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  • : Bienvenue sur les archives des Radicaux de Gauche en Finistère.
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13 juillet 2017 4 13 /07 /juillet /2017 13:43

Au lendemain des législatives et dans le cadre des débats qui se sont ouverts à l’intérieur de notre parti, nous souhaitons contribuer, au sein du Parti Radical de Gauche, à la régénération de la gauche et à la réussite de notre pays pour les cinq années qui viennent.

 

Nous souscrivons pleinement au constat selon lequel les législatives marquent une étape inédite de notre démocratie. Les Français qui se sont rendus aux urnes ont clairement manifesté leur volonté de donner les moyens de gouverner au nouveau Président. Nous tous, dans les assemblées comme dans toutes les collectivités et tous les territoires, nous sommes des élus et des militants constructifs, attachés à bâtir l’avenir de la France et de l'Europe. Mais le projet « en marche » qui se précise marque une orientation dont des pans entiers ont de quoi nous laisser, au mieux, perplexes. La proportion d’abstentionnistes, d’électeurs qui ont voté blanc ou nul exprime également une certaine défiance et de la lassitude. Ce contexte troublé renforce plus que jamais, la nécessité d’un temps de réflexion et de partage au sein de notre formation de manière sereine, résolue et avec la bienveillance entre tous qui fait notre force et nous caractérise.

 

L’état de délabrement de la gauche de gouvernement nous offre une opportunité majeure et rebat les cartes d’un rapport de forces qui a souvent pesé à notre désavantage. Notre habitude de faire beaucoup avec peu de moyens est une chance. L’histoire a montré que notre parti est solide, qu’il sait encaisser des défaites électorales sans renier son identité, en restant debout, ancré dans ses valeurs. Dans cette période si mouvante, nos singularités peuvent nous permettre de constituer le noyau dur d’une recomposition d’un bloc de gauche humaniste, écologiste, attaché aux libertés individuelles, raisonnable mais déterminé. Il y a aujourd’hui un espace politique entre la France Insoumise et En Marche. Cette place est celle d’une gauche progressiste, républicaine, solidaire et européiste, c’est celle des radicaux de gauche depuis 1972.

 

Dans ce contexte troublé, les résultats des derniers scrutins témoignent d'un profond rejet des formations politiques traditionnelles. Plus paradoxal, si les électeurs ont régulièrement exprimé une attente forte de rassemblement, de rassemblement de candidatures, leurs suffrages ne sont clairement pas allés en ce sens. C’est toute la question des accords entre partis qu’il faut donc réexaminer. L’ensemble conduit à la primauté d’une réflexion sur le fond et les valeurs radicales de gauche, un débat sur notre ligne politique.

 

Comment pourrions-nous parler demain d’une voix audible si nous sommes prisonniers d’alliances artificielles avec ceux-là même qui s’opposaient à nous hier à l’Assemblée ou en campagne, et s’opposent encore à nous aujourd’hui au sein de certaines collectivités ? Le rassemblement des radicaux pose question à cet égard. Nous entendons bien le poids qu’il peut donner à un groupe parlementaire, par exemple, et certaines valeurs communes qui demeurent. Mais nous mesurons aussi, sur le terrain ou dans les déclarations des ténors, nos divergences et les combats qui nous ont éloignés les uns des autres. La singularité de nos positions est une chance aujourd’hui et il nous faut préserver notre ADN de « gauche », notre indépendance, tout en étant accueillant à qui souhaiterait nous rejoindre sur des bases « radicalement » claires.

 

Plus encore, tout le monde s'accorde à dire que les positionnements des députés récemment élus et issus du radicalisme, les campagnes qu’ils ont menées, les couleurs qu’ils ont arborées (et avec eux tous les candidats radicaux) montrent bien la nécessité d’une clarification.

 

En tant que radicaux de gauche, nous souscrivons spontanément et particulièrement à la volonté de dépasser certains dogmes comme le prétend le programme d’Emmanuel Macron et de La République En Marche. Mais ce programme suscite une vague d’inquiétudes que nous prenons au sérieux et dont nous considérons que bon nombre sont fondées. Notre attachement aux principes de solidarité, de liberté, d’émancipation, nous pousse légitimement à nous interroger sur les projets portant sur le code du travail que nous voulons simplifier mais pas nécessairement affaiblir, sur l’état d’urgence que nous ne souhaitons pas pérenniser, sur le financement des partis politiques et la pluralité d’expressions démocratiques qu’il permet, sur la liberté de la presse, sur l’égalité de tous devant l’école de la République, sur le respect des collectivités locales et la nécessité de leur permettre de jouer pleinement leur rôle au service des citoyens.

 

Il a été difficile pour notre parti de choisir une posture univoque au cours de la dernière séquence électorale et de s’y tenir. Nous l’avons fait quand d’autres formations ont éclaté à cette occasion et leur score à l’élection présidentielle puis aux législatives l’a sévèrement traduit.

 

Dans quelle configuration notre parole pourra être à la fois la plus libre et la plus audible ? La plus fidèle à ce qui fait notre essence ? Majorité ou opposition, le contexte a rendu paradoxalement peu lisible ce choix alors qu’il cristallise ce qui est perçu comme une posture. La composition droitière du gouvernement - et des cabinets, le choix d’instaurer un « spoil system » au sein de l’administration, les premières orientations politiques ne sont pas des signaux de gauche. Face à cette transgression des clivages politiques traditionnels par la majorité présidentielle, nous appelons à une abstention constructive lors du vote de la confiance au Gouvernement, une position d’attente clairement exprimée, une option qui ne préjuge pas mais traduit exigence et vigilance, avec des points de rendez-vous concrets à chaque texte proposé.

 

Notre prochain congrès devrait nous permettre de nous doter d’une base programmatique solide, précédée d’une consultation des militants large et approfondie. Ce travail de fond doit être un préalable indispensable à la discussion avec d’autres forces politiques et, souhaitons-le, une participation essentielle de notre famille à la refondation de la gauche. C’est bien dans cette perspective que nous nous plaçons avec cette participation écrite au débat d’idées au sein de notre parti

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3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 16:16

Réunion du Cercle Jean Zay du samedi 25 juin 2017

 

Etaient présents ou présentes : Christiane Migot, Jean-Pierre Bernard, Claudio Pirronne, Guillaume Castel, Jean-Louis Migot, Ronan Bentz.

Etait excusé : Thierry Biger.

 

Début à 9h30.

 

Ordre du matin :

 

1/ réflexions sur la situation politique

1-1 ​​​​​​​Potentielle existence d’un groupe à l’Assemblée Nationale avec nos trois députés PRG avec ceux de l’Union des Démocrates Indépendants (ou UDI ou valoisiens ex radicaux mais de droite). La finalité est de constituer un maximum de groupes afin de bloquer un tel accès au mouvement extrémiste et ainsi de les priver d’un temps de parole.

 

1-2 Logique présidentielle ! Fragmenter les textes de lois afin de masquer l’esprit global d’état constitutionnel de siège. Les pièces du puzzle sont analysées séparément mais pas le puzzle qui doit susciter une réelle inquiétude. Ainsi la pérennisation de l’état d’urgence et la levée de l’immunité parlementaire font l’unanimité prises séparément et découlent de bons sentiments mais réunies révèlent une violence politique inconsciente. Cette manière d’aborder les difficultés en focalisant sur des thèmes et non sur la globalité est un héritage de notre bon vieux jacobinisme (Le mot jacobinisme désigne aujourd'hui une doctrine qui tend à organiser le pouvoir de façon administrative (bureaucratie) et centralisée (centralisation) et à le faire exercer par une petite élite de techniciens (technocratie) qui étendent leur compétence à tous les échelons géographiques et à tous les domaines de la vie sociale afin de les rendre uniformes, ce qui en fait l'adversaire du régionalisme… Pour n'en retenir que la philosophie, on pourrait aussi entendre le jacobinisme comme une doctrine opposée aux politiques communautaires, qui tendraient, par exemple, aux divisions internes. Source Wikipedia). La force fait la loi.

 

2/ abstention

Selon Le Monde, elle est l’émanation d’une dimension politique. Soit mais aussi d’un désintérêt à la politique suppléé par une modalité de survie individuelle. L’abstention est sans parti, chaque parti la subit. Seule l’élection présidentielle s’en sort mieux, malgré le fait qu’elle s’adresse moins au citoyen et définit le cadre de l’Etat. L’élection législative apparait comme sans surprise et engendre des « clubs de supporters ». En général la pression médiatique a eu un effet opposé à celui qu’elle prévoyait. Le tout virtuel pour l’information a englouti le tout réel de la réalité politique nationale.

 

3/ place du parti

Au milieu de la Gauche, le parti doit survivre pour exister et non pas survivre pour exister. Il doit garder son identité qui a fait non pas sa lisibilité extérieure (et c’est peut-être dommage mais cela peut le sauver) mais sa force intérieure. Mais au-delà des faiblesses humaines il doit se reconstruire en utilisant deux outils qui sont son terreau idéologique travaillé par sa base et son estimation de ce qui caractérise l’en face, de ce qu’il a et de ce qui fait la différence. Il doit garder son unicité et toute fusion passé ou à venir ne peut que diluer ses valeurs et son action et mener à un échec. A l’opposé l’acceptation de la réalité d’identités convergentes par le fondement mais divergentes par la vision ne peut être qu’enrichissant pour la cohésion du parti. Le temps peut être un allié si la refondation est initiée prochainement mais il ne s’agit pas de faire un copié-collé mais de faire une realpolitic au sens noble du terme, real par la construction collective et signifiée et politic par le sens de l’intérêt général aussi bien du Parti mais surtout de l’Etat-nation. Il y a une place potentielle pour le parti mais le temps de l’inertie et de l’organisation, elle risque de disparaître ; tout est question de volonté et de prise en main d’un collectif convaincu d’une telle démarche.

 

Est-ce le cas actuellement ? Les deux blocs que constituent « les insoumis » et « en marche » révèlent un ancrage majoritairement à Gauche et entre existe un intervalle que le Parti peut occuper sans discréditation envisageable dans la mesure où son image et son empreinte n’ont pas été trop bousculées par les élections récentes. Le temps est à l’idole et nos deux blocs y font référence. Mais le contenant ne fait pas le contenu, les programmes. Si pour le premier il apparait réel et ambitieux, pour l’autre il ressort nébuleux et pénalisant, mais les deux manquent de fond. C’est à ce niveau que le Parti devra faire la différence en s’appuyant sur les motions, les propositions et les résolutions des militants et non sur les ambitions de quelques dirigeants.

 

4/ rapprochement

Le radicalisme par ses valeurs, propres en fait à tous, a été le creuset d’une classe politique de tous bords mais qui se retrouvaient par justement ses valeurs, ses fondamentaux. Puis suite à la prise en possession populaire de la politique non seulement individuelle et personnelle mais aussi collective et proclamée il y a eu scission prévisible avec la naissance de blocs avérés de droite et de gauche. La politique publique alors entre dans la sphère privée par l’intermédiaire informatif puis implicatif de moyens de communications omniprésents. Il est alors normal que le radicalisme lui-aussi se scinde, signe d’un dogmatisme éclairé et d’acteurs préférant le dialogue constructif à l’affrontement interne. La raison l’emporte alors s’appuyant sur un socle politique universel. Raison impose valeurs, idées et vertus. Tout est dans l’engagement idéologique et dans la rhétorique. Engagement idéologique suggère collectif unanime, rassemblé et fier derrière « son drapeau » et repousse sécession oligarchique et clandestine, elle derrière « une icône ». La fission salutaire ne peut plus engendrée une fusion souhaitée voir imposée. Entre temps les blocs se sont éloignés et les lignes de fracture sont trop dissemblables pour les rassembler, dans la mesure où chacune a subi ses propres métamorphoses pour renaitre de ses cendres en se basant sur l’universalité de ses valeurs que peu d’autres, en fait, possèdent.

 

5/ actions futures

Il s’offre ainsi trois issues, selon Hirschmann (1970) qui sont la voix, la loyauté ou la sortie. La dernière piste étant inenvisageable et la servitude-volontaire de la seconde exclue, seule reste la manifestation par l’émergence d’un nouveau profil ou projet politique. Le travail conséquent et multidisciplinaire de groupes, initié en 2016, est la voix guidant vers la voie qui apporte ses fruits au sein du Parti. Reste ensuite à trouver la Représentation, en dehors de toute influence, de tout clivage ou de toute interférence, qui sera le porte-parole voix de cette renaissance. Il y a urgence d’en arriver à une présence dans l’espace politique renouvelé et en mouvance. Cependant il est bon de se hâter lentement et de tenir compte, avec la plus grande vigilance, des moments politiques butoirs à venir (groupes à l’Assemblée Nationale, vote de confiance, loi de moralisation, ordonnance sur la loi Travail, rentrée sociale…) et des prochaines échéances électorales où les structures du Parti et des Fédérations devront être opérationnelles, imprégnées du nouveau projet politique et omniprésentes sans tomber dans l’éructation destructive. Il y a aussi la voix extérieure de la mobilisation sociale mais, outre qu’elle apparait peu évidente car l’espérance est faible, elle dépend en majorité de partenaires sociaux (syndicats progressistes ou pas) peu enclins à construire un projet de fond avec les partis. Néanmoins le Parti se doit, au moins au niveau local, d’anticiper politiquement et d’être prêt à s’intégrer activement à de tels mouvements sociaux.

 

Repas avec débat en plein air

 

Début à 14h00

 

Ordre de l’après-midi :

1/ nouvelle constitution :

Quatre contributions nous sont parvenues.

Les mots clés sont pour :

Pierre-Emmanuel : mélange constitutionnel – législatif,

Jean-Pierre : reprise de la constitution de 1946, gouvernement resserré, autorité indépendante,

Jean-Louis : représentation populaire, de la société civile, 18 propositions,

Philippe : constitution fédérale européenne.

 

Déjà le projet de VIème République s’est estompé au fil des élections récentes ainsi que l’opportunité d’effectuer une réécriture de la Constitution. Cette dernière précise la relation Etat-citoyen. Est-ce le citoyen au service de l’Etat ou l’inverse ? Monarchie ou Démocratie ? Citoyen, sujet républicain ou état, propriété collective des citoyens ? Relation dominant-dominé avec la force et la légalité ou égalité raisonné entre citoyens avec la justice et la raison ? Etat éthique et prioritaire ou état morale et égalitaire ? Clairement la deuxième stratégie est la plus souhaitable mais y-sommes-nous parvenus ? Ce qui était révolutionnaire en 1791 l’est-il toujours en 1958 ? Ce qui était visionnaire en 1958 l’est-il toujours en 2017 ? L’Etat, en se construisant et en bâtissant des structures garantissant son autonomie et sa légitimité, a effectué lui-même sa propre révolution qui l’a fait glisser d’une Ière République idéaliste et égalitaire en passant par une IIIème République laïque et républicaine vers Vème République essoufflée et idolâtre. Ce qui a été n’est plus, ce qui a été clamé doit être gommé et réécrit.

 

2/ vote : mode d’emploi

Vote obligatoire : droit ou devoir ? Droit donc liberté de voter ou pas ou devoir : obligation de voter sinon répression financière. Le non-vote par abstention, symbole d’un rejet de la démocratie, est à distinguer du vote blanc à reconnaître comme acte citoyen. Voter blanc c’est tout de même voter. A ne pas amalgamer avec le vote nul représentatif dans la plupart des cas d’une méconnaissance du vote ou de l’irrespect envers ce dernier.

 

3/ quid du parti

Suite de la réflexion de la matinée résumée dans les paragraphes 3 à 5, cela révèle un véritable besoin de donner de la voix afin de sortir la tête de l’eau et de préserver l’identité du parti. Premier signal, l’émergence d’une motion par des représentants d’une Gauche progressiste, solidaire et européiste dont les troisième et cinquième paragraphes rejoignent clairement et pleinement ce qui est évoqué ci-dessous, à savoir l’existence d’un socle politique propre au Parti et le rejet d’une fusion. 

 

4/ rôle pour les jeunes générations

Qui dit rôle dit acteur, c'est-à-dire qu’il y a dématérialisation de l’individu au profit du citoyen engagé. Cette précision n’est pas innocente car elle révèle dès le départ la suprématie du militant sur l’homme, l’éternel fracture politique entre celui qui la construit et celui qui la pratique. Cela peut-il être la même entité ? De toute façon, de nos jours, autre fracture, celle du désengagement des jeunes pour les élections et plus inquiétant pour la politique. La tendance actuelle étant de plus faire des têtes bien pleines que des têtes bien faites, l’outil à travailler l’emporte sur l’acte citoyen ; à cela se rajoute « l’autisme immatériel » engendré par la pratique abusive des supports informatiques de tout genre. Seules les actions convergentes de l’Instruction Publique et de l’Education Parentale peuvent contenir, et non pas stopper, cet incroyable gâchis intellectuel. Sinon il risque d’émerger une caste politique issu de couches sociales privilégiées ayant donné la priorité à l’ouverture et à l’échange sur et avec le monde à l’isolationnisme d’accès facile et irresponsable.

 

Fin de la session à 15h30

 

Jean-Louis Migot

PRG29

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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 09:50

Vote : mode d’emploi

 

Vote obligatoire : droit ou devoir ?

 

Droit donc liberté de voter ou pas ou devoir : obligation de voter sinon répression financière.

 

Le non-vote par abstention, symbole d’un rejet de la démocratie, est à distinguer du vote blanc à reconnaître comme acte citoyen. Voter blanc c’est tout de même voter. A ne pas amalgamer avec le vote nul représentatif dans la plupart des cas d’une méconnaissance du vote ou de l’irrespect envers ce dernier.

 

Abstention

 

Selon le journal Le Monde, elle est l’émanation d’une dimension politique.

 

Soit mais aussi d’un désintérêt à la politique suppléé par une modalité de survie individuelle.

 

L’abstention est sans parti, chaque parti la subit. Seule l’élection présidentielle s’en sort mieux, malgré le fait qu’elle s’adresse moins au citoyen et définit le cadre de l’Etat. L’élection législative apparait comme sans surprise et engendre des « clubs de supporters ». En général la pression médiatique a eu un effet opposé à celui qu’elle prévoyait. Le tout virtuel pour l’information a englouti le tout réel de la réalité politique nationale.

 

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30 juin 2017 5 30 /06 /juin /2017 08:22
Cercle Jean Zay - Sylvia Pinel - PRG29 - Christiane Migot

Satisfaction et insatisfaction

 

Un grand remerciement au collectif du Cercle Jean Zay qui, depuis quelques années, a entamé un travail de réflexion avec passion et sérieux sur un grand nombre de thèmes qui concernent notre société actuelle.

 

Mais toujours tout reste à faire. Ce qui a été pensé maintenant n'est plus pour demain. Et il faut reprendre sans cesse avec vigilance et pugnacité notre réflexion qui prend ainsi vie. Elle nous interpelle par ses manquements ou ses faiblesses à la reprendre et à la continuer là où elle avait été laissé précédemment.

 

Christiane Migot

PRG29

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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 16:10

Le radicalisme est une idéologie à la fois ancienne par son histoire et jeune par son évidente corrélation avec la société en perpétuelle mouvement.

 

De un, le radicalisme par ses valeurs, propres en fait à tous, a été le creuset d’une classe politique de tous bords mais qui se retrouvaient par justement ses valeurs, ses fondamentaux. Puis suite à la prise en possession populaire de la politique non seulement individuelle et personnelle mais aussi collective et proclamée il y a eu scission prévisible avec la naissance de blocs avérés de droite et de gauche. La politique publique alors entre dans la sphère privée par l’intermédiaire informatif puis implicatif de moyens de communications omniprésents. Il est alors normal que le radicalisme lui-aussi se scinde, signe d’un dogmatisme éclairé et d’acteurs préférant le dialogue constructif à l’affrontement interne. La raison l’emporte alors s’appuyant sur un socle politique universel. Raison impose valeurs, idées et vertus. Tout est dans l’engagement idéologique et dans la rhétorique. Engagement idéologique suggère collectif unanime, rassemblé et fier derrière « son drapeau » et repousse sécession oligarchique et clandestine, elle derrière « une icône ». La fission salutaire ne peut plus engendrée une fusion souhaitée voir imposée. Entre temps les blocs se sont éloignés et les lignes de fracture sont trop dissemblables pour les rassembler, dans la mesure où chacune a subi ses propres métamorphoses pour renaitre de ses cendres en se basant sur l’universalité de ses valeurs que peu d’autres, en fait, possèdent.

 

De deux, le radicalisme par ses hommes et ses femmes connait une longévité exceptionnelle mais aussi un parcours avec ses hauts et ses bas. Il y a eu chronologiquement les périodes de gloire, de discrétion, de renaissance, de survie, de sursaut, de doute et de déprime. Et maintenant d’union. Les sentiments humains l’emportent sur les valeurs politiques. Il est jugé plus essentiel de rassembler et de faire le nombre que de faire en sorte que le ferment idéologique acquis avec le temps fasse souche pour conforter un projet politique global et non plus ponctuel ou électoral. La priorité de l’individu sur la grandeur de la pensée n’est pas nouveauté, et ses derniers temps le radicalisme l’a bien perçu et subi. Mais où cela mène-t-il pour ce dernier. Nulle part puisque la priorité de personne ! Enfin de nos jours. Il n’a pas toujours été ainsi. Quid de tous ces élans potentiels de générosité, d’engagement sur la laïcité, la santé, la jeunesse, l’écologie, l’économie, la fiscalité, la précarisation, l’Europe, la transition énergétique, la croissance bleue, le solidarisme, la démocratie participative… Ne sont-ils bons qu’à jeter au feu. Ne pourrait-il constituer enfin un réel profil et projet politique de ce qui va définir le radicalisme de demain ?

 

Moralités :

Point nécessité de chercher ailleurs que ce qui présent chez soi.

La richesse de la lumière vaut bien plus que ce qu’elle éclaire.

Le courage de la politique l’emporte sur la prudence du politicien.

 

Veritas, non auctoritas, facit legem (Hobbes revu par JLM)

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16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 13:43
Articles parus dans Ouest-France des 25 janvier et 20 mai 2017
Articles parus dans Ouest-France des 25 janvier et 20 mai 2017

Articles parus dans Ouest-France des 25 janvier et 20 mai 2017

Algoculture... ou pas

 

Les avis sont partagés...

 

Doit-on en arriver au même triste bilan que l'aquaculture et ses poissons dopées aux protéines d'origine douteuse et à ses écosystèmes locaux ravagés!

 

La pratique de l'algoculture doit être calqué sur l'agriculture bio, voir même plus exigeante (quant on sait que le label "bio" est si souvent abusé). La ressource qu'est l'eau de mer s'avère tout aussi fragile que l'eau douce, voir même plus, dans la mesure où tout un écosystème en dépend dont les maillons sont indispensables pour la chaîne alimentaire. Alors la vigilance au plus haut niveau d'objectivité s'impose mais l'opposition systématique au profit d'une minorité est à rejeter. La notion de justice nécessite qu'il ne faut pas privilégier un groupe au détriment de la collectivité. L'homme a besoin des algues pour la santé, pour la parapharmacie, pour l'alimentation, pour les cosmétiques, pour les matières plastiques biodégradables... Par conséquent tout est encore à faire afin de remplacer et de ne pas épuiser la ressource naturelle.

 

Il est souvent question de transition énergétique où les pratiques du passé doivent être substituées par de nouvelles logiques. Et bien là il en de même. Ce qui fait figure de mauvais élève doit servir d'exemple à une transition maritime s'imposant comme limite une exploitation "propre" des océans et des mers. Certes comme toute limite est mathématiquement impossible à atteindre ce n'en est que mieux car les exigences s'en voient accrues.

 

Il est aisé de constater comment d'une contrainte écologique particulière (au sens propre du terme) il est logique d'arriver à un projet systémique où l'union des entités mène à une entité de l'union. Plus simplement dit, beaucoup de peu assemblés font un grand tout.

 

 

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16 juin 2017 5 16 /06 /juin /2017 13:36

Table des matières des articles parus

 

 

 

 

 

Chapitre 0: 3 mars 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 1: 14 juin 2017

Chapitre 2: 14 juin 2017

Chapitre 2: 15 juin 2017

Chapitre 3: 16 juin 2017

Chapitre 4: 4 mars 2017

Chapitre 6: 17 février 2017

Chapitre 7: 5 février 2017

Chapitre 9: 21 février 2017

Chapitre 9: 9 mars 2017

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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 16:38

Un putsch sans soldats

 
 
Le général Roure entre en résistance

Communiqué du Général (2s) Henri Roure 

L’élection présidentielle, qui a amené M. Macron à la présidence, est le fruit vénéneux d’un déni de démocratie. Il s’agit d’une spoliation, résultat d’un rejet masqué de l’idéal démocratique. La manipulation vient de loin. Elle est probablement la forme la plus élaborée du coup d’État car elle ne refuse pas le principe des élections sur lequel repose l’expression de la volonté populaire, mais, sciemment – j’allais écrire scientifiquement – elle pervertit, oriente, sculpte l’opinion publique. Elle repose sur l’énorme puissance d’un système qui a l’ambition de s’imposer au monde, à commencer par ce que nous appelons, aujourd’hui, improprement, l’Occident. Ses moyens sont, à l’évidence, considérables.

Nous sommes confrontés à un monstre que certains ont baptisé l’internationalisme financier, ou l’ultra libéralisme, mais qui, en tout état de cause, est intimement lié à la puissance étatsunienne. Il s’agit de l’avatar le plus ingénieux de l’impérialisme étatsunien relayé par son allié fidèle l’Union Européenne.
La vraie démocratie est trop dangereuse pour la finance internationale, car elle peut amener au pouvoir des personnes véritablement choisies par le peuple avec des idées aussi saugrenues que la défense des intérêts nationaux, la patrie, la protection sociale, la morale, l’éducation et la culture, le service public ou encore l’État de droit. Ce risque ne peut être accepté quand il s’agit de globaliser ou plus exactement d’américaniser et de subordonner les peuples au puissant réseau politico-bancaire piloté par Washington. Il est donc nécessaire de tendre vers une pensée unique.

Difficile cependant de s’affranchir des élections… Dès lors il faut les truquer à l’aide de la désinformation aboutissant à la manipulation de l’opinion publique ; c’est tellement plus simple et moins risqué puisque le système est propriétaire des médias et des instituts de sondage et peut s’appuyer sur quelques dirigeants, intellectuels ou bobos, bien placés et convaincus. Il ne faut pas s’étonner, ainsi, de l’assassinat politique de François Fillon, dont le programme trop judicieux et national pouvait éloigner la France de cette subordination. L’astuce fut de l’accuser de ce que l’immense majorité des parlementaires fait, en toute légalité, mais qui, pour lui, fut présenté, dans un acharnement médiatique sans limite, comme de la corruption. Aucun journaliste ne s’éleva pour regarder les faits avec objectivité. Et pour cause, tous dépendent du système…

Aude Lancelin, ancienne rédactrice en chef adjointe de l’Obs le dit clairement: « l’ensemble des médias est sous la coupe du CAC 40 ». En association avec eux quelques juges haineux trop liés à un pouvoir désireux de se survivre à lui même et intimement impliqué dans le réseau. La suite se présentait d’évidence. Face à un éclatement consommé des partis traditionnels, résultat de primaires inspirées de la vision étatsunienne de la sélection des candidats et inadaptées à la culture politique française, un inconnu, issu directement du milieu bancaire, et présentant l’image de la nouveauté, pu être propulsé dans le pseudo débat. Le système, alors, n’a même pas cherché à se dissimuler sous les atours d’une apparente objectivité. Les médias aux ordres n’eurent qu’à relayer l’habituelle hystérie anti Front National en utilisant tous les vieux procédés passant de l’association d’images aux citations hors contexte et à l’insinuation. Il fallait faire « barrage » sans que quiconque sache vraiment pourquoi, ou, plus justement, de crainte que le constat devienne trop clair que ce parti avait récupéré les idées gaullistes, imprudemment abandonnées par la droite classique.

Le matraquage, cette fois, fit l’éloge du néophyte et, toute honte bue, ceux qui auraient dû rester neutres ou au moins discrets, affirmèrent péremptoirement qu’il fallait voter pour lui. Preuve suprême de cet internationalisme bien loin d’être prolétarien, l’étatsunien Obama apporta bruyamment son soutien, Merkel de même et l’inénarrable Junker donna sa contribution. Des étrangers intervenaient dans une élection française! Personne n’y vit un scandale… Dans un panorama politique trafiqué et disloqué, le banquier fut élu. Il le fut avec les voix d’électeurs qui, par opposition, viscérale et entretenue, à l’autre candidat, celui de la négation absolue de ce système, se sont piégés. Comment faire désormais pour se séparer de celui qu’ils ont, de fait, contribué fortement à porter à la magistrature suprême?

Ajoutons que l’opération était tellement bien montée que le nouveau président a été élu alors que l’immense majorité du corps électoral lui était, sinon hostile, du moins opposée. Qui le dit ? Regardons les chiffres sous un angle particulier. La participation a été de 74,56% soit 25% d’abstentions. Il y a eu 66% de suffrages exprimés, c’est à dire 34% de nuls ou blancs. Si, à ce chiffre, nous ajoutons les 34% qui ont voté Le Pen, nous constatons que 68% des personnes qui se sont déplacées jusqu’aux urnes n’ont pas voté pour Macron. Dans cette élection nombreux sont ceux qui se sont abstenus par hostilité aux finalistes. En minorant leur nombre parmi les non-votants, nous pouvons les estimer à 6 ou 7%. Ce qui fait un total intermédiaire voisin de 75% qui ont refusé Macron. Si nous ajoutons à ce dernier chiffre ceux qui ont voté Macron par opposition à le Pen, mais pas par adhésion à ses idées, nous aboutissons, probablement, à 85% du corps électoral qui ne soutient pas le nouvel « élu »…

Le nouveau président est peut être légal aux termes de la Constitution, mais illégitime au regard de la morale politique. Au bilan, Macron est un usurpateur. En réalité, la démocratie française d’aujourd’hui n’est qu’une dictature qui se déguise. Elle est devenue le pire des régimes comme tous les autres. J’ose espérer que personne parmi ces profiteurs, qui vont suivre Macron, ne proférera la moindre critique sur la façon dont nos amis africains voient la démocratie…
Je ne suis donc pas en opposition mais en résistance, tout en sachant que le combat sera long et difficile. Je débute ma marche…

Général Henri Roure 
Secrétaire national pour les questions de défense au CNIP (Centre National des Indépendant et Paysans)

 

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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 16:32
Ministère de la santé : la nomination d’un dirigeant des assurances à la tête du cabinet de la Ministre suscite les plus vives inquiétudes de l’UFAL
AR  LE COMMUNIQUÉS DE PRESSESANTÉ - PROTECTION SOCIALE

 

                                                               

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

Le 17 mai dernier, Agnès Buzyn a été nommée Ministre des Solidarités et de la Santé par le Premier Ministre Édouard Philippe. Cette professeure en hématologie, ex-Présidente de la Haute Autorité de Santé, succède à Marisol Touraine à la tête du Ministère de tutelle de la Sécurité sociale et de la santé. L’UFAL adresse ses vœux de réussite à la nouvelle Ministre. Notre mouvement espère notamment qu’elle saura mettre sa compétence et son énergie au profit de l’accès aux soins pour tous, de la remise en cause des différentes générations de reste à charge qui ont provoqué un accroissement inquiétant du renoncement aux soins et qu’elle aura à cœur de rétablir le service Public Hospitalier en sortant les Hôpitaux Publics de l’impasse austéritaire dans lesquels ils sont enlisés depuis de nombreuses années. Plus encore, l’UFAL souhaite que la nouvelle Ministre entende remettre la Sécurité sociale au cœur du dispositif de prise en charge universelle et égalitaire de l’accès aux soins pour tous.

Toutefois, l’UFAL estime que la nomination de Gilles de Margerie en qualité de Directeur de cabinet de Mme la Ministre est un signal extrêmement inquiétant envoyé à tous ceux qui, comme l’UFAL, défendent le modèle social hérité du Conseil National de la Résistance. En effet, Gilles de Margerie exerçait précédemment la fonction de Directeur général adjoint du groupe Humanis, le troisième groupe paritaire du marché (assurance santé, prévoyance et retraite complémentaire). C’est la première fois qu’un haut dirigeant des assurances privées entre à de si hautes fonctions au Ministère de la santé, ce qui suscite au sein de notre mouvement de vives inquiétudes. Par cette nomination, le Président Emmanuel Macron entend bel et bien renforcer le rôle des complémentaires santé dans le système de soins et accroître leur poids dans la prise en charge des dépenses de santé. Un tel projet de santé se fera nécessairement au prix d’un accroissement considérable des tarifs des complémentaires, d’une exclusion des plus démunis et le cantonnement de la Sécurité sociale à une mission de plus en plus secondaire au sein du système de soins français.

Par ailleurs, la nomination d’un haut dirigeant de l’assurance aux plus hautes fonctions de l’État laisse planer peu de doute quant à la feuille de route de la nouvelle Ministre des Solidarités et de la santé. Elle aura en effet pour mission de transformer notre régime de retraite à Prestations définies en un régime unique par points à cotisations définies. Un tel projet, d’inspiration libérale, est un danger pour les travailleurs et les retraités ; l’UFAL affirme son opposition marquée à une telle réforme de notre régime de retraite par répartition et à l’affaiblissement de la Sécurité sociale qui participe depuis plus de 70 ans à l’amélioration des conditions de vie de tous les Français.

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15 juin 2017 4 15 /06 /juin /2017 14:55

Défense européenne, la fin d’un tabou

 

Editorial. La création d’un Fonds européen pour la défense, proposé par la Commission de Bruxelles, constitue une avancée historique pour l’UE.

 

LE MONDE | 07.06.2017 à 11h50

 

Editorial du « Monde ». Vous l’avez rêvée ? Le terrorisme et Donald Trump l’ont faite pour vous. La vision de la « défense européenne », présentée mercredi 7 juin par la Commission de Bruxelles, constitue une avancée historique : en apportant une dimension militaire à la construction de l’Europe , elle brise un tabou vieux de plusieurs décennies, celui qui voulait que le projet européen ne soit que civil.

 

Cette vision, articulée à l’horizon 2025, prévoit un budget annuel de 500 millions d’euros consacré à la recherche à partir de 2020. Mais, surtout, elle s’accompagne de la création d’un fonds européen de la défense qui mobiliserait 5,5 milliards d’euros sur les capacités militaires et permettrait à l’Union européenne et à ses Etats membres d’acquérir des équipements en réduisant les coûts. Le plan de la Commission devrait être débattu par les Etats membres dès le sommet du 22 juin.

 

Mutualisation et efficacité sont les deux logiques qui ont prévalu à cette réflexion. Les budgets cumulés des 28 Etats membres de l’UE se montent à plus de 200 milliards d’euros, mais l’absence de coopération enlève tout son sens à ce chiffre. La multiplicité des industries de défense nationales place trop souvent les Etats membres en concurrence les uns avec les autres : l’UE abrite, par exemple, 20 modèles différents d’avions de chasse et 70 programmes de drones . Cette noncoopération , selon les calculs de la Commission, coûte chaque année entre 25 et 100 milliards d’euros. La création du fonds européen de la défense, si elle est actée, constituerait le premier signe tangible de l’implication de l’Union dans sa défense.

 

Des planètes alignées

 

Plusieurs facteurs ont favorisé l’émergence de cette défense européenne, qui apparaissait à ses partisans comme impossible. L’intensification de la menace terroriste, d’abord, avec la multiplication alarmante d’attentats dans les grandes villes de l’Union. La complexité de la gestion de l’immigration clandestine, qui passe aussi par la protection des frontières. Les velléités expansionnistes russes et le recours à de nouvelles formes de guerre hybride, qui inquiètent particulièrement les Etats du flanc oriental de l’UE. L’importance prise par la cybersécurité, qui nécessite une coordination à l’échelle européenne. Le vote du Brexit, qui lève le veto de facto traditionnellement mis par le Royaume-Uni à toute initiative sérieuse visant à communautariser la défense. Et, enfin, les errements d’un président américain qui refuse de confirmer personnellement et formellement l’engagement de solidarité militaire des Etats-Unis à l’égard de ses alliés européens.

 

Aux termes du plan de la Commission, « la protection de l’Europe dépendrait désormais d’une responsabilité commune se renforçant mutuellement, celle de l’OTAN et de l’UE ». Il ne s’agit pas, en effet, de se substituer à l’Alliance atlantique, qui reste le dispositif essentiel, mais d’accroître les capacités, l’efficacité et l’autonomie de la défense européenne. Jamais, dans l’histoire de la construction de l’Europe, les planètes n’auront été aussi alignées pour l’émergence d’une véritable défense européenne. Y contribueront les chances d’une convergence franco-allemande, concrétisée par l’excellente entente entre les deux ministres de la défense, Sylvie Goulard et Ursula von der Leyen. Puissent les décideurs politiques et industriels des Etats membres suivre la voie tracée par la Commission et donner corps, enfin, à une ambition ancienne devenue une impérieuse nécessité.

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