieur. Là aussi, nous en avons spiritualisé l'inimitié, là aussi, nous en avons aussi compris la valeur... Nous spiritualisons l'inimitié dans la mesure où nous l'intégrons nous-mêmes, ce qui nous rend plus grands... Imaginons donc qu'un homme soit pris entre ces deux passions, la passion active et la passion réactive... A rejeter les forces réactives on devient soi-même réactif...  Bref le contraire de cette idée absurde qu'il faudrait évacuer les mauvaises forces, les forces réactives pour ne garder que les bonnes forces actives. Que se passera-t-il? Il ne lui reste alors rien d'autre qu'à faire de lui-même un édifice de culture si vaste qu'il soit possible à ces deux puissances, à ces deux forces, d'y habiter, d'y coexister quoique à des extrémités éloignées, tandis qu'entre elles deux les puissances conciliatrices auront leur domicile pourvu d'une force proéminente pour aplanir en cas de difficulté la lutte qui s'élèverait entre elles..."

Frédéric Nietzsche in Humain, trop humain (1878)

 

Pourquoi cette citation de Frédéric Nietzsche? Tout simplement pour dire que toute démocratie a besoin de forces antagonistes active et réactive, peut importe l'ordre ou l'affectation. C'est nécessaire d'avoir ce contre-pouvoir en face de soi à condition de lui donner les moyens de se manifester et aussi d'agir. Alors que ces deux forces active et réactive soient affublées des vocables gauche et droite, républicain ou démocrate ou d'autres, leur existence est nécessaire. Si l'une est absente alors la démocratie vire à la pensée unique et chacun sait où cela peut mener...

 

La comparaison avec la marche (terme très en vogue de nos jours) est intéressante. Côte à côte cela mène à la "javellisation" des idéologies où chacun apporte sa réflexion, certes contradictoire de l'autre, mais le résultat en est un projet sans saveur, éloigné des préoccupations citoyennes. A l'opposé cela s'appelle "utopie", une progression à contre sens oblige à chacun de se détourner et de tenir compte de l'aboutissement de l'autre. L'opposition et la friction des idées ne peut que mener à un élan et à un but élévateur. Probablement que l'utopie, notion virtuelle et sans limite, ne sera pas satisfaite mais c'est un peu le but. Mais tout du moins l'élévation aura été faite dans son sens.

 

En conclusion, l'idéologie simpliste qui consiste à dire qu'une politique peut se faire avec des citoyens de tous bords est une illusion. L'individu a besoin en lui de ces forces antagonistes. A l'opposé, la République a besoin de ces deux entités antagonistes et distinctes pour survivre et faire fonctionner ce qu'on appelle communément la démocratie.

 

Jean-Louis Migot

PRG29

 

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21 février 2017 2 21 /02 /février /2017 18:40
Articles parus dans Ouest-France des 7 et 19 février 2017
Articles parus dans Ouest-France des 7 et 19 février 2017

Articles parus dans Ouest-France des 7 et 19 février 2017

Pollution maritime aux particules fines...

Qui se soucie de cette émission qui ne concerne en fait que les océans et leurs habitants aquatiques? A part quelques chercheurs et quelques écologistes, rares sont ceux qui sont conscients des conséquences de ces émanations.

 

En ce qui concerne la cause, il est reconnu que les navires sont de très importants consommateurs de fioul, même si c'est un fioul lourd, "moins coûteux", mais avec un rendement énergétique modeste. Il est temps de songer et surtout de passer à l'action par l'utilisation d'énergies de propulsion renouvelables certes plus coûteuses pour l'armateur mais plus bénéfiques pour notre planète.

 

Quant à l'effet, les pluies acides sont déjà bien identifiées. Rappelez-vous! Ces forets meurtries par des précipitations agressives par une anormale abondance en acides nitrique, sulfurique issues de nos échappements divers et "avariants" jaillissant de nos cheminées, des pots de nos véhicules, voitures et camions. Que faudra-t-il hurler en 2050 quand 17% des échappements proviendront des navires qui sillonnent nos océans? Et les retombées dans l'eau de mer? L'acidité croissante de l'eau de mar dans certaines zones maritimes du globe (Mer du Nord, Manche...), de par des flux marins insuffisants pour brasser cet apport extérieur, entraînera forcément une modification progressive et sournoise des écosystèmes marins (oiseaux de mer, poissons, plancton et autres habitants de ces territoires). Ce n'est pas tout. Il y a les particules fines riches en carbone qui vont rester en suspension dans l'air ou retomberont sur l'eau (peu de chance qu'elles soient absorbées par cette dernière) qui auront les mêmes effets sur les écosystèmes précédents cités que sur l'homme.

 

Toute cause a son effet et aussi son remède. Il y a de quoi s'inquiéter.

 

Dans un premier temps contraindre tous ces armateurs qui font fi de la pollution comme aussi des conditions de travail (mais c'est un autre sujet que nous aborderont!) à faire en sorte que ces monstres de moteurs qui équipent leurs navires soient moins "gourmands" en carburant mais aussi moins "contaminants". L'effort demandé aux citoyens, comme les moteurs à faible consommation, les filtres à particules ou les pots d'échappement catalytiques, dans ce domaine s'applique à tous.

Dans un second temps penser à généraliser des moyens de propulsion propres dans leurs émissions et pas conséquent nécessitant des énergies disponibles à l'infini comme le vent, la lumière, par le biais de technologies pouvant les capter demandant aussi à être amélioré et à être diversifié. Mat éolien ou voile pour le premier cas ou panneau photovoltaïque à haut rendement pour le second cas, ces technologies étant associées à une automatisation croissante dans la recherche d'une utilisation optimisée de ces méthodes.

Dans un troisième temps, qui peut parfaitement être simultanément au second, en dehors de ces deux sources abondantes que sont le vent et la lumière, peut-être aussi faut-il s'intéresser aux flux sous-marins afin de faciliter la progression de tels navires. L'aérodynamisme et l'hydrodynamisme sont aussi à améliorer dans le même objectif de faire en sorte que tous ces "géants", qui fréquentent nos mers, les laissent aussi propres après qu'avant.

 

Christiane Migot

PRG29

 

Table des matières des articles parus:

Chapitre 0: 3 mars 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 2: 14 juin 2017

Chapitre 4: 4 mars 2017

Chapitre 6: 17 février 2017

Chapitre 7: 5 février 2017

Chapitre 9: 21 février 2017

Chapitre 9: 9 mars 2017

 

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17 février 2017 5 17 /02 /février /2017 11:11
Article paru dans Ouest-France du 8 février 2017

Article paru dans Ouest-France du 8 février 2017

#12 Lutter contre les déserts médicaux

(en rouge: rajouts PRG29)

 

La création de maisons de santé a été soutenue par l’Etat depuis 2012, mais leur carte d’implantation est rendue trop contraignante par le Ministère de la Santé Publique, ce qui induit une gestion à court terme, sans possibilité d’anticipation.

 

La lutte contre les déserts médicaux (qu’ils se situent en zone rurale ou urbaine) qui est une des principales préoccupations des français, doit également être renforcée, au-delà des maisons de santé, par une redéfinition des critères de présence des hôpitaux et des maternités par le Ministère de la Santé Publique qui accentuera le caractère publique donc égalitaire et non privé donc élitiste de la Santé .

 

L’implantation de médecins dans des territoires sous dotés doit être encouragée par le renforcement de mécanismes incitatifs. Par ailleurs, au sein du cursus des études de médecins, des stages obligatoires dans ces territoires pourraient être imposés.

 

Les déserts médicaux ne sont pas qu'en zone rurale, mais ils en existent en zone urbaine, où très souvent on déshabille Pierre pour habiller Paul. Voici l'exemple d'une résidence pour personnes âgées, service de proximité et de quartier s'il en est où la transformation en Ehpad n'est pas envisagée, malgré les contestations ou communiqués de tout bord parus dans la presse locale. Le respect des résidents aspirant à une quiétude apparaît comme ignoré dans la mesure nombreux sont ceux qui se croient engagés dans une spirale dont l'issue est souvent mal vécue. De pathétiques raisons financières sont des arguments que ne peuvent percevoir des hommes et des femmes dont le raisonnement et la conscience sont altérés par de telles angoisses. Est-il donc impossible, même en 2017, de pouvoir garantir une quiétude et une "vie bonne" à ces hommes et femmes qui sont probablement passés par de nombreuses épreuves pour en arriver là et est-il donc impossible, même en 2017, de protéger ces mêmes hommes et femmes des calculs souvent injustes pourquoi une fermeture ici et pas là!) de technocrates et/ou de politiciens peu soucieux de leur  tranquillité.

PRG29

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17 février 2017 5 17 /02 /février /2017 10:11
Article paru dans Ouest-France du 16 février 2017

Article paru dans Ouest-France du 16 février 2017

Comme disait Leibniz: "tout va pour le mieux..." et il rajoutait: "dans le meilleur des mondes".

 

En effet tout çà pour le mieux puisqu'il n'y a pas de fuites pour le moment, faudrait-il rajouter. Et que fait-on de la corrosion de ses coques déjà en fin de vie! Avec l'aval de la Préfecture Maritime qui avait dépêché UN observateur.

 

Dans le meilleur des mondes. Remontons au 17 mars 1967, veille du 18 mars 1967, jour de l'échouage du Torrey-Canyon. Le monde ignore l'écologie et fait fi de la protection de l'environnement même si bien que fortement déjà dégradé il ne semble pas en péril. Bref! Laissons nos deux coques gentiment "posées sur le flanc sur un fond sableux et plat à environ 150 mètres de profondeur" je cite. A près tout, il y en a d'autres, suite aux conflits mondiaux récents. Et cela ne se voit pas! Que cela fait-il deux coques de plus... Mais le 18 mars 1967 est passé par là ainsi que beaucoup d'autres dates tragiques pour l'océan, et la conscience environnementale s'est développée.

 

Alors je le dis haut et fort, peut-on accepter que ces deux coques restant là, avec l'approbation de l'administration, qui, comme la Justice, a les yeux bandés? Réponse: Non. Qui casse (nos fonds sous-marins et nos écosystèmes) paie (le renflouement des deux épaves, avec l'insistance ferme de notre administration).

 

Christiane Migot

PRG29

...

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